
Better Place a annoncé qu'il se retirait du marché nord-américain. Son système de stations d'échanges de batteries peine toujours à se développer.
On le sait depuis plusieurs mois : Better Place est en difficultés. Le business-model proposé par l’entreprise ne séduit pas les automobilistes.
Le système, avec entre autre l’échange de batteries, s’avère trop compliqué à mettre en place et trop onéreux. D’autant que les constructeurs ne se pressent pas pour proposer des voitures adaptées à l’échange simple et rapide des batteries. Seul Renault a suivi, avec la Fluence, participant également au financement de l’installation de stations d’échange.
Aujourd’hui, l’entreprise quitte donc le marché nord-américain, après le marché australien. Son PDG, Dan Cohen, affirme que Better Place va désormais se concentrer sur le Danemark et l’Israël, où le système de stations d’échange est bien implanté. Mais même là, des difficultés subsistent… Il semblerait en effet que les 24 stations israëliennes n’aient pas assez de clients.
L’idée des stations d’échange a peut-être fait son temps… même s’il a marqué les esprits.
Better Place ne peut pas fonctionner, ce n’est pas « parce que les utilisateurs ne sont pas motivés », c’est mathématique!!!!
Pour que Better Place fonctionne, il faudrait, pour chaque voiture qui roule, une batterie en charge. Quel est le problème qui bloque le développement de la voiture électrique? Le prix de la batterie (on l’a vu, l’autonomie n’est pas le problème principal, quand PSA a bradé les Ion/C0, elles se sont vendues, avec leur peu d’autonomie).
Si on veut un Better Place fonctionnel, il faut vendre (ou louer, évidemment) deux batteries par véhicule.
Une fois cette équation posée, il n’est pas étonnant de constater que le système ne marche pas.
@jumper: justement je suis d’accord sur ce principe, mais on nous ment en nous disant qu’il faut un nouveau compteur pour faire cela.
D’ailleurs, ce n’est pas le compteur qui gère le rythme des heure creuse ou pleine, en réalité, c’est un relais récepteur CPL externe qui intercepte un signal transmit sur la ligne par EDF (eh oui, il y’a plus de 30 ans de cela le CPL existait déjà)… Il suffit à EDF de choisir les plages d’heure creuse dynamiquement au grès de la consommation aulieu de rester sur de plages fixe! Et ce n’est pas le compteur Linky qui vas y changer quelque chose.
Linky arrange surtout EDF (même plus besoin de se déplacer pour couper le compteur d’un mauvais payeur!).
Alors c’est vrai, il y’a l’argument de la telereleve… maintenant en alternative il existe aussi le « relevé confiance » chez ES chez nous, avec lequel c’est l’abonné qui transmet son relevé par internet…avec un contrôle de l’agent si jamais le relevé est suspect!
Le système Better Place ne se développera jamais car le temps de charge des batteries se réduira au fil des ans.
3 fluence par jour vendues en Israël ca me semble pas mal, en fait je pense qu’on en est loin.
Un projet comme celui de Better Place ne peut marcher que s’il est soutenue et même piloté par les pouvoirs publique.
L’idée est excellente mais les clients ne suivent pas. L’électrique ne convainc que lentement, trop lentement
3 fluence par jour vendues en Israël et 1,3 au Danemark
c’est trop maigre pour faire vivre quelques dizaines de stations d’échanges robotisées et amortir la r&d liée.
Dommage : le Danemark a aléatoirement trop d’électricité éolienne et pas assez de consommation (lire des EV) pour la consommer , c’est le seul endroit au monde où les EV ne produisent réellement aucun CO2
Dommage, pourtant sur le papier, ça semblait vraiment intéressant.