AccueilArticlesLe chinois BYD veut toujours conquérir l'Europe malgré les taxes sur ses voitures électriques

Le chinois BYD veut toujours conquérir l'Europe malgré les taxes sur ses voitures électriques

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BYD n’apprécie pas les taxes qu’impose l’Europe sur les voitures électriques venant de Chine. Le constructeur estime que la politique autour du ‘zéro émission’ pose des problèmes à l’industrie.

L’Europe veut taxer les constructeurs chinois à hauteur des subventions qu’ils reçoivent dans leur pays. De cette manière, l’Union européenne espère imposer des tarifs plus importants aux marques de l’Empire du Milieu pour leurs véhicules électriques sur le Vieux Continent.

Un calcul qui ne plait aucunement à Stella Li, la vice-présidente du groupe BYD. Le constructeur chinois est désormais un des principaux acteurs mondiaux sur le marché de la voiture électrique. Selon elle, ces décisions vont avant tout impacter les consommateurs.

« Nous ne sommes pas du tout d’accord sur les calculs, ce n’est pas un jugement juste », a déclaré Li. « Les politiciens devraient s’abstenir d’imposer des droits de douane. Ceux-ci augmentent les coûts de fabrication des véhicules et sèment la confusion dans l’industrie automobile. »

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Cependant, BYD prévoit toujours de s’implanter en Europe pour y vendre ses voitures avec succès. Pour la responsable, c’est d’ailleurs la seule solution pour qu’une marque continue à prospérer.

Stella Li prend pour exemple les constructeurs qui font marche arrière, et s’inquiète pour leur survie : « Nous entendons maintenant que de nombreuses entreprises reviennent aux voitures à moteur thermique. Mais si le monde entier passe aux voitures électriques dans cinq ans, elles ne seront pas prêtes parce qu’elles n’auront pas investi. À long terme, c’est très dangereux. Cela tuera ces constructeurs automobiles. »

Une nouvelle stratégie en Allemagne

Récemment, BYD a racheté son distributeur allemand pour développer plus rapidement ses ventes. La vice-présidente reconnait que les débuts de BYD outre-Rhin n’ont pas été satisfaisants, et elle explique pourquoi.

« Je pense que nous n’avons pas construit l’infrastructure correctement. Aujourd’hui, nous corrigeons le tir et commençons à construire notre réseau. Nous devons ajouter plus de points de service, ce que nous avons déjà fait, et plus de concessions. »

Grâce à ce changement de stratégie sur le marché allemand, elle est désormais optimiste : « Vous verrez le changement très bientôt – vous verrez beaucoup de voitures BYD dans les rues d’Allemagne. »

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