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A l’heure de choisir une voiture, on ne prend pas toujours le modèle qui serait le plus raisonnable pour le foyer. Parfois, c’est un simple essai fortuit qui déclenche l’envie de signer pour un véhicule plus attractif. C’est exactement ce qui est arrivé à Pierre-Marie. Il a commandé en novembre 2025 une DS N°8 qu’il trouvait moche au départ, mais dont le comportement routier l’a enthousiasmé.
Chez Pierre-Marie, l’expérience de l’électrique a démarré en août 2020 avec une Renault Zoé en location conservée pendant deux ans : « J’adore conduire, suis assez boîte mécanique et aime bien maîtriser mon véhicule. Je n’étais donc pas spécialement prédisposé à passer au VE. A l’époque, j’avais une Peugeot 307 SW HDi qui me convenait bien et avec laquelle je faisais beaucoup de déplacements professionnels ».
L’épisode de Covid a changé la donne : « La 307 ne servait plus que pour des déplacements urbains. Ce qui a fini par poser des problèmes d’encrassement et de FAP. À 260 000 km, on commençait à avoir des frais importants dessus. En sortie du confinement, le bonus était à 7 000 euros, notre diesel était éligible à la prime à la conversion de 2 500 euros, et Renault proposait une remise sur la Zoé ».
C’est donc « un concours de circonstances » qui a permis au foyer de passer à l’électrique : « La Zoé, je la trouvais archilaide. Sur les conseils du vendeur, nous n’avons pas pris l’option à 1000 euros pour la recharge CCS de notre modèle R110. En 2 ans, nous avons parcouru 16 000 km avec elle. Nous avons trouvé cette voiture formidable, compacte, avec suffisamment de place à l’intérieur et très agréable au volant. C’est grâce à elle que j’ai découvert le bonheur de conduire une électrique. Et pourtant j’étais toujours en mode Eco ».
L’électromobilité a toutefois été mise sur le mode Pause deux ans après : « Au moment de changer de métier, le choix avait été laissé à ma femme de disposer d’une voiture de service ou de prendre son véhicule personnel avec défraiement. Partant sur la deuxième possibilité, nous avons décidé de prendre une hybride rechargeable, une Peugeot 3008. Nous avions bien envisagé une Tesla Model 3, mais avions renoncé en raison de la configuration de notre garage. Finalement, ma femme n’a pas pu utiliser notre voiture pour son nouveau travail ».
La LOA de la 3008 PHEV se termine début avril 2026 : « Comme c’est surtout en mode EV que cette voiture nous plaisait, nous nous sommes mis en recherche d’une voiture électrique, plutôt polyvalente. Nous avons ainsi d’abord regardé les Renault Megane E-Tech, Peugeot e-308 et Opel Corsa-e. Lorsque je suis allé à la concession de Besançon pour voir la DS N°4, une DS N°8 venait d’arriver. ‘Vous voulez l’essayer ?’, m’a-t-on proposé. Je ne ressentais pas de coup de cœur pour les lignes de la DS N°8 ».
N’ayant plus de problème de garage en déménageant dans une ancienne ferme, Pierre-Marie s’est tout de même décidé à essayer cette voiture, en configuration traction avec la motorisation 180 kW (245 ch) : « Comme je voulais une batterie assez capacitaire, j’avais aussi découvert les Audi A6 e-tron et Mercedes CLA, très agréables à conduire, mais sans sensations au volant. J’attache beaucoup d’importance à la précision de la direction et à ressentir où en sont les roues ».
Réalisé le vendredi 19 septembre 2025, le premier essai de 40 km, en aller-retour Besançon-Moncley avec 10 km de voie rapide, avait déjà pas mal étonné notre lecteur : « J’avais alors déjà trouvé la DS N°8 très agréable à conduire et remarqué les qualités de son châssis auxquelles je ne m’attendais pas vraiment. J’ai retrouvé, en mieux, ce que j’avais connu avec une BMW 330 cabriolet. Cet essai fortuit m’a donné envie d’aller plus loin. Quelques jours plus tard, lors du salon automobile de Vénissieux, j’ai pu découvrir avec une commerciale la version à motricité intégrale et moteur 350 ch ».
Pierre-Marie a insisté auprès de la concession de Besançon pour disposer de leur DS N°8 pendant tout un week-end : « Nous avons ainsi fait un aller-retour entre notre ville et Tours, soit 1 040 km d’autoroute et 120 de départementale sinueuse et vallonnée. Avec ma femme, ça a été notre premier long voyage en électrique. Ce qui nous a permis de vivre la recharge en cours de route. J’étais convaincu que ça se passerait bien à ce niveau, elle beaucoup moins. Nous avons utilisé la planification pour voir comment elle marchait ».
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Témoignage : Kiliam fait 100 000 km par an en voiture électrique à petite batterie !N’ayant su qu’au dernier moment qu’il pourrait avoir la DS N°8 pour le week-end, le couple n’a pas vraiment pu préparer le déplacement : « Nous n’avons donc pas cherché à optimiser le coût de la recharge, ni même l’autonomie, et avons conduit comme une thermique cette voiture électrique. Nous avions déjà Chargemap que j’ai voulu coupler avec l’application Tesla. Sur l’A6 à l’aller, nous avons branché à la station Engie de l’aire de Venoy-Soleil Levant. Au retour, c’était chez Ionity à l’aire de la Réserve, également en temps masqué ».
Quelle évolution pour une voiture que Pierre-Marie trouvait moche au départ et dont l’intérieur l’avait choqué au point de pousser un « C’est quoi ce truc ! ». Cette découverte sur un week-end a confirmé les premières impressions ressenties lors des courts essais de la DS N°8 : « J’ai été surpris de la puissance passée aux roues. Je pensais que j’allais avoir des défauts de grip sur la départementale sinueuse. Eh bien pas du tout ! Je ne m’attendais pas à autant d’efficacité, plutôt à un truc pataud, un peu comme avec la DS N°7 que j’avais aussi précédemment essayée ».
Les points de satisfaction à la conduite étaient nombreux à l’issue du week-end : « La direction est légère mais précise, informative comme je l’adore. En toute circonstance, la tenue de route est excellente, y compris dans les courbes serrées, déjà avec cette version traction. Malgré le vent, la tenue n’a jamais été perturbée sur autoroute. Se gérant avec une touche pratique sur la console, le mode One-Pedal est très bien calibré. Toutefois, quand il est actif, la pédale des freins se montre très dure en freinage d’urgence ».
Du côté des aides à la conduite : « Maintient dans la voie, changement de voie, régulateur adaptatif avec gestion des ronds-points et courbes… Elles fonctionnement bien globalement. J’ai toutefois observé des erreurs à l’approche de panneaux de sortie, la voiture passant de 130 à 90 puis 70 km/h, comme je l’avais déjà sur un Volkswagen T-Roc essence. Ca fait peur quand même ! Pareil pour les limitations spécifiques aux véhicules tractant une caravane. Quelques changements de vitesse ‘fantômes’ aussi quand il n’y avait pas de panneaux ».
Le confort à bord de la DS N°8 a aussi été bien apprécié : « Il est royal dans tous les modes de conduite, grâce à une suspension ‘pilotée’ et une sellerie moelleuse avec maintien latéral réglable des sièges. Le toit vitré panoramique fixe semble chauffer beaucoup l’habitacle dès qu’il y a un rayon de soleil. Et nous avons constaté des bruits d’air à son niveau. Nous ne l’avons pas pris sur la nôtre, mais j’aurais bien aimé un toit ouvrant. Acceptables, les bruits de roulement nous sont apparus un peu trop présents à partir de 110 km/h ».
Ancien informaticien, Pierre-Marie préfère les écrans « pas trop grands » : « Par exemple, je n’aime pas celui de la Mercedes CLA qui s’étend d’un bout à l’autre du tableau de bord ». Du côté de l’ergonomie, il a trouvé « les commandes faciles à appréhender sur l’agréable volant en X », et, « bien placés sur la console, le sélecteur de marche, le bouton ‘Home’ super pratique, le bouton One-Pedal et les modes de conduite ». Il estime toutefois que, « pour le réglage du son de la sono, une molette serait plus pratique que les 2 boutons ».
Ruinant les espoirs de plusieurs concessionnaires d’autres marques, la DS N°8 a été élue par élimination progressive des concurrentes un temps retenues : « En ressortant des virages que je n’avais jamais pris aussi dynamiquement sur la départementale, j’avais la banane. Je ne pouvais pas faire autrement que d’élire ce modèle que nous avons commandé pour une livraison prévue à partir de juin prochain. D’ici là, et une fois rendu le 3008 hybride rechargeable, nous utiliserons la Citroën C3 de service de ma femme ».
Sur son passage, la DS N°8 essayée en tout quatre fois par notre lecteur a fait tourner bien des têtes : « Mes voisins sont unanimes et trouvent ‘magnifique’ à l’intérieur comme à l’extérieur cette voiture. Des chauffeurs de taxi en Tesla rencontrés aux superchargeurs ont été intrigués en me voyant avec la DS N°8. Ils voulaient savoir quel modèle c’était, et comptent maintenant bien l’essayer, le volume du coffre convenant a priori à leur activité ».
C’est en configuration AWD avec moteur 257 kW (350 ch) et batterie de 97,2 kWh de capacité brute que le couple de bisontins a choisi sa DS N°8 : « Elle est noire, mais je compte lui faire appliquer un covering rouge, aucune couleur au catalogue de DS ne nous satisfaisant. J’aime les voitures bien colorées — rouge, jaune, etc – comme j’en ai déjà eues. Le blanc, gris ou noir, ce n’est pas vraiment mon truc. L’intérieur sera en cuir nappa brun Alezan ».


Deux packs ont été ajoutés en option. Tout d’abord « Confort absolu » qui apporte « la sono Focal Electra 3D vraiment génial, le pare-brise et le volant chauffants, ainsi que les sièges avec chauffe-nuque ». Le second, c’est « Tech Absolue ». Ce pack ajoute « la surveillance de l’attention du conducteur, les rétros extérieurs électrochromes, électriques, dégivrants et rabattables électriquement, ainsi que la vision de nuit. Nous avions cette dernière sur notre 3008 et ça nous a sauvé la vie ! ».
Pour Pierre-Marie, la DS N°8 gagnerait à embarquer un chargeur 22 kW AC : « Avec une borne de même puissance à la maison, comme nous sommes en triphasé, ça nous permettrait de faire le plein d’énergie de nuit aux heures creuses. Dans les zones rurales encore dépourvues de chargeurs DC, l’opération serait également plus rapide. Et, accessoirement, nous pourrions mieux profiter de l’heure de recharge gratuite chez Carrefour ».
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Témoignage : entre Jean et Bruno, qui a été le premier chauffeur à passer les 500 000 km en Kia e-Niro ?Au final séduit par l’esthétique « futuriste » de la carrosserie, l’intérieur « original employant de beaux matériaux » et la finition à laquelle il accorde de l’importance, le couple reconnaît que « les prix de la DS N°8 piquent fort par rapport aux premium allemands comme Audi et BMW surtout ». Notre lecteur et sa femme vont disposer de leur exemplaire pendant deux ans sous la forme d’une LOA qui prévoit 40 000 km sur la durée.
Au hasard d’une discussion en famille, ils ont appris qu’ils pourraient bénéficier d’une réduction de 25 % grâce à un retraité de Stellantis du côté de Madame. De quoi élargir encore la banane !
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Pierre-Marie pour son excellent accueil, la très sympathique discussion que nous avons eue ensemble, et son témoignage sollicité par nous-mêmes.
Pour rappel, toute contribution désobligeante à l’encontre de nos interviewés, de leur vie, de leurs choix, et/ou de leurs idées sera supprimée. Merci de votre compréhension.
Philippe SCHWOERER

DS N°8
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