
Photographie : Novo Energy
Baptisée Novo Energy, cette usine sera le fruit de la collaboration entre les suédois Volvo et Northvolt. La construction va démarrer. Ouverture prévue en 2026.
Bientôt 3 000 travailleurs au sein de la Novo Energy
À terme, l’usine Novo Energy aura une capacité annuelle de 50 GWh. Pour faire tourner les lignes d’assemblage, le site prévoit de recruter 3 000 personnes. Volvo et Northvolt ont reçu cet été le permis de construire de la part de la Cour suédoise du Territoire et de l’Environnement. Quelques semaines plus tard, le département en charge de l’urbanisme à Göteborg a également donné son feu vert. La première phase de construction peut donc débuter.
À lire aussi Northvolt confirme sa nouvelle usine de batteries en AllemagnePour Adrian Clarke, le patron de Novo Energy, « c’est un grand jour pour notre entreprise. Un véritable jalon. Nous sommes reconnaissants auprès de tous ceux qui ont contribué à faire de ce projet une réalité. Le savoir-faire et l’innovation qui existent ici à Göteborg sont fantastiques. Nous sommes aujourd’hui 200, mais nous devons continuer à nous développer pour suivre la cadence de l’industrie ».
Un projet à 2,9 milliards d’euros
Les travaux de l’usine Novo Energy vont officiellement démarrer le 1er octobre 2023. C’est un projet de grande envergure pour la Suède. Il s’agit du deuxième site de production de cellules de batteries. Le premier étant celui de Northvolt à Skellefteå. Au total, les suédois Volvo et Northvolt vont mettre environ 2,9 milliards d’euros pour fabriquer cette usine. Un investissement colossal, mais nécessaire selon les protagonistes.
À lire aussi Le suédois Northvolt lève 1,1 milliard d’euros pour devenir leader sur le marché européenNorthvolt monte en puissance. Depuis ses débuts, l’entreprise a levé environ 8 milliards d’euros. Le suédois ne cache plus son ambition de devenir « le plus grand fabricant de batteries en Europe ». Avec un carnet de commandes déjà bien rempli (environ pour 50 milliards d’euros), Northvolt a de la visibilité sur plusieurs années. Les batteries qui sortiront de l’usine de Göteborg seront utilisées aussi bien dans les véhicules électriques de Volvo que dans ceux de Polestar.
En voilà une bonne nouvelle…. c’est à se demander si en France, la cataracte n’est pas un mal endémique !!! A voir les autres relocaliser, monter des usines, voir à moyen et long terme, mais qu’attendent nos constructeurs pour passer la 2 !!!!
Pour le bla bla, pour l’enfumage, pour les promesses, ils sont forts…. quand il faut passer au concret, à la vraie vie, y’a plus personne….
Et pendant ce temps, les chinois charbonnent à tout va….
Wait and see mais ça falloir que ça bouge sévère en France et pas demain !!!
Le suédois
a tout le moins le sino-suedois puisque appartenant à geely qui est chinois
« Grâce à la dominance de l’hydroélectricité et du nucléaire dans son mix électrique depuis près d’un demi-siècle, la Suède produit une électricité de base bas-carbone et compétitive. Combinés à l’essor récent des éoliennes terrestres, ces actifs permettent au pays d’être le plus grand exportateur européen d’électricité en 2022 (près de 20 % de sa production) et ont favorisé le développement de nombreuses industries électro-intensives. Le gouvernement anticipe actuellement un doublement de la consommation d’ici à 2040 en raison des nouvelles ambitions climatiques du pays qui nécessitent un recours massif à l’électricité (électrolyseurs, gigafactories, etc.). Il souhaite que la production électrique reste bas carbone (objectif d’un mix électrique 100 % décarboné en 2040) et soutient le développement du nucléaire (projets de 4 nouveaux réacteurs modulaires SMR à Ringhals). » (Source: Direction Générale du Trésor)
Plutôt une bonne nouvelle, donc, même si après l’hydroélectrique, il y a production de déchets radioactifs. Mais c’est beaucoup mieux que des batteries produites sur le sol chinois.