
Une association entre Elaphe et McLaren va travailler sur un nouveau moteur-roue. Celui-ci devrait apporter davantage d'efficience au produit déjà existant.
Elaphe s’est fait connaître ces dernières années pour son moteur-roue électrique. On le trouve notamment dans l’Aptera, une voiture ultralégère au design très original. C’est également cette technologie qui équipe le pick-up électrique de Lordstown, nommé Endurance. La Lightyear 0 solaire, qui va tirer sa référence, embarque, elle aussi, les produits d’Elaphe.
Mais le fournisseur n’a pas dit son dernier mot et veut faire progresser son moteur-roue. C’est pour cela que l’entreprise a passé un accord avec McLaren Applied Technologies. Les deux entités promettent une technologie « hautement efficiente et hyper réactive ».
Le choix de McLaren Applied comme partenaire n’a rien de surprenant, tant le pedigree de l’entreprise parle pour lui. Il s’agit d’une ancienne branche du groupe McLaren, qui court actuellement en F1, en Formule E et en Extreme E.
Mais surtout, McLaren Applied produit depuis 2014 les batteries des Formule E électriques. En effet, il s’agit de pièces standards, et la firme anglaise en est le fournisseur exclusif.
L’objectif est d’intégrer au système d’Elaphe le tout dernier onduleur au carbure de silicium de McLaren, nommé IPG5. Son architecture 800 V permet d’envisager davantage de puissance, puisqu’il peut alimenter des moteurs à la puissance allant jusqu’à 350 kW.
Effectivement, ce concept de moteur intégré à la roue semblait être intéressant, mais n’a pas vraiment percé auprès des constructeurs. Déjà sûrement par son coût global plus élevé, car il faut un onduleur de puissance pour chaque moteur, avec des liaisons électriques et de refroidissements, sur un moyeu de roue soumis à de fortes sollicitations mécaniques et thermiques avec le disque de frein pas très loin. Tout çà pour remplacer un simple cardan allant au réducteur différentiel, éléments mécaniques fabriqués en masse dans le milieu automobile. De plus, ces moteurs sont des moteurs « couples » et doivent avoir des rotors multipolaires de fort diamètre. Niveau quantité d’aimant (x 2 par essieu), je ne suis pas sûr que cela soit compétitif vs le moteur à cardans.
La Bagnole de Kilow devrait utiliser des moteur-roues de Slovénie … donc d’Elaphe
à terme , réduction des couts pour ve pas chers, et utilitaires j’y crois.
Au premier nid de poule, les vacances sont terminées
J’ai du mal à voir l’avantage du moteur-roue : on augmente les masses non suspendues, il faut créer une fonction « differentiel electronique »… Certes on élimine le differentiel mécanique et la transmission, mais les machines à flux axial type Hallbach n’etant pas connues pour leur performances couple/masse ebourrifantes, je ne suis pas certain qu’il y ait un gain global…
Précision, ce sera des moteurs à flux axiaux, ce qui résoud en partie la question de l’encombrement et améliore le sujet du poids non suspendu.
McLaren a de l’expérience sur ce sujet car il intègre ce genre de moteur dans sa cinématique hybride.
Je me rappelle du concept Active Wheel de Michelin en 2016. c’était intéressent mais apparemment trop en avance sur son temps. En plus d’intégrer moteur et frein, il y avais aussi la suspension !
La Generation 1 de Formula e (2014 à 2018) avait des batteries fournies par Williams Advanced Engineering. McLaren Applied fournissait les batteries de la Generation 2 de 2019 à 2022. Williams Advance Engineering fournit à nouveau les batterie de la Generation 3 en 2023.
On ne voit pas beaucoup de voiture électrique de série suivre la voie du très très petit moteur électrique mais implémenté dans les 4 roues. (Pas un seul des constructeurs auto ne s’est penché sur ce genre de « motorisation » ?)
Je me demande pourquoi ? C’est plus cher à usiner ?