A l’occasion du Salon de Pékin, Luca de Meo, directeur général du groupe Renault, est allé à la rencontre de plusieurs patrons chinois, dont celui de Xiaomi, qui vient de faire sensation avec sa première voiture électrique.

Renault ne semble plus avoir d’ambition en Chine, il n’a donc rien dévoilé au Salon de Pékin. Mais Luca de Meo, directeur général du Losange, a fait le déplacement. Surement pour voir de près les dernières nouveautés chinoises, et surtout pour discuter avec ses homologues locaux, à commencer bien sûr par ceux avec lesquels Renault est déjà associé, comme Dongfeng et Geely.

Mais ce n’est pas tout. Sur Linkedin, François Provost, responsable des achats et des partenariats de Renault, a indiqué que Luca de Meo avait aussi eu des discussions avec de nouveaux acteurs du marché, comme les fondateurs de Li Auto et Xiaomi Technology. Xiaomi était justement une des vedettes du salon avec la présentation de sa première voiture électrique, la berline SU7, qui a connu un début de carrière fulgurant.

Comme d’autres acteurs de l’industrie automobile européenne, Luca de Meo est dans un rôle d’équilibriste. D’un côté, il tente de faire face à la menace chinoise et plaide pour un renforcement des coopérations entre les constructeurs du Vieux Continent, façon Airbus. Mais de l’autre, il estime qu’il ne faut pas fermer la porte aux marques chinoises, prônant là aussi une collaboration avec elles, d’autant qu’elles ont une grosse avance sur la voiture électrique.

Luca de Meo, qui multiplie les collaborations sur des projets précis (par exemple avec Volvo pour des utilitaires), a-t-il donc cherché de nouveaux partenaires chinois à Pékin pour la voiture électrique ? On n’en saura pas plus pour le moment…

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