Pour une mobilité vertueuse, l’association avec les énergies renouvelables est incontournable. Des projets prometteurs ont été annoncés, qui sont passés souvent trop discrètement à la trappe. Les hautes institutions ne devraient-elles pas proposer un suivi en direct des programmes qui concernent les 2 filières ? En prenant garde d’utiliser un vocabulaire précis et adéquat. Billet !
Mobilité durable
Satisfaire aux exigences du développement durable n’est pas simple. Concernant la mobilité, il paraissait clair, il y a quelques années, qu’elle serait multiple, conviant à sa table des technologies très différentes. Le futur semblait se dessiner, bien sûr, en une diversité d’engins très différents, mais aussi avec nombre de possibilités pour les alimenter en énergie.
A côté des véhicules électriques, – dont certains exploitant une pile à hydrogène -, on imaginait bien des solutions employant les gaz, et notamment ceux issues de la méthanisation, mais aussi une offre en biocarburants dont la palette de leurs sources semblait plutôt s’élargir. Si le bioGNV emboîtent, de façon désormais assuré, le pas de l’électromobilité, les déclarations concernant une mort annoncée des moteurs diesel et à essence semblent condamner les autres filières.
Fin programmée des véhicules thermiques…
Norvège, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Chine, Inde, – et la liste des pays s’allonge -, ont déjà mis en place des programmes actifs pour en arriver à la fin de la commercialisation des voitures à essence et/ou diesel. Parfois avec des échéances, comme 2025 pour la Norvège et 2040 pour notre pays, d’autres fois avec le besoin d’obtenir de premiers bilans des réformes avant d’en fixer. Ainsi l’Inde et la Chine.
Il faudrait cependant que les instances dirigeantes fassent un peu attention au vocabulaire. De même que le carburant diesel n’existe normalement pas chez nous autrement que par des appellations marketing de pétroliers, – c’est le gazole qui alimentent des moteurs diesel, et non du diesel -, ce sont bien des moteurs thermiques qui grillent et vont être de plus en plus nombreux à griller du gaz naturel. Ce dernier point, la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), par exemple, compte bien le faire entendre au gouvernement et au niveau européen. Tout particulièrement parce que ses adhérents sont tout particulièrement concernés et en plein programme général de conversion des flottes de poids lourds.
…erreur de communication
Ainsi, faire la promotion et envisager l’exploitation de gaz issus de la méthanisation plaident concrètement pour l’impossibilité de faire disparaître les motorisations thermiques dans les quelques dizaines d’années qui arrivent. L’Europe, les gouvernements, et certaines collectivités, – comme la ville de Paris -, devraient en prendre rapidement conscience pour ne pas orienter les constructeurs en automobiles vers des pistes trop peu larges.
Ce ne sont pas les véhicules thermiques qui devraient être promis à leur fin en 2025, 2030 ou 2040, mais les sources polluantes d’énergie. Exit les produits pétroliers qui sont une catastrophe écologique à extraire, transformer et utiliser, et bienvenue à leurs diverses solutions de remplacement.
Biocarburants
Où en sont les biocarburants ? Ceux de première génération avaient différents gros défauts, dont ceux de prendre la place des cultures vivrières, de faire augmenter le prix des produits alimentaires de base et de créer une certaine instabilité sociale et politique dans les pays producteurs. La deuxième génération se retrouve déjà en proportion à la pompe. Le SP95-E10 contient déjà jusqu’à 10% de bioéthanol. Des stations délivrent aussi du Superéthanol E85 qui contient entre 65 et 85% de ce biocarburant de deuxième génération. Filière condamnée ? En faisant la promotion de la mobilité électrique et de la mobilité GNV, nos instances dirigeantes oublient tout simplement de nous informer à son sujet. Quid des prometteurs produits plus vertueux dits « biocarburants de 3e génération » ?
Algocarburants
Bio Fuel Systems (BFS), entreprise créée en 2006 et implantée en Espagne, était saluée comme leader des carburants du futur à base de micro-algues. En exploitant la photosynthèse, elle obtenait déjà en 2013 5.500 barils d’algocarburants par an et par hectare, sans soufre ni métaux lourds, pour un total de 12.000 tonnes de dioxyde de carbone transformées. Un produit s’utilisant dans des moteurs thermiques !
Les perspectives étaient excellentes : l’usine déjà en service, déployée sur 40 hectares, devait produire 220.000 barils par an et aurait absorbé 450.000 tonnes de dioxyde de carbone. Mais le projet fut abandonné dès l’année suivante, en 2014, sur décision de justice. Il devrait exister un site institutionnel qui recense toutes ces pistes, tenu rigoureusement à jour, et justifiant l’arrêt de certaines filières. Il existe bien cette page officielle, – https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/biocarburants -, qui n’offre que de maigres perspectives jusqu’en 2023 pour les biocarburants.
Stations-service du futur
Si Nissan a livré il y quelque temps une vision très particulière de la station-service du futur, exploitant le V2G et la recharge sur les lampadaires installés dans les rues, il y a une poignée d’années, on imaginait très bien une diversité de matériels distributeurs sur un même site, délivrant de l’hydrogène, de l’électricité, du gaz naturel sous forme liquéfiée (GNL) et comprimée (GNC), et différents biocarburants liquides.
Ces derniers en seront-ils absents ? A priori, oui ! Toujours est-il qu’il existe à l’heure actuelle, en France, différents projets de stations multi-énergies propres. Avec Air liquide, par exemple, qui se dirige vers des établissements proposant du GNV liquide et/ou gazeux, bio ou non, de l’hydrogène, et de l’azote liquide pour la réfrigération des cellules frigorifiques des camions. Morbihan énergies mise sur une association hydrogène et électricité, à laquelle le gaz naturel issu de la méthanisation, bien dans l’actualité du département, devrait se joindre. Si les actuels produits pétroliers en seront très certainement exclus, il apparaît évident que des véhicules thermiques fréquenteront ces établissements.
Electricité verte
Puisque la mobilité électrique semble promise à un bel avenir et qu’elle est particulièrement médiatisée actuellement, intéressons-nous à la provenance de l’énergie qui fera des voitures branchées des engins plus ou moins vertueux. Le phénomène prend de l’ampleur : nombre d’électromobiliens souhaitent de l’énergie verte pour animer leurs véhicules. Les pionniers, dans le domaine, se sont tournés vers Enercoop, une coopérative qui fait des sociétaires de ses clients et producteurs en électricité d’origines hydraulique, éolienne et photovoltaïque.
Différents fournisseurs d’électricité proposent depuis des « offres vertes » spécialement adaptées aux électromobiliens, en s’appuyant en particulier sur un dispositif de traçabilité consigné dans un registre national de garantie d’origine. Ainsi EDF qui a tout récemment lancé sa formule « Vert électrique auto », quelques mois après un acteur sans doute moins attendu ici : Total ! Sa filiale Total Spring, qui reprend quelque peu la suite de Lampiris, a mis sur le marché une offre baptisée « Total Spring mobilité verte ».
En mer
Si les biocarburants de troisième génération semblent avoir du plomb dans l’aile, que dire de nombre de projets de production propre d’électricité. Laissons de côté la vaste usine solaire qui, depuis le désert, devait être capable d’alimenter l’humanité toute entière. Après tout, le projet a accouché de programmes moins ambitieux, mais réels.
En revanche, du côté des moyens de produire de l’électricité avec le mouvement de la mer, c’est de plus en plus compromis. Il ne s’agit pas des éoliennes offshore, pour lesquelles nombre d’oppositions sont apparues au prétexte que ces équipements boucheraient la vue, – visuels de simulation exagérés à l’appui -, mais bien de dispositifs qui agissent sous ou à même la surface de l’eau. Le potentiel est colossal !
Hydroliennes, serpents de mer…
En novembre 2017, EDF et Naval Group ont annoncé l’arrêt complet du projet des deux hydroliennes immergées à une quinzaine de kilomètres au large de l’île de Bréhat, en Bretagne. Le second partenaire conserve toutefois d’autres programmes de ce type, notamment en Normandie. Pélamis, c’est ce serpent de mer, – une chaîne flottante houlomotrice articulée –, dont le premier démonstrateur avait été mis en place dans les eaux du Portugal. Comme la plupart des autres installations de ce type, – Wave Dragon, Wavebob, Searev -, ces microcentrales ont été abandonnées.
Que devient Céto, dont EDF a racheté les droits à une filiale du groupe Carnegie ? La liste est impressionnante de ces projets dont la plupart ont été subventionnés et qu’il serait bon également de retrouver sur un site Web institutionnel pour en connaître l’état des développements.
Du nouveau pour les particuliers
Si, à cause, une nouvelle fois, d’une histoire de dépôt de bilan, il faut également oublier l’Arbre à vent développé par NewWind et qui aurait pu faire le bonheur de quelques particuliers pour recharger les batteries de leurs voitures électriques, le Consumer Electronics Show 2018, en revanche, a fait une nouvelle promesse. Ou plutôt Supersola, une startup néerlandaise. Si vous pensiez que produire de l’électricité est compliqué à mettre en œuvre, la jeune entreprise compte bien vous prouver le contraire.
Son panneau photovoltaïque à déposer à côté d’une maison, par exemple, s’installe en 5 minutes chrono. Après avoir lesté le support, il suffirait de le brancher sur une simple prise électrique de la maison pour « consommer » de l’énergie verte, la structure étant automatiquement reconnue par le réseau électrique.
Pour environ 600 euros TTC, un panneau, interconnectable par 3 pour une même prise de courant, ou bien davantage à la sortie du compteur, serait capable de produire jusqu’à 400 kWh par an dans le sud de la France. Si c’est si simple, pourquoi aucune entreprise française n’a-t-elle mis sur le marché un tel équipement révolutionnaire ? Finalement, face à de grands projets qui disparaissent, gavés de subventions perdues, la réponse durable est peut-être à chercher au niveau du citoyen électromobilien !
Automobile propre…
L’oxymore parfait !
La voiture ne peut PAS être propre.
Pendant ce temps là on se pose ce genre de question sur les antennes de BFM et de RMC toujours à la pointe pour nous donner la tendance « populaire »….
http://rmc.bfmtv.com/emission/faut-il-vendre-son-diesel-l-essence-et-le-diesel-seront-au-meme-prix-en-2021-1360436.html
C’est édifiant et effrayant !
« Gardez vos diesels, faites la chasse pour trouver un VT essence de moins de 5 ans. !
« Bêeeeh…!!! »
Bien entendu pas un mot sur l’alternative electrique et les futures restrictions de circulation en 2021 et la représentante de l’ARgus qui nous dit qu’on arrive plus à trouver un véhicule essence alors qu’on est littéralement matraqué par les annonce publicitaires. Tout ceci montre que les gens n’ont plus d’argent pour acheter un véhicule neuf qui perdra près de 35 % en trois ans…
ET le commentateur qui en rajoute :
« Il ne faut pas juger le diesel au grès des derniers scandales. Le diesel c’est utile pour le VRP moyen…On a beaucoup dit sur le diesel…
Mais il bosse chez PSA le gonze !
J’hallucine !
Mais on prend vraiment les gens pour des bœufs ?
Que dire de la dernière augmentation de la TICPP
Dans le paragraphe sur les algocarburants, vous dites à propos de BFS « Mais le projet fut abandonné dès l’année suivante, en 2014, sur décision de justice. » : que s’est-il passé au juste, pourquoi cette interdiction ?
http://www.enedis.fr/actualites/autoconsommation-declarez-vous-avant-le-31-mars
Attention toute installation d’autoconsommation doit faire l’objet d’une convention auprès du gestionnaire du réseau.
C’est assez logique, les intervenants doivent connaître les productions raccordées au réseau et être certains qu’en cas de coupure du réseau elle ne vont pas injecter. A ce titre lors du dépôt de la convention il faut fournir l’attestation de conformité de l’onduleur à la norme homologuée qui atteste de la fonction découplage (voir §4 de la convention sans injection).
Dans leur lutte anti gazole, certains poussent pour le GNV.
Or le GNV c’est du méthane avec un PRG de 28 (1 g de CH4 qui s’envole, c’est équivalent à 28g de CO2).
Ils devraient méditer les études Américaines relatives à la possible incitation d’abandonner le gazole au profit du GNV pour les véhicules lourds. Ces études concluent que si le taux de fuite de méthane dans l’ENSEMBLE du système de distribution s’établit à quelques %, mieux vaut continuer de rouler au gazole car moins de GES … et maitriser les fuites dans le système c’est pas forcément simple. On méditera que le point d’éclair est de +55°C, autrement dit qui ne s’évapore pas à température ambiante et que le principal vanatage du GNV c’est qu’il est quasiment dispensé de TIICPE, comme le GPL et l’E85 d’ailleurs.
Quant à l’énergie verte pour alimenter les véhicules de type Enercoop, c’est une bonne idée … mais elle ne vaut que parce que 85% de la production n’est ps verte. C’est donc un pur produit marketing pour inciter les gens à payer leur énergie plus chère. Une telel solution ne vaudrait pas si toute l’énergie électrique produite était verte car alors la concurrence inciterait naturellement à tirer les prix vers le bas.
On peut se poser toutes les questions et la philosophie vertueuse que l’on veut . En France d’abord il faut faire vivre les gens qui composent ce que l’on nomme « le législateur » . Une fois que ces gens sont d’accord sur leurs substantiels et discrets revenus , pouvant leur rapporter ; en dehors de leurs « prébendes » annuel ; alors ils choisiront les lois et règles pour amener au pays la/les soi disant meilleurs possibilités en matières d’énergie par exemple. Après il faudra faire la fiscalité ; là ils s’en foutent si sa va en sens contraire de l’écologie , pourvu que l’on taxe ! Après leurs bon « amis » ; dont certains siègent dans les commissions techniques gouvernementale , leurs feront avoir les parts d’actions nécessaire dans les structures chargé officiellement de distribuer les dites énergies au grand public .
« une offre en biocarburants dont la palette de leurs sources semblait plutôt s’élargir ; c’est le gazole qui alimentent des moteurs diesel, et non du diesel ; Les pionniers, dans le domaine, se sont tournés vers Enercoop, une coopérative qui fait des sociétaires de ses clients et producteurs en électricité d’origines hydraulique, éolienne et photovoltaïque ; un panneau, interconnectable par 3 pour une même prise de courant, ou bien davantage à la sortie du compteur » .
Et si vous vous donniez la peine d’écrire en langue française ? Ce charabia rend votre propos parfaitement incompréhensible. J’ai soumis le produit de vos spéculations à mon correcteur Prolexis : il est encore en train de se demander de quoi il s’agit. et pourtant, ce n’est qu’un bête correcteur.
Sic » Biocarburants ? Ceux de première génération avaient différents gros défauts, dont ceux de prendre la place des cultures vivrières… La deuxième génération se retrouve déjà en proportion à la pompe. Le SP95-E10 contient déjà jusqu’à 10% de bioéthanol. Des stations délivrent aussi du Superéthanol E85 qui contient entre 65 et 85% de ce biocarburant de deuxième génération. »
Oups … c’est court mais pas exempt d’erreurs
Le Bioéthanol ne prend pas la place des cultures pour l’alimentation humaine mais de celle de l’alimentation animale avec laquelle il est en concurrence FRONTALE … et l’élevage est, et de loin le plus gros producteur de CO2, puisqu’il faut en ordre de grandeur 10kg de céréales pour faire 1 kg de viande … avec en prime les maladies cardiovasculaires pour les occidentaux … Qu’on mette du Bioéthanol dans les moteurs est donc globalement un bienfait
L’E10 et l’E85 utilisent de l’éthanol de PREMIERE génération … Au Brésil, c’est à base de canne à sucre ( bis : si les gens mangent moins de sucre, ce sera un bienfait) avec une très grosse réduction de l’ordre de 80% du CO2 du puits (enfin si on peu dire pour la canne à sucre) à la roue. La Suède, le premier pays Européen E85 importe l’essentiel de son éthanol du Brésil. La canne à sucre Brésilienne pousse toute seule que dans des régions bien précises (humidité, écart de température été/hiver, …) n’a pas besoin d’arrosage ni d’engrais ni de grosse mécanisation… la déforestation Brésilienne se fait à d’autres endroits que ceux de la canne à sucre pour faire pousser du soja pour en final engraisser les animaux donc cultiver les maladies cardiovasculaires des occidentaux et générer force CO2.
En France l’éthanol de l’E10/E85 est fabriqué à base de betterave, de blé (celui destiné à la consommation animale) et du maïs (une catastrophe environnementale à produire : arrosage, produits phytosanitaires, …) avec en final un gain de CO2 du puits à la roue néanmoins significatif de l’ordre de 40%.
Les éléments fondamentaux dans un article ancien de 2007, 10 ans déjà, §1.15 de http://super-ethanol.com/forumE85/viewtopic.php?f=21&t=335
Dans son excellente étude http://www.bilans-ges.ademe.fr/static/documents/%5BBase%20Carbone%5D%20Documentation%20g%C3%A9n%C3%A9rale%20v11.0.pdf l’ADEME a calculé l’ensemble des gaz à effet de serre du puits à la roue pour 1 litre de SP (2800g de CO2/litre), de gazole (3170g de CO2/litre) et d’E85 (1470g de cO2/litre)
Un même véhicule (volume, poids) qui en usage mixte au gazole consomme 5 litres/100km, consomme au SP environ 6,5 litres/100 kms et à l’E85 environ 8,5 litres à l’E85 à cause du rendement différent et de la capacité énergétique intrinsèque de chaque carburant … cela fait 10 ans que je roule E85, gazole, SP et c’est effectivement les ordres de grandeur que j’observe
5 litres de gazole * 3170 = 15850g de CO2/100 kms
6,5 litres de SP * 2800 = 18300g, 2350g soit 15% de plus qu’au gazole
8,5 litres d’E85 * 1470 = 12495g, 3355g soit 21% de moins qu’au gazole
Plus de détails in http://blogs.caradisiac.com/pollution-automobile/vehicules-vehicules-thermiques-6950810.html
La combustion de l’E85 n’est pas non plus exemple de pollution notamment aux aldéhydes, polluants cancérogènes réglementés aux USA mais pas en Europe. Elle se caractérise aussi par une explosion des polluants à froid de 4000% des aldéhydes, un accroissement du CO au delà du seuil d’homologation, des HC et du méthane CH4 qui a un PRG (Potentiel de Réchauffement global de 28). Cette pollution à froid est tellement importante que la quasi totalité des véhicules flexfuel EURO4 ont été incapables de satisfaire aux normes EURO5 et le marché s’est effondré en France de 7340 ventes/an en 2012 à 240 en 2013 (les véhicules flexfuel avaient pourtant eu un moratoire supplémentaire de 2 ans pour se mettre en conformité EURO5) . La nouvelle réglementation de fin 2017 relative à l’homologation des boitiers E85 contourne cette difficulté en dispensant purement et simplement les véhicules ainsi équipés des tests, dits de type 2, par -7°C … une hérésie de la part d’un ministère dit de la transition écologique.
Plus de détails in http://blogs.caradisiac.com/pollution-automobile/2017/7/
Interessant de prendre en peu de recul.
Cet article rejoint sous certain aspect le scénario de négawatt : pour la voiture il propose (pour 2050) 20% de véhicule électrique et le reste en biométhane.
Volontairement ils ne prennent pas en compte dans leur scénario les techniques qui ne sont pas encore industrialisable.
Pour produire de l’électricité verte je citerai aussi Enercoop. Ici on a affaire a une coopérative de ‘militant’ : ils annoncent la couleur : on est plus cher parceque notre but de developer le renouvelable.
@Philippe : trop de poins abordés dans un seul, trop long, sujet.
L’échec financier des solutions alternatives tient uniquement au cours du baril.
Pas besoin de mettre 600 € dans le commerce pour soulager sa consommation d’electricité : un (ou deux) panneaux PV dénichés sur le coin-coin + un micro-onduleur Enecsy, branchés sur une prise de courant ordinaire, et le tour est joué.
Côté MER, sans oublier l’importance de nos côtes maritimes en métropole et ailleurs, qui, comme à Marseille, testent le CHAUFFAGE URBAIN par pompes à chaleur Mer/eau.
Et pourquoi pas faire pompes à chaleur Mer/air et faire tourner des turbines qui feraient de l’électricité sans l’intermittence des ENR actuelles. Il semble qu’il y aie là un déboucher très conséquent puisque les villes en ce monde principalement le long des côtes et des fleuves !
D’autre part, aux USA et en Allemagne seraient en exploitation des turbinages d’eau en anciennes mines sur des réservoirs de différents niveaux (à ciel ouvert ?). Solution qui semble intéressante pour lisser les irrégularités des énergies renouvelables :
– https://greenjillaroo.wordpress.com/2017/11/01/turbiner-de-leau-de-mer-vers-des-deserts-daltitude-pour-plus-delectricite-le-soir/
Il est surprenant au moment la cour Européen de justice va infliger de très lourdes amandes aux états qui n’ont rien fait depuis plus de 15 ans sur la pollution de l’air de parler encore d’avenir pour les véhicules thermique.
https://www.goodplanet.info/actualite/2018/01/22/qualite-de-lair-bruxelles-convoque-neuf-pays-parmi-mauvais-eleves-de-lue/
Ouvrons les yeux: 16 000 bus électrique à Shenzhen
http://www.liberation.fr/planete/2018/01/10/en-chine-des-bus-electriques-pas-si-propres_1621272
Même Paris s’y met pour essayer de diminuer la grosse amende!
http://www.liberation.fr/france/2018/01/24/ile-de-france-la-ratp-va-acheter-1-000-bus-electriques-en-deux-ans_1624899
Et pour les camions tout le monde a entendu les commandes passer à Tesla et la réponse de Volvo qui va commercialiser son premier camion électrique des 2019.
http://www.decisionatelier.com/Volvo-Trucks-l-electrique-pour-lutter-contre-les-embouteillages,10743
Mais aussi Mercedes compte bien sur le camion électrique
http://realitesroutieres.fr/fuso-visio-one-camion-electrique-autonome-de-chez-daimler-mitsubishimercedes-2811/
Alors la fin du véhicule thermique est déjà pleinement acté à défaut d’etre accepter par les constructeurs, mais surtout la suprématie de l’électrique est évidente. Sur la production de l’électricité la diversité de productions renouvelables sera toujours de mise en adéquation à la géographie.
N’oublions pas que l’électricité renouvelable est déjà depuis trois ans la deuxième source de production d’électricité au monde derrière le charbon qui enclenche sa perte de vitesse vis à vis du renouvelable en commençant par la Chine et l’inde.
L’article n’évoque pas les carburants artificiels (re)-créés à partir du CO2 émis et combiné à de l’hydrogène principalement issu de la dissociation des molécules d’eau ?
Pour info, une petite société française commercialise, à un prix comparable à cette société hollandaise ( 1 panneau 600 euros, 4 panneaux 2400 euros), des petits traqueurs pour faire de l’autoconsommation : j’en ai un dans mon jardin depuis plus de deux ans.
http://www.autoconsommation-solaire.fr/tracker4.html
Concernant l’arbre à vent, la société d’origine a peut-être déposé le bilan, mais il y a quelques jours, j’ai vu ce site passer et commercialiser ce produit (hors de prix, mais bon ce n’est pas le sujet) :
http://newworldwind.com/ de Newind, c’est devenu Newwordlwind.
Alors toujours vivante cette société ?
A propos du E85, il faut rappeler qu’une loi est passée rendant désormais légale l’installation de boitier pour passer du SP95 au E85 sans aucun changement mécanique sur les autos. Ca fonctionne très bien notamment sur les hybrides dont le moteur électrique joue parfaitement sont roulent en annulant la surconsommation de l’ordre de 10-15% sur les modèles classiques.
Ensuite, les engagements politiques commenceront à être crédible lorsqu’on mettra en place un plan Marchall de la production pare que pour le moment on laisse tout doucement les installations mourir et on ne voit rien venir pour assumer la très charge qui sera nécessaire pour recharger beaucoup et vite la prochaine génération de VE avec des autonomies comparables au thermique. Les batteries au graphène sont très prometteuses mais si on remplace tout le parc automobile ça fera quand même (si on part sur une consommation moyenne de 10kW) 300GW à produire par jour… c’est tout juste la production photovoltaïque… mondiale :/
Personnellement, je crois bien plus aux évolutions de l’essence qui devient de plus en plus performant et avec du E85 la pollution est fortement réduite. Si cela vous intéresse je vous conseille le test de Jean-Luc Moreau avec sa Yaris : http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/podcast/le-weekend-des-experts-votre-auto/