Avec le Milano, Alfa Romeo dispose d’une nouvelle entrée de gamme. Surtout, ce SUV urbain est le premier véhicule électrique de la firme italienne.
Avec le Milano, Alfa Romeo poursuit la reconstruction d’une gamme complète. Après avoir lancé en 2022 le SUV compact Tonale, la marque descend d’un cran et fait son retour dans le segment B, celui des véhicules urbains. Le Milano, qui mesure 4,17 mètres de longueur, est toutefois qualifié de voiture compacte par Alfa. Une sorte de 2 en 1, pour faire croire que le modèle est un lointain successeur aux MiTo et Giulietta.
Clins d’oeil au passé
Le Milano est le premier modèle de grande série dessiné sous la houlette d’Alejandro Mesonero-Romanos, qui a notamment oeuvré chez Seat. C’est l’occasion pour Alfa de mettre en place de nouveaux codes esthétiques… inspirés d’éléments de son passé, une stratégie que l’on a vu il y a peu avec Lancia. Pour redonner du cachet à une marque mal en point, le plus simple est de faire écho aux périodes fastes.
À lire aussi Toutes les futures Alfa Romeo électriques : le calendrier des nouveautés jusqu’en 2027La face avant fait ainsi des clins d’oeil à la SZ, avec une signature lumineuse en trois parties, une calandre au V raccourci bien mis en avant et un logo rejeté sur le capot. L’arrière évoque selon le constructeur la Giulia TZ et son “coda tronqua”. Les feux sont ainsi sur une bande foncée qui forme une cassure nette sur le hayon et retombe sur les côtés. La poupe surprend d’ailleurs avec une lunette assez inclinée. Les épaules sont bien galbées, les poignées de porte arrière cachées et un serpent s’invite sur la custode.
La présentation intérieure se veut sportive, avec un poste de conduite tourné vers le conducteur. L’écran tactile de 10,25 pouces est donc orienté, mais on note qu’il est en position basse. Son interface peut être personnalisée par les différents utilisateurs. L’instrumentation numérique reste cachée sous une casquette qui garde l’apparence à deux fûts. Les aérateurs latéraux font un clin d’oeil au trèfle à quatre feuilles. On retrouve en revanche sur le poste de conduite de nombreuses pièces issues d’autres voitures de Stellantis.
Le Milano promet le plus grand volume de coffre de sa catégorie (celle des SUV urbains électriques), avec une capacité de 400 litres. Sous le capot, un espace permet de ranger les câbles de recharge.
Une sportive électrique de 240 ch
Le Milano marque donc un tournant pour Alfa en étant le premier modèle électrique de la firme (on met de côté la récente hypercar 33 Stradale). La fiche technique ne surprend guère, on est sur la même chose que le reste des produits de Stellantis avec cette base, la e-CMP. La version de “départ” a ainsi un bloc de 156 ch et une batterie de 54 kWh. Le constructeur annonce une autonomie en cycle mixte de 410 km. Une version sportive Veloce de 240 ch est aussi au programme, toujours avec la batterie de 54 kWh.
La recharge en courant continu peut aller jusqu’à 100 kW, il faut un peu moins de 30 minutes pour repasser de 10 à 80 %. La navigation intègre le système EV Routing pour planifier les recharges en route, en prenant en compte l’état du trafic ou le style de conduite. La voiture étant connectée, on peut gérer à distance la recharge.
Alfa insiste sur un aspect : le Milano a un tempérament sportif, pas uniquement pour son look, mais aussi ses réglages mécaniques, avec par exemple la direction la plus directe du segment (14,6). L’accent sportif est renforcé sur la Veloce. Elle est abaissée de 25 mm et reçoit un différentiel Torsen. Ses jantes 20 pouces avec pneus spécifiques cachent un système de freinage renforcé, avec à l’avant des disques 380 mm et des étriers 4 pistons.
À lire aussi Abarth 600e : premières photos officielles du petit SUV électrique de 240 chLa gamme électrique sera composée des variantes Elettrica 156 ch et Elettrica Veloce 240 ch. Des packs d’équipements complètent la dotation de base (Techno, Premium, Sport). Dans un premier temps, la voiture est proposée avec une version haut de gamme Speciale. Elle a en série : jantes 18 pouces, siège conducteur électrique et massant, éclairage d’ambiance 8 couleurs, conduite autonome de niveau 2, navigation, caméra de recul vision 180°, hayon électrique… On a aussi le chargeur embarqué triphasé 11 kW. L’offre de lancement comprend une Wallbox.
Le Milano Speciale Elettrica 156 ch coûte 40.500 €. Les commandes ouvriront le 25 avril.
L’intérieur est réussi. L’extérieur, par contre…
C’est quoi cette mode de mettre des clichés dans le noir? Perso ça m’agace et donne pas envie.
Maintenant de manière très subjective, je trouve que c’est surdesigné à en devenir limite vulgaire. Trop chargé stylistiquement surtout quand on connaît le soubassement de e208 et qu’ici on a la énième déclinaison.
Pauvre Alfa Roméo, pauvre Lancia, qu’on t’ils fait de vous?
Les commentateurs ne sont pas les acheteurs. Mais quelque chose me dit que les mésaventures de la 500e trop chère vont se démultiplier dans le groupe Stellantis.
Pour les amoureux de la marque, c’était mon cas à une époque…une voiture de 4m17, batterie 54kWh, à 40k€, là je passe mon tour même si l’intérieur est vraiment sympa et plutôt fidèle à ce qui se faisait.
Un niéme copier/coller Stellantis… Bon je pense que c’est bon cette fois on a fait le tour, toutes les marques du groupe ont droit a leur VE en mode copier/coller.
Bon après c’est pas comme ci Stellantis était le seul a faire cela, le groupe VW et friant également de ce concept.
Je peux comprendre les enjeux/intérêts financier de ce process mais le revers de la médaille c’est l’effet boule de neige lorsqu’on se prend un dieselgate chez l’un ou un problème de puretech chez l’autre… ça fait mal…
En attendant quand je voie une recharge qui plafonne a 100kW ca devient totalement risible… et Tavares on n’est plus en 2020 mais en 2024, il serait peut-être temps de se pencher sur le sujet ! a l’heure actuelle il faut un minimum de 150kW pour être dans la course, ne pas oublier la concurrence chinoise
Beaucoup trop cher! En thermique micro hybride j’ai lu qu’il commençait dans les 31000€ et en électrique 40500€ soit un peu plus de 9000€ d’écart… C’est excessif
Il serait temps que PSA sorte de nouveaux combiné “moteur/batterie”.
Cela commence a faire beaucoup avec le 156/52KW, même si cette base ne semble pas mauvaise.
40500€ pour une version 156cv.
Au minimum 8k€ trop chère pour espérer intéresser les personnes autres que les ultra fans de la marque.
“En tant que designers officiels en robe de chambre, nous, lecteurs AP, déclarons cette voiture laide, et les créateurs Alfa paresseux”. Lu et approuvé par nous-mêmes.
Après tous ces commentaires il faut bien reconnaître que c’est la seule Peugeot que j’aurais plaisir à acheter…
Mais que se passe t’il ? Est ce qu’on va encore laisser longtemps Picsou Tavares piétiner des icônes automobiles comme Alfa !!!
Il ne suffit pas d’une peinture rouge pour en faire une alfa !!!!
Mais que c’est moche… Tavares est en train de tuer à petit feu des marques entières du groupe stellantis… Sa cupidité sans borne finira par entraîner les marques vers les abysses.
Ce grand patron est prêt à piétiner ce qui a fait les lettres de noblesse d’alfa : le design unique, l’ambiance typée, pour un seul but : remplir les poches des actionnaires et les siennes au passage…
La politique du toujours plus de profits signera la fin de certaines marques du groupe.
Quel dommage de reprendre le couple moteur batterie de la e208. Une batterie un petit peu plus grosse, un moteur plus sobre et surtout une charge beaucoup plus rapide et ça pourrait en faire un véhicule principal et pas un véhicule à 40k€ cantonné à la ville … il va falloir encore attendre la quelques générations de véhicules dans le groupe Stellantis.
Les sièges de la version boosté sont amazing , et les jantes sont magnifiques aussi. franchement les détails à l’intérieur , bravo alfa de réussir autant de personnalisation avec peu de marge de manœuvre vu les chiffres de ventes ridicule de ces dernières années.
On en est à combien de rhabillages de la 208 ? 5 ? 6 ? (Peugeot, alfa, jeep, fiat 600, Opel, Lancia) — Tiens la Citroen e-C4 semble un peu plus différente ?
Il ne conçoivent plus de voitures dans les centre de développement de Stellantis, ils dessinent des phares…
La silhouette générale, face X2 1ère génération, est pas mal (pour un SUV).
Mais dans les détails, c’est la catastrophe : l’arrière ressemble à un mélange raté entre une MG4 et un EV6, et sur l’avant entre les phares de Qashqai et le Scudetto foiré on ne sent aucune vision claire côté design. La disposition du tableau de bord évoque celle de la Corsa, avec en plus des oreilles de Mickey ; c’est encore peu inspiré.
Quand on regardait une Giulietta, une Giulia on se disait qu’on avait une vraie belle bagnole sous les yeux, des formes simples et inspirées ; là c’est un gimmick sur roues, mais surtout raté dans les détails.
Pauvre Alpha…
En être réduit à un ” rhabillage ” de 208, à la batterie anémique …, et à l’autonomie en conséquence (le pire étant sur autoroute ) !!!
Bref, une ” vraie ” Alfa était faite autour d’un moteur, et on aurait pu espérer qu’une “Vraie e-Alfa”, soit faite sur une plateforme dédiée et performante, mais c’était sans compter (dans tous les sens du terme) sur la ” vigilance ” de Carlos et des dividendes et de ses stock-option et autres primes de ” performance ” !!!
La série continue, après le ” sabotage ” de Jeep, c’est au tour d’Alpha, et bientôt celui de Maserati …
Ils n’avaient plus de quoi payer la facture d’électricité ?
Bon – la calandre en noir est moins pire que ce que les premiers leaks laissaient présager.
L’arrière est un clin d’oeil à l’Alfasud.
Pour le reste, on verra “dans la vraie vie”.