
La fonctionnalité eco-routes de Google Maps porte ses fruits et aurait permis d’économiser plus d'un million de tonnes de CO2.
Pour rendre la planète et les déplacements plus propres, Google a introduit la fonction éco-routes à son système de navigation via l’application Maps. Grace à une importante compilation de données collectées et des algorithmes puissants, le système est capable de trouver le chemin le plus économe en énergie, et donc moins polluant, s’il ne rallonge pas déraisonnablement le temps de trajet.
Les promesses sont tenues par le dispositif, comme nous en avons déjà fait l’expérience lors d’un test complet. Et si nous avions fait le choix d’un véhicule électrique pour ce reportage (plus précisément un Skoda Enyaq iV 80), la fonction prend aussi en compte les spécificités de chaque motorisation, telles que la meilleure efficience des diesels sur les voies rapides, ou celle des hybrides à basse vitesse.
La route est encore longue pour Google Maps
A ce jour, la société américaine dresse un nouveau bilan sur son dispositif. D’après ses données, la fonctionnalité aurait permis d’économiser 1,2 million de tonnes de CO2 à travers le monde, depuis son introduction initiale aux Etats-Unis en 2021. D’après les statistiques, cela représenterait l’équivalent des émissions de 250 000 voitures thermiques en un an d’utilisation.
Une belle performance, que certains n’oublient pas toutefois d’édulcorer. C’est le cas de The Verge, qui rappelle que l’entreprise a émis plus de 10 millions de tonnes de CO2 en 2022 avec ses différentes activités !
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Sait on le % de personne qui prennent ce parcours éco plutôt que le plus rapide?
Toute idée permettant de diminuer les émissions CO2 (entre autres polluants…) est la bienvenue, parmi lesquelles raccourcir la longueur des trajets et diminuer sa vitesse de croisière (même légèrement, par exemple de 130 à 125 ou 120).
Après, quand une entreprise s’auto-encense sur des résultats pour l’instant invérifiés, je reste prudent, pour ne pas dire méfiant…
Mais ce n’est pas au point !
Par défaut, de chez moi à chez mes enfants étudiants à Rennes, 18 km de départementale puis la 4 voies : 61km – 45 à 50 min
d’après google map, et le GPS du ENiro le trajet devrait nécessiter 48 min et faire 78 km, intégralement sur voie rapide
On en revient au « cycle de vie » : d’un côté l’utilisateur réduit ses émissions et ce pourrait être tangible… D’un autre, Google augmente les siennes pour calculer le meilleur trajet, et là, c’est la boîte noire. Finalement, est-ce qu’il y a un bénéfice du point de vue de la planète et de combien ?
🤔💭
Je viens de tester sur un parcourt que je fais assez réguliérement.
Avec autoroute, 215 km 2h15
Sans, 180 km 2h52
Je fais sans autoroute, 169 km 2h30 +/- 5 mn.
Conclusion, sur des parcours fréquents il faut tester afin de trouver son chemin.
Peut être que l’étude a été faite aux USA, mais en France j’ai l’impression que c’est pas au point.
Les itinéraires « eco » font souvent passer par des axes plus lent, et quand je mets maps sur des trajets que je connais, l’itninéraire « eco » c’était souvent pour me faire passer sur des routes avec des feux tricolores, des ralentisseurs. Et il me proposait ces trajets quand j’étais en voiture diesel. Les pire trajets pour un VT. En VE on est moins impactés par les trajets en ville mais on est quand même une minorité sur la route.
Par rapport au milliard de voiture en circulation, ca reste marginal mais tout gain ou amélioration est bon à prendre et mérite d’être encouragé !
je me demande toujours pourquoi ils ne donnent pas (ou ne veulent pas! ) donner le prix des autoroutes ??? d’autres le font!
sinon dommage qu’ils « sabotent » waze …