Lotus établit son plan de route pour la voiture électrique

Marque concevant initialement des petites voitures sportives légères, Lotus va revoir intégralement son plan de route. Le constructeur du groupe Geely va ainsi faire un virage à 180 degrés.

On savait déjà que Lotus prévoyait de miser sur l’électrification et les SUV à l’avenir. La première hypercar électrique de Lotus a vu le jour, il s’agit de l’Evija. Celle-ci n’est pas encore sur le marché, mais elle a marqué le premier tournant de la marque vers l’électrique.

Ses 130 exemplaires serviront juste de porte d’entrée sur le marché pour faire la place à l’Eletre. Celui-ci est un SUV électrique qui a fait rager les puristes de la marque, mais qui devrait l’aider à prendre un nouvel essor.

Ces deux véhicules devraient arriver sur le marché à l’horizon 2024, après l’Emira, qui sera la dernière Lotus à moteur thermique. De là, à l’exception de quelques pièces uniques ou presque, toutes les Lotus seront « zéro émission ».

Un SUV électrique du segment D, c’est-à-dire au gabarit équivalent à une berline, viendra compléter la gamme. Celui-ci sera au-dessus de l’Eletre, et il devrait arriver aux alentours de 2025 ou 2026.

Une descendante électrique des Lotus mythiques ?

Par la suite, c’est certainement la Lotus la plus attendue à l’heure actuelle qui fera son apparition. Celle que l’on connaît pour le moment sous le nom de Type 135 promet de respecter les préceptes de la marque.

Avec une conception en partenariat avec Alpine, ce modèle ne sera pas sans rappeler la Lotus Esprit en termes de design. Dans la philosophie, en revanche, elle devrait reprendre les idées de l’Elise, compacte et légère. Bien sûr, elle ne le sera pas autant, mais Lotus aimerait la rendre aussi légère que l’Emira.

L’électrique sera donc la clé de l’avenir de Lotus, qui a d’ailleurs nié toute envie de se pencher sur l’hydrogène. Aux dires de la marque, rapportés par nos confrères d’Autoblog, le constructeur est « entièrement impliqué sur les voitures électriques à batterie ».