NAMX HUV

NAMX a finalement décidé d'équiper son crossover d'un moteur à combustion interne d'hydrogène. Mais la start-up souhaite conserver son principe de capsules d'hydrogène.

Quelques mois après les difficultés d’Hopium, un autre constructeur défenseur de la pile à combustible opère un sérieux virage. NAMX, qui avait présenté son crossover HUV, au salon de Paris en octobre 2022 a tout simplement choisi d’abandonner cette technologie. Les justifications sont nombreuses : coût, matériaux rares, pureté de l’hydrogène…

Néanmoins, NAMX ne tourne pas le dos à l’hydrogène, et donc à son concept de base, la distribution de capsules d’hydrogène. La pile à combustible est remplacée par un moteur à combustion d’hydrogène. Et puisque la marque vise le haut de gamme, il s’agit d’un V8, conçu par Solution F, désormais intégré au groupe GCK (Green Corp Konnection, groupe fondé par Guerlain Chicherit).

Dans l’opération, les performances annoncées en 2022 vont inévitablement évoluer. La start-up évoquait alors 300 ch pour le modèle deux roues motrices (propulsion) et 550 ch pour la version avec deux moteurs électriques et transmission intégrale. Ici, le V8 développera 612 ch. Il a déjà été dévoilé par Solution F à bord de la sportive Foenix H2. On devrait aussi le retrouver le mois prochain au CES de Las Vegas sous le capot d’un Jeep Grand Cherokee.

En revanche, le concept d’alimentation par capsule d’hydrogène est préservé. Le NAMX HUV, dont la conception se poursuit avec Pininfarina, est doté d’un réservoir principal, complété par six capsules. Le premier offrait 500 km d’autonomie, chaque capsule en ajoutant 50. Ici aussi, les chiffres devraient évoluer. Le modèle économique de NAMX repose à la fois sur la vente des véhicules, mais aussi la vente des capsules qui seraient disponibles dans des distributeurs automatiques.

NAMX annonce vouloir présenter un prototype roulant d’ici à la fin de l’année 2024.