Le mariage inattendu entre Rivian et Mercedes aura à peine duré trois mois. Finalement, la start-up américaine préfère désormais ne pas mener plus loin les discussions pour se recentrer sur d'autres sujets jugés plus importants.

Annoncé début septembre, l’accord entre Rivian et Mercedes avait pris tout le monde de court. Et il a finalement tourné tout aussi court puisque Rivian a décidé de mettre fin aux discussions. Rappelons que l’accord, qui n’était pour le moment qu’un protocole d’accord préliminaire et non engageant, prévoyait la production dans une usine commune d’utilitaires électriques, sur les deux plateformes Mercedes (Van.EA) et Rivian et pour les deux marques. En réalité, aucun partage de plateforme ou modèle n’était envisagé à ce stade, il s’agissait uniquement d’un partage d’outil industriel.

Dans sa communication, Rivian indique préférer concentrer ses efforts sur les voitures particulières et sur les activités existantes en véhicules utilitaires à court-terme. On peut y comprendre que la start-up américaine n’envisage plus à court terme une entrée sur le marché européen de l’utilitaire et préfère garder cette activité pour l’Amérique du Nord.

Concernant l’arrivée de ses véhicules particuliers en Europe, Rivian n’a pour le moment communiqué aucune date. Des rumeurs persistantes ont fait état d’une volonté d’implanter une usine sur notre continent, mais ne se sont jamais concrétisées. Ici aussi, la priorité semble être de stabiliser le développement, les ventes, la production et les finances en Amérique du Nord.

De son côté, Mercedes souligne que la décision de Rivian n’aura pas d’impact sur le développement de son usine de Jawor en Pologne, destinée à produire justement des utilitaires électriques.

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