
Si les ventes de voitures électriques progressent faiblement en France, les véhicules hybrides ont doublé leur part de marché en un an.
En raison du couvre-feu pour lutter contre la Covid-19, le marché automobile a de nouveau baissé. Avec 132 637 unités écoulées en février 2021, les immatriculations de voitures particulières en France ont reculé de 20,9 % par rapport à février 2020.
Selon les données communiquées par le CCFA, le succès revient aux voitures hybrides. Représentant 22,8 % du marché, celles-ci totalisent plus de 30 000 immatriculations. Elles viennent presque titiller le diesel qui représente moins de 25 % des véhicules neufs écoulés.
Alors que les hybrides « simples » constituent 16 % des ventes, les voitures hybrides rechargeables s’accaparent 6,8 % du marché. Avec plus de 9 000 exemplaires écoulés, elles dépassent une nouvelle fois les immatriculations de voitures 100 % électriques.
L’électrique en hausse par rapport à janvier
Avec 8 426 unités écoulées, le bilan de février 2021 des voitures électriques est inférieur à celui observé en 2020 (9 451).
Il faudra surveiller les ventes par modèle, encore inconnues à ce jour. La Peugeot e-208 avait détrôné la Renault ZOE en janvier. Nous savons seulement que cette dernière a recueilli 1 074 unités en février, tandis que la Tesla Model 3 a dépassé 1 000 exemplaires.

Immatriculations et parts de marché des voitures en France en février 2021, par type de motorisation (Source : CCFA)
Pour les gens qui ne comprennent pas le phénomène hybride rechargeable, il suffit de se pencher sur qu’est ce qui manque à la VE ou plutôt quels sont les prérequis pour avoir une bonne expérience avec une VE:
Avoir sa propre place de parking électrifié
Tant qu’il y aura ce prérequis, la voiture électrique sera dans l’ombre du PHEV. Surtout que recharger en dehors du domicile revient aussi chère que faire de l’essence donc sans sa place de parking électrifié, l’automobiliste perd l’avantage de rouler moins chère et a l’inconvénient d’attendre une heure pour recharger a un point de charge.
Les hybrides simple sont diesel, electriques, méthan ou GPL. Mais portent mal leurs nom car l’électrisité n’est pas une energie primaire. D’ici 3 ans touts les vehicules thermiques seront a recuperation électrique (hybride simple).
Les donnés sont normalent toujours disponible avec mention de énergie primaire, pourquoi ne pas la donner? Cela permetrerait de voir l’évolution diesel/essence réelle.
Au faite merci pour le tableau, c’est plus comprehensible que le valeurs dans le texte qui perdent un peut de leur utilité.
Plus que l’autonomie c’est la recharge qui est anxiogène.
Avec une hybride, l’utilisateur a le choix, soit courir après une borne de recharge qui fonctionne et attendre, soit faire le plein dans une station en 5 minutes et reprendre la route.
Les ventes de VE France étaient ces derniers mois x 3 vs N-1.
Sur ce début d’année 2021, on est plutôt à – 25% : la dynamique en a pris un coup.
Et que dire de la ZOE à 2 100 unités sur janv fév 2021 vs 8 400 l’an passé ?
Ce sont peut-être les volumes de fin d’année à écouler. Ou pas.
Les hybrides rechargeables s’installent maintenant devant les VE. A tous ceux qui persistent à dire que l’autonomie n’est pas un vrai problème, ceci est un démenti clair et net. Si les clients préfèrent acheter un PHEV plutôt qu’un pur VE, alors même qu’en prix net on est souvent plus cher, ceci tient essentiellement à deux raisons (hormis gros rouleur quotidien, mais ceux-là sont encore pour la plupart restés au diesel):
– l’angoisse de ne pas pouvoir voyager confortablement sur les quelques longs trajets annuels
– le choix: l’offre en PHEV étant plus nombreuse, et surtout touchant toutes les catégories (hors petite citadine pour des raisons d’encombrement et de coût). On attend toujours de vraies berlines compactes (parc que la e-C4,… bof) et des breaks en VE.