
Trois constructeurs de poids lourd ont signé un protocole d’accord pour le développement d’un réseau de charge rapide en Europe.
Un protocole d’accord a été signé entre Volvo Group, Daimler Truck, propriétaire de Mercedes, et Traton, filiale du groupe Volkswagen. Celui-ci vise à développer et exploiter un réseau de recharge rapide pour les camions et les autocars électriques. Il donnera naissance à une co-entreprise dont la forme pourrait être semblable à celle de Ionity.
Basée à Amsterdam, cette entreprise commune sera détenue à parts égales entre chacune des entreprises signataires. Son activité débutera en 2022, après la signature de l’accord final prévu à la fin de l’année. L’investissement total des trois partenaires s’élève à 500 millions d’euros. L’objectif est de déployer 1 700 points de recharge en Europe. Ils seront installés à proximité des autoroutes ainsi que dans des centres routiers. Ces nouvelles stations de recharge utiliseront exclusivement de l’énergie verte.
Les normes et les puissances délivrées restent inconnues pour le moment. L’extension future du réseau passera aussi par l’arrivée de nouveaux partenaires et dépendra de l’implication des gouvernements européens.
Impossible en effet de développer une logistique de distribution propre sans placer des stations de recharge vraiment adaptées aux formats gloutons ! Il serait d’ailleurs judicieux qu’une norme internationale voit le jour aussitôt que possible pour assurer la compatibilité.
C’est un obstacle de taille qui sera peut être enfin levé dans la perspective de la réduction de l’impact du transport routier.
Reste à voir la répartition géographique, car si c’est comme en auto ou 80% des bornes européennes sont sur trois pays, la traversée de l’Europe va être très très longue pour les marchandises.
Et comme d’habitude la coentreprise sera basée aux Pays-Bas, on ne sait pas pourquoi. C’est sûrement un hasard si ce pays est aussi un paradis fiscal pour les entreprises de l’UE.
On pourrait même dire que Stellantis et Renault-Nissan-Mitsu sont tous des constructeurs automobiles néerlandais!
a mettre en parallèle avec le désengagement de Daimler et volvo en faveur d’une initiative minimale externe et l’abandon de Scania coté hydrogène.
Voilà maintenant les trois larrons qui nous plantent le réseau de bornes électriques « camion » pour un demi-milliard d’euros.
même en mobilité lourde, c’est clairement la batterie qui est en train de s’imposer, et je note la logique de noyautage des centres routiers.
On notera aussi la disproportion germanique dans le groupe, comme pour Ionity, et l’absence habituelle des français de toute initiative semblable.