Nio s’apprête à dévoiler un tout nouveau modèle. Il marquera le lancement de sa nouvelle marque Alps destinée à l’Europe en 2024. Et dès 2025, une troisième marque encore plus abordable viendra compléter l’offensive.
Nio veut se positionner comme une marque premium, en Chine comme en Europe. Pour préserver l’image acquise, le constructeur chinois a par exemple confirmé que la berline ET5 serait son modèle le plus abordable. Mais cela ne signifie pas pour autant que Nio n’a pas d’ambitions pour les segments inférieurs, qu’il attaquera avec de nouvelles marques.
Le calendrier des nouveautés attendues chez Nio reste assez complet. Mais le plus attendu est sans doute le premier modèle de la marque surnommée Alps. Il s’agit encore d’un code pour le projet, et nous connaîtrons alors son nom définitif. Ce nouveau modèle se profile comme une berline compacte avec hayon incliné de type fastback. Dans la première phase, trois modèles sont prévus pour Alps.
Et si ces modèles seront vendus en Chine, ils arriveront dès 2024 en Europe. Tout en soulignant que les premières années d’implantation en Europe restent une phase d’apprentissage, sans objectifs de ventes officiels, cette seconde marque devrait concrétiser une implantation plus prononcée de la marque. Si le modèle reste basé sur les ventes directes, Nio pourrait aussi s’ouvrir à de la vente par des concessionnaires plus classiques.
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Alps ciblera globalement les prix de constructeurs tels que Peugeot, Renault ou Volkswagen, avec la priorité sur le segment C. Pour viser encore plus bas, une troisième marque est prévue pour 2025. Firefly visera des prix plus serrés, sans doute au niveau de MG. On peut aussi attendre des modèles plus compacts. La priorité sera ici clairement mise sur l’Europe, puisque le premier modèle de la troisième marque sera vendu sur notre continent avant même d’être proposé en Chine.
Les modèles Nio Alps seront basés sur la plateforme de troisième génération, avec de nouvelles batteries 800 volts qui resteront compatibles avec le système d’échange de batterie. Concernant Firefly, Nio n’a pas encore confirmé leur compatibilité, mais il s’agit de l’une des signatures du constructeur chinois.
Malgré ces nouvelles marques et ces ambitions plus prononcées pour l’Europe, Nio n’évoque pas encore de production locale. Tous ces modèles seront produits dans l’usine géante de Neo Park à Hefei.
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Dans les année 80, Jacques Calvet, alors patron de PSA ( Peugeot – Citroën ), prévoyait une réduction drastique du nombre de marques automobiles, sans doute par le jeu des rachats … On voit qu’aujourd’hui il n’en est rien et qu’au contraire, les marques existantes perdurent sous forme de satellites au sein de regroupements et certaines même renaissent, alors qu’elles étaient promises à une mort programmée: Skoda; Dacia; Lada …
C’est un peu pareil dans le monde du deux roues, avec l’explosion des marques spécialisées dans l’électrique.
Alors de mon point de vue, la nébuleuse chinoise devrait bel et bien croître, sans pour autant causer nécessairement la mort de nos emblèmes européens, mais en les “encapsulant”, comme cela a été le sort de Volvo, pour n’en citer qu’une.
Appelez-moi Michel de Nostredame ahaha .
On parle beaucoup de l’arrivée des marques chinoises sur notre sol. Ca commence à dater déjà. Perso je suis assez dubitatif, il y a surtout beaucoup de fantasme et de peur autour de la question j’ai l’impression. Car depuis qu’on annonce leur déferlante sur notre sol on a encore rien vu. Puis le temps qu’ils arrivent et commencent à gagner des parts de marché nos constructeurs auront eu le temps de sortir des modeles compétitifs. Sans compter la réticence des français pour les marques chinoises sorties de nulle part. Je connais pas beaucoup de marques chinoises qui vendent en France leurs propres produits, tous domaines confondus d’ailleurs, à part dans l’alimentaire pour les produits vraiment chinois. Dans les voitures ça a encore moins de chances de prendre. J’y crois pas vraiment. Dans le pire des cas nos constructeurs acheteront leur technologie et l’integreront à leurs modeles en nouant des partenariats. Mais les marques chinoises ne se vendront pas sur notre sol.
Une marque inconnue qui veut s’aligner sur les prix de Renault et Peugeot? Aucune chance!
pour l’instant chacun place ses pions, mais on attend la sortie concrète des modèles sur notre marché… c’est long…
Bientôt des VE chinois à 15 000€ et pôle emploi qui va voir son chiffre de demandeurs d’emplois augmenté chez nous.
Plus on est de fous, moins il y a de riz !
Autrement dit plus il y a d’acteurs sur le marché, plus les parts de gâteau sont petites et ce sont les consommateurs qui en profitent.
Les constructeurs européens vont devoir réagir s’ils ne veulent pas voir leur propre marché dévoré par les asiatiques.