Lexus est venu au salon de Tokyo avec deux concepts : le SUV LF-ZL et la berline LF-ZC. Celle-ci passera en série en 2026 avec la promesse d’une très grosse autonomie.

Dans sa présentation du jour, Lexus se dit “pionnier en matière de nouvelles technologies” depuis sa création en 1989. La firme japonaise a toutefois pris son temps pour se lancer sur le marché de l’électrique ! Et s’y met assez doucement. Mais tout va s’accélérer. Le label va devenir le porte-étendard de ce type de motorisation pour le groupe Toyota et deviendra en Europe une marque 100 % électrique dès 2030, avant la maison mère.

Lexus prépare ainsi une prochaine génération de véhicules électriques. Le constructeur en donne un avant-goût avec deux concepts : le SUV LF-ZL et la berline LF-ZC. Les deux préfigurent des modèles de série, mais Lexus ne donne une date que pour la berline, qui deviendra réalité en 2026.

Ces véhicules auront une nouvelle architecture “plus polyvalente”, avec une structure modulaire en trois parties (avant, centrale et arrière), grâce au “gigacasting”. La berline devrait avoir la primeur d’une des quatre nouvelles batteries ambitieuses du groupe. Récemment, Toyota a indiqué que l’autonomie avec la première qui sera prête sera d’environ 800 km avec un temps de recharge rapide de 10 à 80 % en 20 mn seulement. Le coût baissera de 20 % par rapport au SUV bZ4X.

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La belle autonomie sera favorisée par une chasse aux kilos superflus et un grand soin apporté à l’aéro. Longue de 4,75 mètres, la LF-ZC mesure seulement 1,39 mètre de hauteur. Lexus promet un coefficient de trainée record sous 0,20. Le modèle est doté d’un court capot plongeant et abaissé, tandis que pare-brise, toit et lunette forment un ensemble continu, qui se rétrécit jusqu’à la cassure de la malle. Les feux viennent ainsi se poser sur les épaules. La marque reste fidèle aux lignes anguleuses et aux arrêtes saillantes.

Le poste de conduite est 100 % digital. Pour simplifier l’ergonomie, Lexus a regroupé les fonctions sur des tablettes à portée de main du conducteur. Les commandes opérationnelles, comme le changement de vitesses, les systèmes de sécurité ou d’aide à la conduite, sont situées sur le panneau de gauche, tandis que les fonctions pratiques telles que l’audio, le téléphone, la climatisation et les fonctions d’intelligence artificielle sont regroupées sur la droite. Le passager a face à lui un autre écran pour accéder à ces fonctions.

De son côté, le LF-ZL donne un avant-goût d’un futur porte-drapeau. Long de 5,30 mètres, il met en avant son sens de l’accueil avec un habitacle “spacieux et relaxant”. Ce concept, comme le LF-ZC, embarque un système d’exploitation “Arene” avec une intelligence artificielle qui apprendra des conducteurs pour ensuite appliquer des paramètres personnalisés optimaux à chacun. Le système sera capable d’agir sur “la dynamique de conduite”. Ainsi, pour un même véhicule, il “sera capable de reproduire les caractéristiques de conduite, les sons et les vibrations associés à différents types de voitures, afin que le conducteur puisse adapter l’expérience à ses préférences personnelles”.

Photos de notre journaliste Soufyane Benhammouda

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