Toyota a décidé d’accepter une lourde amende de 180 millions de dollars après avoir truqué ses résultats d’émissions polluantes.

Le géant japonais a en effet admis sa responsabilité après qu’il a volontairement omis des problèmes liés aux émissions. La réglementation aux États-Unis oblige les marques à « faire remonter aux autorités compétentes les défauts et rappels » à ce sujet. Mais pendant dix ans, Toyota a retardé volontairement la transmission d’informations sur un problème de contrôle des émissions.

Toyota a caché à l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) près de 80 informations à ce sujet, et a enterré une vingtaine de rapports sur des rappels liés aux émissions. Ceux-ci étaient pourtant volontaires, et destinés à modifier des pièces qui avaient un impact sur les émissions polluantes.

La procureure a fait état de « violations systématiques et de longue date des exigences de déclarations des défauts liés aux émissions » et définies dans le Clean Air Act. « Pendant une décennie, Toyota a systématiquement enfreint la réglementation qui permet à l’EPA de vérifier que les véhicules sur la route respectent les normes d’émissions fédérales ».

L’enquête remonte à 2016, mais le ministère américain de la Justice ne l’a confirmée que jeudi dernier. Pour éviter tout problème lié au scandale, Toyota a déclaré le jour même accepter l’amende de 180 millions de dollars. Une sanction qui bat un record dans une affaire du genre, mais qui aurait pu être bien plus élevée.

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