La Dacia Spring va (déjà) changer en profondeur en 2024. La refonte sera surtout esthétique, dehors comme dedans.
Impossible n’est pas Dacia. Même avec une voiture électrique, la marque roumaine connaît le succès ! En deux ans de carrière, sa petite Spring a séduit plus de 100.000 clients en Europe. Sa formule simple et économique fait mouche. Toutefois, ce succès ne va pas empêcher Dacia de revoir sa copie en profondeur, et ce dès 2024.
Le lifting aura deux grands objectifs : moderniser le design et améliorer la dotation technologique. La fiche technique ne devrait ainsi pas bouger. Déjà parce que Dacia n’a pas attendu le lifting pour apporter du nouveau. La Spring vient de recevoir un nouveau moteur pour sa variante Extreme. La puissance est portée de 44 à 65 ch, ce qui donne de meilleures accélérations et rend la voiture plus à l’aise en dehors des villes.
Il ne faut donc pas s’attendre à un autre nouveau moteur en 2024. Et la capacité de la batterie ne devrait pas bouger, ou alors à la marge. Elle est pour l’instant de 26,8 kWh, ce qui donne une autonomie mixte WLTP de 220 à 230 km selon les moteurs, largement suffisant pour l’usage du véhicule. Les clients de la Spring font en moyenne une trentaine de kilomètres par jour. Le patron de Dacia a d’ailleurs dit que s’il l’avait su du départ, il aurait divisé par deux la batterie. Et si Dacia proposait une version de base moins chère avec une batterie plus petite ?
À lire aussi La Dacia Spring a-t-elle trop d’autonomie ?En matière de technique, on attend surtout un changement facile mais qui apportera beaucoup en matière de sécurité : des pneus de meilleure facture ! La voiture a en revanche déjà reçu de nouveaux amortisseurs, qui participent à une progression du confort et de la tenue de route.
Le gros du travail sera en fait esthétique. David Durand, responsable du design, a reconnu auprès de nos confrères d’Autocar que le look de la Spring manque de modernité. Il faut dire qu’à la base, ce n’est pas une Dacia, mais une Renault ultra low-cost pensée pour la Chine, qui a ensuite été rebadgée Dacia.
Le look va donc être transformé pour rapprocher la Spring du nouveau design Dacia, annoncé par le concept Bigster, et renforcer le côté mini-SUV. Les traits de la proue seront ainsi plus anguleux, avec une calandre affinée dans la continuité des optiques.
L’autre gros chantier annoncé sera à l’intérieur. La Spring devrait avoir une planche de bord plus moderne. Nos confrères de l’Argus avançaient il y a quelques mois que la Spring reprendrait celle de sa cousine chinoise Dongfeng EX1 Nano Box, plus soignée.
La grande question qui se pose avec ce lifting concerne la production. Actuellement, la Spring est made in China. Ce qui pourrait lui coûter son bonus en 2024, un critère environnemental devant empêcher de nombreuses voitures produites en Chine de profiter de cette aide de l’état. Le groupe Renault pourrait réagir en rapatriant la Spring en Europe, dans l’usine de la Twingo en Slovénie.
La marque peut aussi continuer à produire en Chine. D’ailleurs, même sans bonus, la Spring resterait la moins chère des voitures électriques. Mais elle serait moins compétitive. Dacia pourrait alors revoir à la baisse les tarifs, qui ont fortement augmenté depuis le lancement.
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J’espère qu’ils penseront à supprimer les stupides barres de toit factices et de faire un frunk avec le plastique économisé, ainsi que revoir les feux avants, un vrai point faible, parfois carrément dangereux, sur la Spring.
Les clients de la Spring font en moyenne une trentaine de kilomètres par jour. Le patron de Dacia a d’ailleurs dit que s’il l’avait su du départ, il aurait divisé par deux la batterie.
Toujours ce raisonnement stupide basé sur une moyenne! Ce n’est pas ça qui compte, mais la distance parcourue entre 2 moments où il est raisonnablement possible de charger. Selon que l’on peut recharger à domicile ou pas, que les alentours sont truffés de bornes pas trop chères, ou pas…
Ou alors, la baisse de prix, tout en produisant en France et ainsi profiter du bonus ? Je suis sûr que même comme ca, Renault peut gagner de l’argent dessus.
Il faut dire que le cout de revient de cette voiture est largement plus bas que tous les productions de Renault d’aujourd’hui avec une mécanique bien plus simplifié que le thermique, un besoin de main d’œuvre moindre du coup, un coût de transport largement moins chère, pas de cout de péage etc. La main d’œuvre francaise plus chère est un chaud problème car sur le coût total de la voiture, je suis sûr qu’elle ne représente même pas 15% des coûts.
N’oublions pas qu’elle est vendu autour de 6000€ en Chine de base.
La Spring, plus qu’une Renault low cost pour la Chine est surtout une Renault pour l’Inde (La Renault Kwid) qui ensuite a été électrifiée pour la Chine en tant que Renault K-ZE.
Il est évident qu’ils baisseront le prix s’il n’y a plus de bonus. C’est quand même fou…en fait le bonus n’est qu’une aide pour les constructeurs (y compris hors UE).
Déjà au delà du sujet de la Spring, je supprimerais le bonus au dessus de 40 000 euros.
D’un coup on verrait des Mégane en dessous de 40 000 euros, étonnant non?
Donc sans bonus ils pourraient baisser le prix… Voilà, tout est dit.
Tout ça a l’air prometteur. S’ils parviennent à baisser le prix, ça en fera une très bonne 2nde voiture.