La suite de votre contenu après cette annonce
Entre janvier et juin, les ventes de modèles électriques ont reculé de 6,4 %. Deux marques sont à pointer du doigt : Tesla et Peugeot.
Le marché automobile français est en crise. Il n’arrive pas à retrouver ses niveaux d’avant Covid et en reste loin. Ainsi, au premier semestre 2025, seulement 842.203 voitures particulières neuves ont été immatriculées dans l’Hexagone, soit un recul de 7,9 % par rapport à 2024. En 2019, dernière année avant la pandémie, plus de 1,16 million de voitures avaient été immatriculées sur la même période.
Si les ventes aux sociétés reculent nettement, avec – 13 % au premier semestre par rapport à l’année dernière, celles aux particuliers sont aussi en forte baisse, – 11 %, preuve que les Français achètent moins de voitures.
Fait notable, l’hybride s’envole dans les immatriculations. Les modèles essence non-rechargeables ont progressé de 42 % et ont atteint 43,1 % de part de marché ! Cette flambée tient toutefois compte des modèles à hybridation légère, très présents désormais dans les ventes de Stellantis par exemple.
A l’inverse, les ventes d’hybrides rechargeables ont fortement reculé, avec – 31 %, alors que l’offre s’est développée. Mais seulement 48.376 véhicules PHEV ont été immatriculés, en raison notamment d’une fiscalité moins avantageuse en 2025.
À lire aussiUn désintérêt qui n’a pas profité aux voitures électriques. Après déjà une petite baisse en 2024, les électriques ont reculé de 6,4 % au premier semestre 2025 en France ! Cela donne 148.331 immatriculations. Le plus inquiétant est peut-être la part de marché de 17,6 %. Un niveau loin de ce qui était espéré par les constructeurs et le gouvernement, qui misaient sur une hausse continue dans la perspective d’une fin du thermique en 2035.
Ce coup d’arrêt s’explique toutefois par le fait que le premier semestre 2024 avait été porté par le leasing social. Ceux qui en avaient bien profité sont d’ailleurs dans le dur en 2024, notamment Peugeot. Ses ventes globales ont reculé de 4,4 %, et son bilan électrique est même à – 42,9 % !
Le Lion tire vers le bas le marché de l’électrique avec Tesla, l’américain reculant de 39,6 %. Outre l’image dégradée de la marque avec les frasques d’Elon Musk, le passage de relais entre ancien et nouveau Model Y complique les choses.
D’autres s’en sortent toutefois bien, grâce à des lancements réussis. C’est évidemment le cas de Renault, en hausse de 18,2 % sur le marché de l’électrique grâce à la R5. Audi s’envole avec l’arrivée du Q6 e-tron, Skoda avec l’Elroq…
Les constructeurs ne sont quand même pas aidés par le flou qui entoure régulièrement le bonus écologique, entre les véhicules qui sont bloqués le temps d’avoir leur éco-score et les règles fluctuantes qui peuvent pousser les clients à attendre.
Les marques espèrent une relance du marché de l’électrique avec la mise en place d’une nouvelle formule du bonus le 1er juillet, sous forme de coup de pouce CEE, et surtout le retour du leasing social en septembre.
La suite de votre contenu après cette annonce
Le meilleur d'Automobile Propre, dans votre boite mail !
Découvrez nos thématiques voiture électrique, voiture hybride, équipements & services et bien d’autres
S'inscrire gratuitement