
Pollution sur Grenoble - Rina Sergeeva (Flickr)
C'est une tendance qui séduit de plus en plus de villes face à l'enjeu sanitaire de la pollution de l'air : interdire la circulation des véhicules les plus polluants. Après Paris et Rome, Grenoble s'engage dans cette direction. Des restrictions qui ne concerneront que les poids-lourds et utilitaires dans un premier temps.
Régulièrement confrontée à des épisodes de pollution, Grenoble prend logiquement des mesures pour améliorer sa qualité de l’air. Avec neuf autre communes de la métropole, la capitale Alpine a présenté jeudi un plan d’interdiction échelonné des poids-lourds et utilitaires diesel et essence les plus polluants. Des restrictions définitives de circulation qui entreront en vigueur dès 2019 pour les véhicules portant la vignette Crit’air « 5 ». En 2020, ce sera au tour des véhicules estampillés « 4 », puis « 3 » en 2022 et enfin « 2 » en 2025.
Les véhicules concernés ne pourront plus circuler dans la zone de circulation restreinte (ZCR), mise en place depuis le 1er janvier 2017 sur un périmètre élargi du centre-ville de Grenoble. Une zone qui sera étendue à huit autres agglomérations en 2019. Le maire EELV de Grenoble Eric Piolle souhaite même aller au-delà avec « l’éviction de tous les diesel à terme d’ici 2030 ». Une date ambitieuse, dix ans avant l’interdiction des véhicules thermiques annoncée par le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.
BOSH se vante d’être arrivé pour les Diesels à une réduction de pollution DIX FOIS MOINDRE que les véhicules actuels, grâce à une solution inédite ! On veut bien voir, sans préjuger de trucages de plus…
https://www.usinenouvelle.com/article/bosch-croit-en-une-nouvelle-solution-miracle-pour-sauver-le-diesel.N685974
Intéressant de voir que les utilitaires sont inclus dans les restrictions, alors que généralement ils sont exemptés
Qu’est-ce qui prouve que la pollution provient majoritairement des VT ? Quelle solution pour les transporteurs en transit ?
Le manichéisme de certains commentaires est lamentable. entre ceux qui trouvent que c’est trop et ceux qui disent que c’est trop peu, on n’est jamais content.
Encourageons Grenoble dans cette bonne voie. sans une dose de contrainte, rien ne peut bouger. Et tant pis si cela dérange les immobilistes de la mobilité sale.
Il y a un gros problème specifique aux villes situées dans des vallées . Grenoble ajoute sa taille alors je comprends qu’il faille aller plus vite . La fumée que degage tous ces vehicules a quoi s’ajoute aussi celui du chauffage donnent lieux souvent à des photos qu’on penserait issus de « Blade runner »
Comment équiper habitants et entreprises en VE alors que les prix sont encore si élévés ?
S’il n’y a aucun contrôle comme à Paris où les diesel soit disant interdit continuent à rouler impunément ça ne sert pas à grand chose
Il n’y a rien de trompeur et les Grenoblois n’en seront aucunement gênés. Apprenez à lire et surtout comprendre l’information.
Bonne initiative
http://www.airparif.fr/calculateur-emissions/
Pour 100 km pour avoir des valeurs significatives :
– 2 roues CRIT’AIR 1 (EURO 4) : 1,9 g de particules PM10 et 6,2 g d’oxydes d’azote
– VE : 2,69 g de PM10
– VT essence CRIT’AIR 1 : 2,74 g de particules PM10 et 4,1 g d’oxydes d’azote
– VT essence hy CRIT’AIR 1 : 2,69 g de particules PM10 et 2,7 g d’oxydes d’azote
– VT essence CRIT’AIR 2 : 2,7 g de particules PM10 et 7,5 g d’oxydes d’azote
– VT essence hy CRIT’AIR 2 : 2,67 g de particules PM10 et 4,9 g d’oxydes d’azote
– VT essence CRIT’AIR 3 : 2,76 g de particules PM10 et 19,5 g d’oxydes d’azote
– VT essence hy CRIT’AIR 3 : 2,7 g de particules PM10 et 12,9 g d’oxydes d’azote
– VT gazole hy CRIT’AIR 2 : 2,76 g de particules PM10 et 34,7 g d’oxydes d’azote
– VT gazole CRIT’AIR 2 : 2,86 g de particules PM10 et 52,6 g d’oxydes d’azote
– 2 roues CRIT’AIR 2 : 5,28 g de particules PM10 et 16,9 g d’oxydes d’azote
Les facteurs d’émissions sont issus de la méthodologie COPERT 4v11.3
Mais rien sur les 2 roues qui sont pourtant très polluants avec leur décalage de mise en application des normes (EURO 4 pour ceux mis en service actuellement).
Autant les premières mesures sont justifiées, autant l’interdiction des seuls véhicules thermiques n’est pas justifiée. Et un recours du fait d’une décision insuffisamment justifiée amènera inévitablement à une annulation de la décision. On peut espérer que d’ici là les certificats CRIT’AIR prennent en compte la réalité et donc la totalité des polluants liés aux véhicules.
Les Grenoblois mangerons des cailloux, et feront eux mêmes tour leurs travaux, car autant que je le sache il n’y a encore dans aucune ville de France une majorité de camionnettes, camions, engins de travaux publiques à propulsion électrique.
Avant l’utopie soyons pratiques, il suffit de voire le bordel Parisien (vélib, autolib, voies sur berge) pour ce rendre compte que faute de véhicules électriques de tout types à un prix abordable, et d’un unique système de recharge payé par carte bancaire ce n’est pas demain que la suppression de tout les VT aura lieu.
L’article est trompeur, car l’interdiction de TOUS les thermiques (Diesel ET Essence), n’aura pas lieu en 2019.
Pourtant il serait utile d’accélérer leur totale interdiction, quel que soi tl’age quand on s’apeçcoit que les + récents au lieu des NOX des anciens, envoient des particules ultra fines encore plus dangereuses.
Donc le seule solution est de proscrire TOUS les thermiques sur un petit périmètre dès 2019, en l’élargissant année après année sur un périmètre de + en + large, pour permettre l’adaptation.