
Alors qu’elle s’apprête à lancer ses premiers véhicules, Rivian se lance dans la fabrication de batteries solides. Une volonté affichée par une série de recrutements émanant de l’entreprise.
Les batteries à électrolyte solide continuent de diviser le milieu de la voiture électrique. Les constructeurs continuent d’y voir un énorme potentiel, sans savoir pour autant comment en tirer le maximum. Alors que Fisker vient d’annoncer avoir abandonné ses recherches sur cette technologie, Rivian se lance officiellement dans l’aventure. La start-up récemment introduite en bourse va en effet mener ses propres recherches sur le sujet. Ce sont plusieurs annonces de recrutement en ligne qui confirment cela.
Sur la page de recherche d’employés de son site officiel, six postes ont fait leur apparition. Les six portent la mention « batterie solide » dans leur intitulé. Rivian recherche notamment des ingénieurs et des managers pour encadrer le projet.
Les descriptions des postes sont également très claires quant à la volonté de la jeune marque de développer ses batteries solides. On y apprend que ses équipes veulent « développer la prochaine génération de batteries pour Rivian ».
De plus, les managers devront « travailler avec des partenaires technologiques pour définir et concevoir des lignes de production de cellules de batteries solides ». Tout reste à faire pour Rivian, face à cette technologie qui porte de nombreux espoirs. Elle s’avère en effet très difficile à concrétiser, comme on a pu le voir avec Fisker, qui avait pourtant bien avancé son projet.
On s’en fiche un peu que Fisker n’ai pas réussi pour X raisons , donc dans votre article si je comprends bien Rivian se lance mais à tort parce que Fisker n’a pas réussi … je doute qu’il y ai qu’une société de techno et batterie qui bosse sur ce genre de batterie . Oubliez simplement Fisker qui n’est qu’une petite société dans ce monde . N’en faite pas un exemple merci
« Fisker, qui avait pourtant bien avancé son projet. » Je ne prendrai pas pour argent comptant les déclaration de Fisker. Ils n’en sont pas à leur première déclaration extra-optimiste. Ne pas oublier que Fisker s’est lancé presque en même temps que Tesla et avait pour lui l’étiquette « longue expérience dans l’automobile ». Quand on voit le parcours des deux entreprises on se dit que Fisker annonce beaucoup trop pour livrer trop peu
Il y a une coquille sur la première phrase « Rivian se lancer ». Moi pas comprendre. ;-)
Histoire de doucher quelques rêves :
– fisker n’a jamais été prêt, fisker était loin (techno céramique) puis fisker s’est cru prêt grâce au vol de données chez QuantumScape.
Une fois pris dans la main dans le pot à confiture, ils ont réglé 750 000$ en cash à QS et du laisser tomber le projet (tu m’étonnes)
https://www.hebergementwebs.com/transport/fisker-a-tranquillement-regle-un-secret-commercial-avec-une-societe-de-batteries-soutenue-par-vw
ils l’ont ensuite joué grand seigneur « on était à 90% mais les 10 derniers % sont les pires … »
– clairement le niveau de chimie requis n’est plus du niveau d’un petit constructeur, je ne vois pas par quel miracle Rivian pourrait trouver la recette, sans compter que les grandes pistes de base vers les différentes solutions, car il y en a, sont bloquées par brevet.
Du coups Rivian doit magiquement trouver seul une piste alternative depuis le début puis l’amener au niveau de densité énergétique du Li-Ion (ou mieux) .
Perso je n’y crois pas une seconde. La solution viendra, mais soit directement de labo privés/startup qui y bossent depuis des années, soit d’une rupture tech provenant de labos publics / semi privés « costauds » type MIT, CEA et équivalents de chaque pays, mais pas de Rivian et de son équipe virtuelle
J’ai un peu de mal avec les constructeurs auto qui pensent créer eux-même leur chimie de batterie… Je ne suis pas sur que Rivian ait la même force de frappe en terme de recherche que Panasonic, CATL, SKI, ou LG, ni l’expérience de décennies de R&D. C’est un peu pour ça que l’industrie automobile fonctionne largement via les sous-traitant, d’ailleurs…