Better place Israel

Better Place a annoncé qu'il se retirait du marché nord-américain. Son système de stations d'échanges de batteries peine toujours à se développer.

On le sait depuis plusieurs mois : Better Place est en difficultés. Le business-model proposé par l’entreprise ne séduit pas les automobilistes.

Le système, avec entre autre l’échange de batteries, s’avère trop compliqué à mettre en place et trop onéreux. D’autant que les constructeurs ne se pressent pas pour proposer des voitures adaptées à l’échange simple et rapide des batteries. Seul Renault a suivi, avec la Fluence, participant également au financement de l’installation de stations d’échange.

Aujourd’hui, l’entreprise quitte donc le marché nord-américain, après le marché australien. Son PDG, Dan Cohen, affirme que Better Place va désormais se concentrer sur le Danemark et l’Israël, où le système de stations d’échange est bien implanté. Mais même là, des difficultés subsistent… Il semblerait en effet que les 24 stations israëliennes n’aient pas assez de clients.

L’idée des stations d’échange a peut-être fait son temps… même s’il a marqué les esprits.