Derrière cette question volontairement provocatrice, il y a un constat bien réel : en France, l’an dernier les ventes de voitures électriques et hybrides ont représenté moins de 1,5 % des ventes de voitures particulières. C’est certes trois fois plus qu’en 2010 mais encore loin de ce que l’on peut légitimement attendre de ces technologies pour l’avenir.
1. À qui la faute ?
C’est une des premières questions qui vient à l’esprit. Comment se fait-il qu’en 2013, l’automobile à pétrole continue de régner en maître absolu dans le monde automobile ? Qui sont les coupables de cet archaïsme technologique ?
Cette question, beaucoup se la posent depuis des années. Souvent montrés du doigt, les constructeurs automobiles ont indiscutablement leur part de responsabilité. Mais pas autant que certains se plaisent à le répéter. Car n’oublions pas qu’avant de vendre un produit quel qu’il soit, il faut en face des acheteurs potentiels.
Dans une économie de marché comme la notre, les consommateurs ont donc leur part de responsabilité. En France par exemple, l’offre en SUV diesel est aujourd’hui très supérieure à celle des véhicules hybrides, toutes catégories confondues.
L’état a aussi sa part de responsabilité dans cette affaire. Malgré la mise en place de mesures fiscales visant à encourager les véhicules sobres en carburant (TVTS, bonus-malus écologique, éco-taxe CO2, etc…), il a oublié l’essentiel : l’ajustement de la fiscalité sur les carburants. Celle qui fait que depuis quelques années déjà, la France est tombée dans une situation d’extrême dépendance au gazole qui n’annonce rien bon pour l’avenir…
2. Réconcilier l’automobile avec l’environnement
Renault veut en faire son principal cheval de bataille pour convaincre le plus grand nombre à passer à l’électrique : silencieuse, zéro émission, propre. La voiture électrique, c’est le futur. Reste qu’en attendant, son prix et surtout son autonomie limitée limite sa diffusion à une clientèle qui en a les moyens, en tant que deuxième voiture dans une très grande majorité de cas. Avec une contrainte non des moindres : l’obligation de posséder un garage fermé privatif pour recharger la voiture.
En attendant de pouvoir passer au tout électrique, probable que beaucoup se tournent vers l’hybride : l’obligation de passer à la pompe demeure mais pas celle de gaspiller du carburant pour circuler en ville à la vitesse d’un cycliste. Une solution transitoire donc, qui permet déjà d’économiser quotidiennement des milliers de litre de pétrole aux abords des grandes agglomérations pour rouler à faible allure.
Plus de 10 ans déjà que les propriétaires de Toyota Prius se font cette réflexion à chaque fois qu’ils ont devant eux une voiture non hybride arrêtée au feu rouge, en train de gaspiller inutilement du carburant. À ce sujet, précisons que si beaucoup de constructeurs font valoir des innovations telles que le stop & start, mesures à l’appui, les économies réelles engendrées dans la vraie vie par ce dispositif sont très loin de pouvoir rivaliser avec les meilleurs systèmes hybrides du marché.
3. La fiscalité écologique : le chantier prioritaire des prochaines années
À l’heure où s’ouvre le débat national sur la transition énergétique, comment ne pas s’indigner devant le manque criant de cohérence entre d’un côté, les beaux discours pleins de bonne volonté, et de l’autre, des choix politiques archaïques – fiscalité en tête – qui continuent d’influencer le quotidien de millions de français ?
En ces temps de rigueur budgétaire forcée, ça n’est certainement pas en offrant un énorme bonus écologique en faveur de la voiture électrique que l’Etat pourra offrir au plus grand nombre la possibilité de consommer mieux pour consommer moins. Plutôt que de persévérer dans la démagogie et les vieux remèdes qui se révèlent parfois pires que les maux qu’ils sont supposés combattre, nos décideurs finiront-ils un jour par accepter de changer d’époque en faisant preuve d’audace et de courage ?
Deux ingrédients qui font cruellement défaut aujourd’hui pour inciter les constructeurs automobiles à imaginer des produits et/ou des services qui soient vraiment en phase avec les contraintes de notre époque.
Alors en gros, vous n’y croyez pas à ce rapport.
Je pense aussi que l’auteur a été un peu « orienté » par le CCFA, qui lui, doit avoir des liens avec nos constructeurs nationaux. C’est vrai qu’ils produisent 70% des moteurs dans cette technologie et qu’une campagne anti-diesel, leur ferait beaucoup de mal. Alors, on minimise, on oriente les rapports, et on met un mouchoir devant le pot d’échappement pour faire taire les rumeurs. Même notre cher ministre revient en arrière sur son discours sur le diesel, il est vrai avec Mr Varin juste à côté de lui.
Alors, que croire ?
Le diesel dans nos VP, va-t-il mourir demain ?
Je pense que oui. De par son principe d’auto-allumage à très haute température (800°C), quoiqu’on fasse, il brûlera toujours un peu l’huile de lubrification, générant ces particules, et fera toujours des NOx. On ne pourra pas trop améliorer la source de ces polluants sur cette technologie.
Pour le moteur à essence, lui, il rejette beaucoup moins de particules fines, et pas (ou peu) de NOx car la température de combustion est bien plus basse (450°C). A ce propos, l’injection directe haute pression, n’a rien avoir avec les particules. Elle permet de mieux contrôler la quantité de carburant pour optimiser le rapport stœchiométrique de la combustion idéale. Le seul problème apparu sur ces nouveaux moteurs turbocompressés, est le mode en combustion pauvre (+d’air / – d’essence) et stratifiée, lors de certaines sollicitations du moteur, qui économise effectivement du carburant, mais au détriment des NOx.
Sinon le moteur à allumage commandé a encore un excellent avenir devant lui, et des progrès en perspectives, surtout avec l’alcool et le taux de compression variable. Même en terme de CO², car son rendement atteindra bientôt les 38 à 40%. Voir le moteur à « cycle d’Atkinson » déjà utilisé par Toyota. Pour plus que vous lui adjoignez un moteur électrique, il deviendra meilleur (car il sera plus léger) que son équivalent au gazole, même hybridé. Car effectivement, 120g CO²/km sont obtenus par une consommation de 5.3L/100 d’essence ou 4.6L/100 de gazole. Je suis d’accord avec vous, le gazole émet plus de CO² par litre consommé, mais il est plus énergétique. Tout se joue donc sur le rendement du moteur.
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Sur le même sujet : « le diesel est-il périmé ? »
Concernant les particules diesel, que pensez-vous de ce rapport :
Voir : http://www.ccfa.fr/IMG/pdf/morinparticulesdiesel.pdf
Encore une fois, pourquoi un « son de cloche » et son opposé venant d’un organisme apparemment « sérieux » ? Va-t-on enfin statuer, une fois pour toute, sur ce sujet ?
On n’est pas encore sorti d’auberge !
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Pourquoi les parkings de gare ne pourraient ils êtres gratuits? Pour ma part je pousserais le bouchon encore un peu plus loin en proposant un car wash gratuit à la sortie. Ca c’est sur ca inciterait à prendre le train. Si en plus le parking est équipé de bornes de recharges à un tarif intéressant cela devient vraiment très intéressant. Dans le train aussi, il faut améliorer en augmentant les cadences et en ajoutant des serveuses proposant des croissants et du café. En plus les wagons pourraient être équipé de Wifi ce qui permettrait d’allez sur automobile propre pendant son trajet.
En même temps on peu réduire les interactions négatives de concurrence entre automobile et transport en commun en évitant le grignotage des bandes de circulation par le choix d’un métro ou d’un monorail plutôt qu’un tram. Le métro passe sous la route et le monorail passe au dessus. Dans certains cas des bus pourront être utilisés à condition d’avoir de véritable arrêts dédicacés et non pas de s’arrêter en stop and go en plein sur la chaussée, une méthode destinée à provoquer de fait des embouteillages dont même les bus sont finalement victimes.
Pour le ferroutage, on reprend le système du shuttle, on augmente la vitesse et on augmente la cadence. A 400 Km/h on peut allez de Lilles à Nice en 3 heures. Passer un week-end sur la cote d’azur devient possible.
Ces symbiose voiture transport en commun ne sont que quelques exemples de ce qui est possible et je suis sur que d’autres combinaisons novatrices pourraient encore l’amélioré. Après tout ce qui parait du rêve en 1950 s’est quand même grandement réalisé en 2000. Que l’on pense à la vidéo couleur HD, les smart phones, l’A340 ou l’internet. Rêver de 2050 en 2010 n’est donc pas vain mais au contraire donne des pistes pour trouver des solutions concrètes.
Dire que l’automobile est obsolète demande de nuancé. Pour se déplacer un être biologique, à part passer par une téléprésence, n’a pas beaucoup de choix que de faire appel à un système de translation physique. Un avion ou un train peut fournir cette translation d’un point A à un point B, mais cela devient beaucoup plus compliquer lorsqu’à la fois l’itinéraire doit être flexible et l’heure de départ au libre choix de la personne. Dans ce double cas de figure, l’automobile reste incontournable et même totalement indispensable dans un coin perdu tel qu’illustré sur la photo. Et encore, l’automobile fait déjà la concession de dépendre d’un réseau routier avec les aléas que cela comporte tel qu’illustré par l’enneigement des routes en Normandie. Idéalement, c’est l’hélicoptère qui correspond le mieux au besoin de déplacement totalement flexible et à heure de départ libre (moyennant des conditions de vol passable).
Evidement le coût d’un hélicoptère n’est pas celui d’une voiture et 90% du temps le réseau routier permet un déplacement acceptable (-1% du à l’état des route et -9% du au bouchons prémédités).
La voiture reste donc une bonne solution pleine d’avenir mais elle devra se muer à l’avenir en voiture de plus en plus électrique avec l’éthanol servant de complément pour les plus longues distances. L’électricité devra être de plus en plus renouvelable, l’éthanol cellulosique et le recyclage des matériaux de construction encore plus poussé. A ces conditions de voitures plus vertes et en symbiose plutôt qu’en concurrence avec des autres modes de transports (ferroutage, parking en gare gratuits) la voiture réintégrera pleinement de façon acceptable la société de demain.
tant qu’il y a de l’espoir, il y de la vie !
« je suis Léon, j’ai un gros camion et je vais à Lyon ! » mais un camion bientôt électrique sur les autoroutes ?! magique… chiche… bein, regardez…
http://www.avem.fr/actualite-camions-electriques-scania-et-siemens-s-associent-pour-creer-des-autoroutes-electriques-3955.html
et pourquoi ne l’a t’on pas fait bien avant ?!
Guillaume,
je me demande parfois qui est le plus périmé ?! au moins avec le VE on peut enfin rouler POSITIF toute l’année et quand je te lis, je roule NÉGATIF ! apprend l’économie positive, l’éco2nomie, ça marche tout seul… c’est la méthode éco2uè ! je vais je vais bien on va bien on va bien tout va bien ! à suivre…
PS : la consommation de carburants fossiles baissent depuis 10 ans en France et ça accélère… so watt ?! ne poussons pas trop mémé dans les orties quand même… je trouve que l’on progresse à grands pas, et moins à grands cris d’orfraies !
Pourquoi toujours autant de bagnoles à pétrole ?
1 – le litre de gasoil / essence en euros constant est moins cher en « relatif » qu’il y a 15 ans ; il faut être un peu idiot (comme moi avec ma leaf) pour acheter un VE qui coute de 50 à 100% plus cher que son homologue thermique
2 – les politiciens veulent être ré élus, donc pas d’augmentation du gasoil (malgré des milliers de morts et malades qui sont 100% à la charge de la sécu et donc de nos impôts) et malgré des raffineries françaises à l’économie dévastée par le tout gasoil (ex : pétroplus, des milliards d’euros de gasoil imports, de l’essence vendue à perte etc.
3 – un industriel genre PSA veut garder des moteurs thermiques car il maîtrise plutôt bien et voir partir le filon des entretiens de moteurs diesel ou essence , il n’en veut pas (chute des revenus)
Rappel : tout garage mais surtout Renault / PSA, achète, cher, le papier à facturer, le droit de réparer les autos de la marque etc. Hors un moteur essence / diesel de + de 6 ans est une rente : plein de trucs à changer, réparer etc.
C’est avec l’argument de tu touches au gasoil, je licencie que PSA / Renault maintient le marché du gasoil et des pigeons qui les ont acheté et qui ne veulent pas voir leur capital V. Diesel partir en fumée pour cause de taxes justifiées
Pourquoi aller vers hybride ou électrique où cette rente disparaît ??
de mémoire, à une époque où je suivais Citroën, 10% des bénéfices venaient des pièces détachées (moteur / carrosserie ) lesquelles représentaient 1 à 2% du CA. Rentable les moteurs thermiques !! une vraie vache à lait !
4 – le français moyen (européen moyen, américain moyen etc.) = fainéant intellectuel un zeste abruti par la TV (voir l’excellent http://www.amazon.fr/TV-LOBOTOMIE-v%C3%A9rit%C3%A9-scientifique-t%C3%A9l%C3%A9vision/dp/2315001455 ) Ils en ont rien à faire ; « ne pas toucher à mon pouvoir d’achat ou à mon confort » est leur maxime n°1
voilà pourquoi 98,5% de bagnoles 100% pétrole en France
Qui est écologique? Le type en bonne santé et fainéant qui achète deux voiture, une thermique et une électrique pour tourner autour de sa maison et pour impressionner les voisins les collègues et se vanter sur ce forum d’être écologiste ou le type qui effectue des déplacement de 15 km en vélo et réservant sa voiture thermique pour les déplacements long et important.
Eh beh, je ne peux être plus d’accord.
Personnellement je travail à domicile, et ce choix est en grande partie du pour éviter ce transport quotidien évitable dans ma situation.
Je possède une voiture de collection pour les we, histoire de se faire plaisir et sauvegarder notre patrimoine culturel et technologique. Par contre je ne pourrais pas me passer d’un véhicule utilitaire diesel pour travailler, car je restaure des véhicules, et le transport par dépanneuse autrement qu’au diesel serait une aberration. Enfin je réfléchis à un véhicule économique financièrement et écologiquement pour mes déplacements locaux, mais pour l’instant difficile de trouver chaussure à son pied à petit budget.
Hé bien, ça tire un peu tous azimuts et, j’ai l’impression que non seulement certaines cibles sont des moulins à vent mais qu’en plus certains tirs sont franchement déplacés.
Les VE existent désormais, depuis 1 an 1/2 grosso modo (Mia, Triplettes PSA-Mitsu, Leaf). Il s’en vend, elles circulent en vrai. Avantage, ce sont des modèles uniquement électriques, qu’on ne peut pas confondre avec un équivalent thermique comme par exemple les Kangoo.
Le VE ne peut pas remplacer les thermiques sur tous les trajets, ça je crois qu’il faut l’intégrer, une bonne fois pour toute. La dépense énergétique pour créer une batterie donnant une autonomie de 500 à 1000 km serait une pure gabegie. Avoir une deuxième voiture spécialisée grands trajets est nettement plus écologique, même s’il s’agit d’une américaine qui bouffe 20 litres/100.
L’État ? Avec des primes à 7000 € je crois qu’on l’a déjà la méga-prime, il faut bien se rendre compte que la collectivité verse en prime pour l’achat d’un VE quasiment l’équivalent du prix d’une thermique basique.
Réévaluer les taxes du gazole vers l’essence serait une excellente chose mais je ne vois pas trop en quoi cela aidera les VE, sans doute plutôt les essences et hybrides essence.
LE problème actuel de notre société en matière de déplacement et d’automobile, c’est la quasi obligation de posséder une voiture et avec une autonomie importante. Depuis 50 ans au moins la société et notamment le monde du travail se sont forgés sur des déplacements faciles, rapides et relativement peu coûteux. Les cercles familiaux et amicaux sont éclatés à l’échelle nationale… et on a un grand pays.
Dans les grandes métropoles le quotidien pourrait se passer d’une voiture à grande autonomie voire carrément de voiture (à Paris en particulier), sauf que la voiture c’est aussi le sésame pour se tirer le week-end, chose relativement indispensable.
Dans les 3/4 de la France ne pas avoir de voiture est impossible, plus aucun commerce de proximité dans les bleds en dehors de la boulangerie voire du bistrot/tabac. Et plus de travail sur place non plus, ne parlons pas du télé-travail qui fait peur à tous les échelons de hiérarchie, qu’il rend en partie obsolètes.
LE truc à combattre c’est tout simplement le déplacement inutile, le kilométrage contraint et subit au quotidien. Le truc qui lance des millions de gens sur les routes tous les jours… qui y roulent vite (et consomment du coup) pour gagner du temps. Si l’on élimine le maximum de déplacements inutiles chacun peut avoir sa petite électrique pour ses déplacements de proximité, sa voiture classique pour aller en vacances et faire les déplacements longs, et même une caisse de collection par passion.
Bref, c’est une évolution globale au niveau économique, individuel et politique. Un peu de logique dans un monde en crise, un peu de décroissance, pas mal de pragmatisme, le VE est une solution, pas LA solution. Une solution devient en général une catastrophe quand on la croit unique et universelle.
Pour le VE il faut de l’info et que les gens se rendent comptent que c’est possible pour eux maintenant (en seconde voiture, avec une prise privative)… pas que la collectivité paye des bornes et des VE à tout le monde.
Ce blog est une propagande au véhicule électrique qui n’est pas le futur des véhicules de masse et vous le savez parfaitement.
Pas un mot sur d’autres énergies alternatives.
J’en deviens à me demander si vous n’êtes pas sponsorisé par EDF.
L’hybride est un mot à bannir qui présuposse une double motorisation inutile, il faut parler de véhicules optimisé, l’optimisation peut se faire par de l’électrique, de l’air comprimé, des volants d’inertie…
Le véhicule électrique est destiné et restera destiné à un usage précis: les personnes habitant en périphérie urbaine et qui s’en servent pour aller au travail ou voir leur proches ou faire leur courses
Le centre urbain est destiné au monopole des transports publics, la campagne à ce que vous appelez l’hybride, enfin les transports de marchandises resteront au pétrole lourd ou dérivés de pétrole.
C’est bien de croire à une planète de bisounours ou tout le monde aura un impact positif sur l’environnement, mais cette idée et en décalage complet avec les reste des êtres humains de notre planète, et nous conduit tout droit dans le mur sur un avenir proche.
Encore une fois je ne suis pas contre la démocratisation de l’électrique, mais ca ne sera pas le principal du parc auto demain. Il est temps et vraiment temps de parler de diversité énergétique, et de pousser le gouvernement dans cette voie. Il est incroyable qu’en 2013 la biomasse ne soit pas optimisée, que les domaines de recherches ne soient pas largement médiatisés dans le domaine des pétroles, bio hydrogénes…
Votre blog est une très bonne initiative, mais faites en quelque chose de bien.
Une vision d’avenir juste et cohérente est primordiale.
En dehors de toutes ces réflexions, plusieurs questions a se poser :
– ai je besoin d’un véhicule à titre privé, en ville est ce nécessaire?
– ok pour l’electrique en 2ième voiture, mais à 400 euros par mois?
– ok pour l’hybride, mais là il va falloir apprendre à conduire cool, la majorité des conducteurs turbocompressés veulent de la vitesse immédiate, des reprises, à quoi ça sert, il faut ralentir pour être dans les limites !
– ne pourrait-on pas dans les centres de conduite leur apprendre à rouler cool !
– c’est aussi à nous, « les anciens » à démontrer que rouler avec des caisses de 200 bourrins, ça ne sert plus à rien !
Pour répondre à Guillaume, la voiture est elle périmée ?
Pour moi bien sûr que non, mais elle doit être adaptée à l’usage : l’électricité en ville, l’hybride à l’extérieur, le thermique pour les longues distances, pour le moment il n’y a pas d’autres choix !
Coût / Autonomie / disponibilité du réseau rien de plus. ..
Heu…
Daniel et Elcar, une hybride abordable, fiable et efficace existe, et elle est même « made in France » (du moins en partie : la Yaris HSD.
Un peu plus gros, mais au tarif ‘normal’ pour la gamme et les prestations, on trouve l’Auris HSD…
Et un peu plus cher on commence a avoir ‘un peu le choix’ entre Prius, Prius+, VW Jetta Hybride, les Lexus, etc etc… et les Peugeots « qui puent un peu moins que les autres »
Aujourd’hui, a prestation égale, avec le bonus écolo le prix n’est plus un frein. Reste la honteuse et scandaleuse niche fiscale du diésel dénoncé dans l’article qui les pénalise ainsi que la non récupérabilité de la TVA pour les sociétés… Plus la presse auto qui prend un malin plaisir a taper dessus depuis des années… honte a eux.
Guillaume,
J’avais lu ton article « L’automobile est-elle un produit périmé ? » sur Enerzine.com.
Je suis globalement en accord avec tes dires, sauf sur la promotion du tout-électrique. En tant qu’énergéticien, tu devrais savoir que l’électron n’est pas très bon en densité énergétique au kg transporté (réservoir). Les batteries ne sont pas des réservoirs efficaces, car même si on arrive à leur faire contenir une centaine de kWh, il faudra soit des puissances, soit des temps, de charges rédhibitoires. Un liquide transporte bien plus d’énergie effective au kg (50x plus).
Quant à « l’obsolescence » de l’automobile, je n’y crois pas !
L’automobile restera le moyen d’aller où on veut, quand on veut. Elle restera « le cheval des temps modernes ».
Si nos futurs véhicules seront effectivement tous mus par des moteurs électriques, il faudra néanmoins trouver une interface qui convertira un carburant liquide en électricité avec la meilleure efficacité possible. Pour moi, cela s’appelle une hybridation.
Dire que l’hybride est une « solution transitoire », me semble donc inapproprié.
Les hybridations (les bonnes) doivent commencer par des moteurs thermiques essence, puis suivront par des moteurs thermiques à éthanol, pour finir par des PAC alcool. L’hydrogène arrivera quand on pourra le produire en masse sans CO² et le stocker sans risque dans un container transportable.
Quant à qui la faute ?
Je pense quand-même que les constructeurs trainent des pieds pour offrir un bon hybride abordable, alors que nous possédons toute la technologie pour le faire. Si je m’appelais Carlos ou Philippe, il y a longtemps que j’aurais mis mes ingénieurs au défi de faire le véhicule « idéal » pour 15000€ net.
Voir ma proposition :
Mais rien qu’à voir le monde autour des Ferrari et autres bolides du salon de Genève, il est normal que ces derniers ne veulent continuer à vendre que des bons gros thermiques à 200CV. Les véhicules ZE ne sont là que pour la « gloire », surtout en fait, pour faire baisser la moyenne du CO² de la gamme et des lourdes pénalités associées à venir.
Malheureusement, les gens ne sont pas encore prêts à basculer sur du 60CV. Sauf si cela devient plus rentable à l’usage !
§
Excellent article.
Mais je persiste à penser que devant le coût élevé des voitures hybrides et électriques, un aide pour lancer la machine est nécessaire, mais elle devrait en effet se faire en corrélation avec un changement de fiscalité.
Reste aussi à adapter ces malus, basé une fois de plus sur l’unique CO2, sans tenir compte des véritables polluants.
Bref, les autorités ne vont au bout de leur réflexion, pressés qu’ils sont par les lobbys, avec à la clé toujours ce chantage à l’emploi.