À quelques jours de sa présentation officielle, nous avons pu voir la MG 4 en chair et en os. Le constructeur nous a permis de monter à bord de la compacte électrique et d’en faire le tour.

On a également eu de nombreuses informations jusqu’ici inconnues, dont les tarifs. Ce premier aperçu nous permet notamment de mettre en lien la qualité ressentie, les données et le prix.

Une présentation soignée et un design réussi

Ce qui surprend en premier lieu avec cette MG, c’est le souci du détail. La marque chinoise travaille activement sur la personnalité de ses véhicules et cette 4 en est la preuve.

Sa ligne de compacte est dynamique grâce à un toit fuyant et à un montant C (derrière la portière arrière) noir, qui donne un aspect de pavillon flottant. Dans la version Luxury que nous avons pu approcher, la voiture campait sur des roues de 17 pouces avec enjoliveur aéro biton.

Grâce à une partie inférieure rehaussée de noir et à un toit lui aussi noir sur la version Luxury, la ligne de la MG 4 se voit affinée. Les feux avant à LED sont disponibles dans toutes les versions et offrent une belle personnalité à la compacte.

L’arrière de la MG 4 se distingue en version Luxury par trois spécificités. La première est le béquet double qui prolonge le toit et offre une ligne plus sportive à la compacte.

La seconde est le bandeau lumineux qui traverse le coffre, et qui est réservé à la version haut de gamme. Enfin, les lumières « Constellation » qui se trouvent sous la lunette arrière sont également un détail esthétique spécifique.

L’ensemble offre un aspect global très qualitatif, pour une voiture qui se veut la rivale de la Volkswagen ID.3. Et à l’intérieur, l’impression est la même.

La MG 4 offre ergonomie et qualité

Comme on le verra par la suite, la batterie s’intègre parfaitement dans la plateforme de la voiture. Ainsi, la MG 4 offre un bel espace intérieur pour les passagers. De plus, cette plateforme permet d’offrir un empattement de 2,71 mètres sur une longueur de 4,29 mètres, ce qui aide à gagner en espace.

Le poste de conduite est minimaliste, comme le reste de l’habitacle. Deux écrans surplombent la planche de bord, un de 7 pouces derrière le volant pour l’instrumentation, et un de 10,25″ en haut de la console centrale pour les informations véhicule et l’infodivertissement.

Le volant à deux branches offre une apparence moderne, tandis que la console centrale flottante, sur laquelle se trouvent le sélecteur de mode et le frein à main, permet un bel espace de rangement entre les sièges, devant l’accoudoir central.

On apprécie les plastiques moussés sur l’ensemble du tableau de bord, tandis que la sellerie est en tissu pour les deux finitions d’entrée de gamme. La finition Luxury offre un mélange de tissu et de cuir végan, toujours appréciable en ces temps de recherche de durabilité.

À l’arrière, la place aux jambes est suffisante pour un adulte dépassant légèrement 1,80 m. Au niveau de la hauteur de toit, il y a même beaucoup de marge pour un tel gabarit.

Le coffre propose un volume exploitable de 363 litres, pouvant atteindre 1 177 litres. Dans ce cas, il faut rabattre la banquette 2/3-1/3, et celle-ci forme un plancher presque plat avec le coffre. Ce dernier propose un double fond pour ranger les câbles, qui permet aussi d’abaisser le fond.

Deux batteries et deux moteurs

MG a tenu à proposer des versions de sa compacte pour tous les budgets. Cela implique de varier les configurations, notamment en matière de moteurs et de batteries.

Deux moteurs sont proposés, le moins performant développant 125 kW de puissance, soit 170 chevaux. Celui-ci accompagne la première des deux batteries dans la version d’entrée de gamme du véhicule.

Celle-ci offre une capacité de 51 kWh et a la particularité d’être une batterie LFP. Elle se compose donc de lithium, fer et phosphate, ce qui permet de limiter l’utilisation de cobalt et de nickel.

La deuxième batterie, d’une capacité de 64 kWh, accompagne un moteur de 150 kW, soit un peu plus de 203 chevaux. Présente dans les deux finitions haut de gamme, elle est standard en termes de matériaux, avec du nickel, manganèse et cobalt.

MG a travaillé sur le concept « One Pack », qui permet une intégration optimale de la batterie. Ainsi, le pack affiche une hauteur de seulement 11 centimètres, ce qui permet d’offrir de l’espace vertical dans l’habitacle. De plus, le centre de gravité est évidemment plus bas.

Cette plateforme MSP, modulable, est l’œuvre de SAIC, la société mère de MG, qui fabrique aussi des Volkswagen en Chine. Elle permet notamment à la MG 4 d’afficher une répartition du poids 50:50, malgré les roues arrière motrices.

Il est bon de noter que pour le moment, MG ne propose que des versions à propulsion. Néanmoins, une version quatre roues motrices est dans les cartons, avec un deuxième moteur à l’avant. Il y a en tout cas la place sous le capot de la compacte, et celle-ci pourrait ainsi développer plus de 400 chevaux.

Quelle autonomie pour la MG 4 ?

Selon le moteur et la batterie, la MG 4 affiche deux autonomies différentes. La batterie de 51 kWh et le moteur de 170 chevaux peuvent effectuer 350 kilomètres en une charge, selon le cycle WLTP. Avec la batterie de 64 kWh, l’autonomie grimpe à 450 kilomètres en cycle WLTP.

La puissance de charge rapide DC avec la batterie LFP est de 117 kW. Avec le pack de 64 kWh, cette puissance peut monter jusqu’à 135 kW. MG n’a pas misé sur une puissance très élevée, mais assure que le pic de 135 kW peut être atteint jusqu’à 60 % de la recharge.

Le temps pour passer de 10 % à 80 % de batterie n’est pas très différent. Il faudra 40 minutes à la petite batterie LFP pour le faire, contre 35 minutes au pack NMC.

De même, les performances d’accélération seront assez proches, à l’avantage de la version la moins puissante. Les 30 chevaux d’écart se compensent en effet avec la différence de poids. Il faudra 7,7 secondes à la moins puissante pour effectuer le 0 à 100 km/h, contre 7,9 secondes à la version de 200 chevaux. La limite de vitesse de pointe est de 160 km/h dans les deux cas.

Trois versions à partir de 22 990 euros

Après cette première découverte, il était évidemment question de demander l’addition. Et en ces temps d’augmentations en tous genres du prix des voitures, la surprise fut très bonne. Comme on l’annonçait récemment, elle se situe nettement en dessous de ses concurrentes.

MG commercialise ainsi sa MG 4 en version Standard à partir de 28 990 euros, hors bonus. Cela ramène ainsi son tarif, actuellement, à 22 990 euros, avec la batterie de 51 kWh et le moteur de 170 chevaux.

La deuxième version, Comfort, embarque le moteur de 204 chevaux et la batterie de 64 kWh. Pour celle-ci, il faut compter 32 990 euros avant déduction du bonus. Cela ramène son tarif à 26 990 euros.

Enfin, pour la version Luxury que nous avons pu voir, et qui comporte de nombreuses options dont la connectivité iSmart, la caméra à 360 degrés, la sellerie cuir végan/tissu ou encore les détails esthétiques extérieurs, il faut compter 34 990 euros. Cela amène ce haut de gamme à 28 990 euros après déduction du bonus.

MG le confirme, il n’y a pas d’options au catalogue, à l’exception de la peinture métallisée et de la sellerie blanche. Pour le reste, l’équipement est unique à chaque finition.

Pour agrémenter le tout, MG proposera une offre de LLD en France à l’occasion de la sortie de la compacte électrique. La version Standard débutera à partir de 249 € TTC par mois pour 48 mois et 40 000 kilomètres. L’apport de 6 000 euros étant annulé par le bonus, la première mensualité pourra débuter à partir de 249 euros. De quoi très bien placer la MG 4 sur le marché, alors que le modèle dépasse les 500 préréservations dans l’Hexagone.

Les commandes sont ouvertes dès ce jour. Les premières livraisons devraient intervenir à la fin du mois de septembre, puisque la compacte a atteint l’Europe récemment.

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