Toyota a identifié les marchés qu'il veut privilégier pour ses voitures à hydrogène. L'Europe et la Chine, qui veulent miser sur cette technologie, sont concernées.

Initialement, Toyota voulait mettre la priorité sur l’Amérique du Nord pour sa stratégie sur l’hydrogène. Mais, avec l’évolution du marché et des politiques locales, la marque a décidé de changer de priorités.

Les deux générations de Toyota Mirai, le véhicule à hydrogène du constructeur, n’ont pas eu de succès aux USA. Et à l’échelle mondiale, les 3 900 Mirai vendues en 2022 font pâle figure face aux 9,5 millions de véhicules qu’a écoulé la firme.

Désormais, Toyota espère vendre sa technologie à hydrogène en Europe et en Chine. Les investissements que souhaite faire l’Europe sur l’hydrogène semblent avoir convaincu le constructeur.

Un des objectifs de ce changement stratégique est aussi de réduire les coûts, puisque la Mirai vaut pour le moment 80 000 euros. Mais, selon le constructeur, il rentrera dans ses frais avec la voiture à hydrogène lorsqu’il atteindra 10 000 unités par an.

Son prochain concept à hydrogène devrait aussi aider à atteindre cette rentabilité. Toyota l’annonce en effet 50 % moins cher à produire, et 20 % plus efficient. Néanmoins, il n’arrivera qu’en 2026, et il faudra aussi que l’infrastructure de recharge soit prête, ce qui n’est pas le cas actuellement.

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