
Le groupe Volkswagen prévoit d’assembler en Espagne quatre voitures électriques, dont l’ID.2 présentée sous forme de concept la semaine dernière, dans des usines actuelles ou qui vont être construites.
Dans le cadre d’un plan à 10 milliards d’euros, Volkswagen ne manque pas d’ambitions pour se déployer en Espagne, comme vient de le révéler Thomas Schaefer qui dirige l’activité Véhicules Particuliers du groupe. Parmi les projets, il y a la rénovation complète pour 3,2 milliards du siège social de Seat et de l’usine principale de Martorell située à une trentaine de kilomètres de Barcelone, la construction d’une usine de batteries à Valence et l’établissement d’un écosystème complet de fournisseurs pour créer un véritable centre névralgique de la voiture électrique pour Volkswagen en Europe de l’Ouest.
Deux Volkswagen, une Skoda et une Cupra mais aucune Seat
Toujours selon Shaefer, quatre nouvelles petites voitures électriques, toutes basées sur la plateforme MEB, seront assemblées dans deux usines espagnoles, dont deux polyvalentes à Martorell qui seront les versions commercialisées des concepts Volkswagen ID.2all et Cupra Urban Rebel. Aujourd’hui, la seule Seat électrique vendue n’en est plus une, puisque c’est la Cupra Born, et elle est assemblée chez Volkswagen, à Zwickau, en Allemagne, au côté de sa cousine, l’ID.3. Les deux marques du groupe vont donc s’échanger la production de leurs modèles, au moins pendant quelque temps.
Les deux autres électriques produites sur le territoire espagnol seront deux petits SUV, un pour Volkswagen, l’autre pour Skoda, à l’usine de Pampelune, usine historique de Seat depuis 1965 et lieu de naissance actuelle de la Polo.
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Enfin, il y aura ainsi l’équivalent d’une Gigafactory de Tesla pour le groupe allemand à Valence dont la production de batteries débutera en 2026 et qui alimentera à terme ces quatre nouveaux modèles, une tâche confiée dans un premier temps à l’usine de Salzgitter, en Allemagne. Ce seront des batteries LFP (lithium fer phosphate) pour diminuer les coûts, tandis que les versions électriques à plus grande autonomie bénéficieront de cellules NMC (nickel manganèse cobalt) avec jusqu’à 450 km d’autonomie annoncée.
Le groupe Volkswagen espère que la première venue de ce quatuor arrivera en 2025 et cet honneur reviendra à la Cupra Urban Rebel suivie dans les 18 mois suivants par les trois autres, mais seule l’ID.2, concurrente de la future Renault 5 électrique, démarrera sous les 25 000 €.
Commentaires
Ah bon , il ne l implante pas en France ?? ... je suis etonne ... ;-//
Je la veux cette ID2 ! :)
Moi je veux la R5, fabriquée en France, chacun ces critères.
Ce n'est pas parce que l'assemblage final est réalisé dans tel ou tel pays que tous les composants en proviennent... je pense notamment à la batterie. Si on veut acheter "responsable", il faut donc vérifier plusieurs choses.
La marque SEAT ne va faire que des thermiques. Elle est condamnée à terme en Europe.
Pas forcément, le groupe VW attend peut-être que ses plateformes électriques aient gagné en maturité voire pour avoir des plateformes moins chères que les actuelles, et les utiliser dans ses marques plus accessibles comme Skoda et Seat.
Cupra est plutôt haut-de-gamme, son placement permet d'utiliser des techno chères de l'electrique.
Après, une marque ce n'est qu'une étiquette. Que l'on colle et que l'on décolle, peu importe où et par qui le produit est conçu et fabriqué. Maintenant qu'ils ont inventé la marque Cupra, qui sonne mieux, ils peuvent laisser mourir la marque Seat qui fait un peu vieillote et ressemble trop (à l'oreille) à Fiat!
Logique, Fiat ayant créé Seat...