
La première gigafactory du Royaume-Uni sera construite sur le site d'une ancienne base de la RAF
La startup Britishvolt projette la construction d’une gigafactory sur le sol gallois. Une première pour le Royaume-Uni qui ne dispose que d'une très faible capacité de production de cellules pour batteries.
Nous savons que l’Europe et ses constructeurs automobiles s’organisent pour réduire leur dépendance aux fabricants asiatiques de cellules lithium ion. L’airbus des batteries est lancé et les projets de nouvelles usines se multiplient sur le continent. Mais depuis le Brexit, le Royaume Uni est hors course et ses constructeurs craignent des difficultés d’approvisionnement en cellules. Conscient de la transition irréversible du secteur vers l’électromobilité, le gouvernement de Boris Johnson veut éviter un bain de sang social et a dès lors appelé de ses vœux l’établissement sur le sol britannique d’une gigafactory semblable à celle de Tesla au Nevada. Le pays ne dispose en effet que d’une très faible capacité de production de cellules à Sunderland (1,9 GWh) ou l’entreprise AESC fabrique les batteries de la Nissan Leaf.
Cette volonté a mené à la création en décembre dernier de Britishvolt, une startup qui espère lever 1,2 milliards de livres sterling pour la construction d’une usine de cellules dont la capacité, à terme, devrait atteindre 30 GWh. Outre des investissements privés et des subsides gouvernementaux, Orral Nadjari, son CEO, espère l’introduction de son entreprise à la Bourse de Londres au cours du premier trimestre 2021.
Le planning prévoit déjà le lancement du chantier de construction de l’usine au printemps de l’année prochaine. Des négociations menées avec le gouvernement gallois ont débouché sur la signature d’un protocole d’accord et d’un bail pour l’implanter sur le site d’une ancienne base de la Royal Air Force située à Bro Tathan dans le sud du Pays de Galles. Il est prévu d’y créer 3.500 emplois d’ici 2027. Une aubaine pour cette région qui vient d’encaisser un coup dur : la récente décision prise par Ford de fermer son usine de moteurs de Bridgend, une ville située à moins de 20 kilomètres de là.
Une première phase de production de cellules devrait être lancée en 2023 avec une capacité initiale de 10 GWh permettant la fabrication de packs de batteries pour au moins 100.000 véhicules.
Les plans prévoient aussi la construction d’une centrale photovoltaïque de 200 MW, laquelle fournira de l’électricité verte à l’usine et permettra ainsi de réduire fortement l’empreinte environnementale de la fabrication des batteries.
C’est probablement un projet désespéré des hautes sphères Britanniques pour conserver des lignes d’assemblages automobiles sur son territoire.
Avec la mutation de l’industrie automobile vers l’électrification, la réduction des coûts nécessaire passera par un regroupement des usines de productions, et une uniformisation des plateformes pour plusieurs constructeurs sur un même segment.
Tout ça ne plaide pas en faveur de la Grande Bretagne qui ne pourra pas se permettre des aller et retours avec l’Europe et les taxes à chaque passage de la frontière.
Vouloir faire cavalier seul va couter très cher aux britanniques qui n’ont pas la taille critique comme les USA ou la Chine pour faire face à la mondialisation économique.
Bref, je ne mettrai pas une £ dans le capital de cette nouvelle gigafactory mort-née.
L’industrie automobile britannique…
Vous voulez dire les constructeurs étrangers implanté au royaume-uni (Nissan, vauxhall)
L’industrie automobile anglaise ça se résume à land rover (TATA), jaguar, rolls-royce(BMW) , aston martin (Ford), MG(saic) , bentley (VW) etc..
Bref des filiales de constructeurs étranger et qui ne vendent quasiment qu’en angletterre avec des volumes confidentielles
Il ne reste que 2 constructeurs anglais qui ne sont pas détenu par des étrangers.
Et pouquoi utiliser ce terme de « gigafactory » , c’était trop compliqué d’écrire usine de batterie.
Quand on lit le titre, on comprend que Tesla va construire une usine en angleterre, ce qui n’est absolument pas le cas.
Quel rapport avec le brexit ?
N’importe quel pays au monde peut installer une usine!!!
3500 emplois dans 7 ans, génial…
La production de panneaux photovoltaiques entre extraction, fusion, traitements chimiques, super écolo, continuons à fermer les yeux.
Daimler va d’arrêter la fabrication des Smart en Moselle et sera remplacée par la fabrication de 4×4 diesel, qui s’y oppose ?
Faire une usine de batterie, c’est bien. Mais pour vendre à qui et sur la base de quelle technologie? Créer l’offre sans besoin identifié est surprenant.