Recharge voitures électriques

C’est le décalage entre la Chine, les Etats-Unis, et l’Europe à 5 (France, Allemagne, Italie, Espagne, et Grande-Bretagne) face à l'épidémie de COVID-19 qui a créé cette situation inédite. Elle s’applique également aux modèles hybrides, rechargeables ou non.

Dans son étude, Strategy& rappelle que la Chine a arrêté la fabrication automobile en février avec un impact important en mars suite à l’épidémie de Coronavirus. L’Europe, elle, en a fait autant, mais avec un glissement d’un mois sur le calendrier. L’Amérique du Nord n’a connu ce scénario qu’en avril, mais la disparition d’aides à l’achat a joué en défaveur de ce territoire.

Au premier trimestre 2020, par rapport à la même période de 2019, les ventes mondiales de voitures hybrides – y compris l’hybridation légère (Mild Hybrid) et les modèles rechargeables – et électriques ont chutées de 7%, emportées par les très mauvais résultats chinois.

L’Europe a été gagnante à tous les niveaux. D’abord en représentation des électriques par rapport aux ventes globales de voitures : 3,7% (79.300 VE pour 2,115 millions d’immatriculations, en augmentation de 120% par rapport au premier trimestre 2019), contre 2,3% (77.256 VE sur 3,347 millions de voitures, -58%) pour la Chine et 1,3% pour les Etats-Unis (46.344 VE sur 3,508 millions de voitures, +15%).

Idem pour les modèles hybrides rechargeables. L’Europe en a vendus 56.000 (+149%) au premier trimestre 2020, contre 27.000 en Chine (-51%) et 19.000 aux Etats-Unis (-8%).

Augmentation également (+27%) sur notre continent pour les 5 pays retenus concernant les hybrides avec 177.000 ventes. A comparer aux chiffres très modérés de la Chine (31.000 unités, en chute de 37%) et des Etats-Unis (63.000 unités, -13%).