La base technique de la prochaine 4L, reprise à la nouvelle R5, peut proposer quatre roues motrices. Ce qui serait intéressant pour le futur petit SUV électrique.

Ca y est, le voile a enfin été levé sur la nouvelle R5. Ce qui ne signifie pas que la pression va retomber dans les bureaux du Losange. Le constructeur va en effet enchaîner avec le lancement du revival de la 4L. Luca de Meo, directeur général de Renault, a confirmé que la voiture sera dévoilée au Mondial de l’Automobile, en octobre prochain.

Les premiers exemplaires avec la silhouette définitive viennent d’ailleurs d’être photographiés lors de tests “grand froid”. On reconnait la silhouette du concept présenté fin 2022. Si le look fera de nombreux clins d’oeil à la Renault 4 d’origine, la voiture aura un positionnement très différent. Ce ne sera pas une auto d’entrée de gamme ! La nouvelle “4L” sera en effet placée au-dessus de la nouvelle R5, ce sera son équivalent SUV. Elle sera plus grande et plus habitable.

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Comme la 5, la 4 du 21e siècle sera exclusivement électrique. La base technique sera la même, soit la nouvelle plate-forme AmpR Small. L’offre technique sera logiquement semblable, avec notamment la batterie de 52 kWh et le nouveau bloc de 150 ch.

La “4L” pourrait toutefois se distinguer avec une spécificité : une version 4×4. Vittorio d’Arienzo, responsable de la base AmpR Small, a indiqué à nos confrères d’AutoExpress que cette plate-forme pouvait proposer quatre roues motrices et que c’est une option technique envisagée. On imagine que cela passerait par l’ajout d’un deuxième moteur sur le train arrière.

Avec une telle configuration, la 4 pourrait avoir un avantage intéressant face à la concurrence. L’offre quatre roues motrices sur le marché des petits SUV est rare (il y a par exemple la Toyota Yaris Cross), voire inexistante avec les véhicules électriques.