
(image : Piqsel)
Les électromobilistes de la première heure sont-ils tous des écologistes convaincus ?
Certaines enquêtes (*) le montrent : les early adopters en matière d’électromobilité invoquent essentiellement des raisons liées à la protection de l’environnement, avant d’autres motivations plus terre-à-terre comme le plaisir de conduire ou les économies en frais de carburant et d’entretien. Et de taxes.
Sans remettre en cause la sincérité des réponses dans ce type de sondage, on peut aussi penser que, si les préoccupations écologiques sont incontestables, elles n’arrivent peut-être pas en priorité chez tous les possesseurs de véhicules électriques.
Selon le modèle et la gamme, d’autres motivations peuvent prévaloir. On sait par exemple que les propriétaires de grosses berlines ou SUV électriques (Tesla, Porsche Taycan, Audi e-tron…) sont avant tout animés par un intérêt pour l’innovation et la performance, et qu’ils sont aussi de plus gros rouleurs qu’une personne qui optera pour une Zoé, sans parler bien entendu des critères financiers.
Du coup – pardonnez-moi pour cette petite digression personnelle – puisque j’aime l’automobile et que j’ai longtemps roulé en thermique, mon expérience électrique en tant que propriétaire ne datant que de deux ans, et que de par mon activité il m’arrive assez fréquemment de conduire toutes sortes de voitures assez bien dotées d’un point de vue mécanique (dernier essai en date, une Aston Martin DB9 V12), je me pose souvent cette question : qu’est-ce qui m’a motivé à passer à l’électrique ? Et qu’est-ce qui me pousse à affirmer aujourd’hui que même si j’ai encore une tendresse particulière pour certaines belles fumantes, comme la plupart des électromobilistes, je ne reviendrai probablement jamais au thermique ? Une passion soudaine pour les voitures à piles ? Certainement pas.
Ne pas regarder dans le rétroviseur
En fait, les motivations sont difficiles à hiérarchiser, car elles relèvent d’une démarche plus générale, plus « profonde » : celle qui consiste à acter que le thermique et l’ère du pétrole touchent à leur fin, et qu’il faut de toute façon passer à autre chose. Bref, regarder devant et pas derrière. Bien sûr il y a l’écologie, bien sûr il y a le goût pour l’innovation ou la performance, mais cela ne suffirait pas chez certains à franchir le pas, car le plaisir de conduire une thermique moderne équipée d’un merveilleux moteur (bon, V6 de préférence avec au moins 300 bons chevaux pour pouvoir rivaliser avec une électrique équivalente, on est d’accord) reste unique, je le constate régulièrement.
Et pourtant cela ne suffit plus. En fait, il apparaît que ceux qui franchissent le pas de l’électrique le font pour des raisons qui sont aussi de l’ordre du mode de vie. Et surtout, ils sont animés par ce constat que rien ne sera plus comme avant, et que quitte à changer ses habitudes, autant le faire le plus vite possible, car la propulsion thermique appartiendra bientôt au passé, et peut-être plus vite que nous le pensons.
Il y a une part de contrainte dans ce choix (économique, écologique) qui suppose encore certains sacrifices comme la perte de rayon d’action et la range anxiety en raison d’infrastructures de charge insuffisantes, mais le bénéfice perçu à terme l’emporte sur le reste pour ceux qui ont déjà fait ce choix. Et ils ne reviendront pas en arrière, à de rares exceptions près, même s’ils nourrissaient auparavant une certaine affection pour leur bonne vieille fumante.
Cela s’appelle aussi, d’une certaine façon, sortir de sa zone de confort en vue d’affronter l’avenir. Un peu comme quand nous sommes passés du papier à l’informatique : ce n’était pas toujours de gaité de cœur pour certains, mais on savait que c’était le sens de la marche et que c’était inéluctable.
On sait que la voiture électrique n’est pas totalement vertueuse, mais on sait aussi (enfin quand on se renseigne un minimum) que sur la totalité de son cycle de vie, de l’usine à la casse, elle est moins polluante que la voiture thermique.
C’est mieux que rien. Et c’est ce mieux qui nous évite de regarder dans le rétroviseur.
(*) http://www.avere-france.org/Site/Article/?article_id=7408 et https://fr.yougov.com/news/2020/09/30/pourquoi-acheter-une-voiture-electrique/
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Le passage à l’électrique sera inéluctable si les pouvoirs publics suivent vraiment, non pas en distribuant des aides ponctuelles pour acheter un VE mais en déployant un vrai réseau de bornes de recharges rapides! Les constructeurs devront également tous intégrer des solutions de recharge rapide dans leur voitures comme nous commençons à le voir chez Tesla ou Porsche. Et pour que tout soit parfait, il faudra réduire la production mondiale d’électricité qui est majoritairement issue des combustibles fossiles… donc inéluctable, sans doute et je l’espère mais ce n’est pas pour tout de suite.
Merci Automobile Propre pour ce super article . Effectivement une fois qu’on a essayé un VE on a le virus Électrique. Ayant essayé différents modèles ces derniers temps je suis pratiquement conquis.
ID3 , Kia e-soul , Renault Zoe , elles font toutes le boulot.
Ce qui me freine encore c’est pour l’instant l’incertitude côté professionnel qui n’est rose.
L’incertitude également concernant les centrales nucléaires qui ferment , EDF va t-il est revendu à des actionnaires qui vont faire exploser notre facture ? Est-ce que EDF pourra fournir toute l’électricité nécessaire pour nos vies? Au moindre coup de froid ou de chaud on nous alertes qu’il risque d’y avoir une pénurie ou des coupures d’électricité ? Et en plus il manque cruellement des bornes de recharges avec un moyen de paiement simple . La réflexion se poursuit
Bravo pour cet article mesuré qui retranscrit très bien ce que peuvent penser et ressentir les electromobilien.
Merci
J’aime cet article. Il est juste.
j’étais dégouté des voitures thermique: odeurs, aberration de rouler en ville, bruits etc.
Effet d’aubaine je le concède, j’ai acheté en octobre une MG (chinoise) et étant à la retraite je l’utilise tous les jours pour conduire Madame, et moi pour me rendre sur des lieux de promenades pédestres dans un rayon de 50km autour de Montpellier.
Ville , petites routes, que du bonheur . Pour une dépense des mes cordes , 23 k€, je me suis réconcilié avec la « bagnole » !!
J’ajoute qu’étant technicien je trouve fabuleux de parcourir 100km à allure modeste, en fait en respectant les limitations (pas autoroute) , la consommation s’établisse à l’équivalent énergétique de 1,2 L d’essence (14 kWh environ) !
C’est un juste retour à l’essentiel.
Passionné de mécaniques à 2 et 4 roues, presque 50 ans après l’avoir vu gagner les 24h au Mans le bruit envoûtant du V12 Matra me fait encore monter les larmes aux yeux.
Malgré cela, j’ai suivi avec intérêt l’évolution du VE depuis 1/4 de siècle, de l’expérimentation à La Rochelle au lancement du projet Swatch-Smart avec le groupe VAG avant de s’en écarter, pour mieux y revenir et ainsi sauver sa peau (peut-être).
Juste retour des choses car il faut se souvenir qu’à l’origine la propulsion électrique dominait, jusqu’à être battue puis évincée par des motorisations thermiques au rendement minable mais tellement plus facile à exploiter notamment par facilité à stocker et distribuer l’énergie nécessaire, apportant une autonomie (pas seulement en kilomètres mais surtout en indépendance, comme auto mobile : par elle-même) incomparable qui autorise des performances bien supérieures.
A la fin du XXième siécle, de nouveaux moyens de développement ont été consacrés à la mobilité électrique qui ont permis ces dernières années de proposer des solutions qui répondent de plus en plus aux besoins et attentes : s’appuyant sur l’aboutissement des véhicules thermiques, l’adoption de la propulsion électrique offre maintenant le meilleurs de 2 mondes.
De plus, comme cela contribue à une évolution plus raisonnée/responsable de notre environnement, cette tendance ne peut que se confirmer.
Une nouvelle étape sera probablement franchie quand sera limité l’impact de la présence d’accumulateurs (allègement des batteries, auto-production de l’énergie par l’hydrogène ou autres solutions, pourquoi pas nucléaire comme le Charles de Gaulle ?) et quand sera possible l’optimisation capacité/poids, ce dernier étant énergivore.
En fait en y pensant bien les gens qui passent à l’électrique en général sont des gens avec une certaine culture technique et technologique qui savent analyser et comparer des données techniques et scientifiques. Ce ne sont pas des écolos transits, loin de là. Ce qu’ils cherchent c’est l’efficience pour assurer un avenir à la fois confortable et durable aux générations suivantes. On ne veut pas de la décroissance et vivre comme des amish ou des hippies, mais on ne veut pas non plus d’une planète poubelle invivable, d’un air irrespirable.
On ne veut pas régresser, alors il faut avancer justement. Pourquoi continuer à cramer du pétrole qui s’épuise et à s’enfumer alors que les moteurs électriques sont plus propres, plus performants et plus efficaces énergétiquement? Et pour le quotidien 300 km d’autonomie ne sont ils pas suffisants? Pour les quelques longs trajets une à deux fois par an les deux ou trois heures en plus sur un trajet de huit heures en thermique est-ce vraiment rédhibitoire?
Surtout que nous savons que les performances des batteries vont s’améliorer et les temps de charge et l’autonomie vont progresser. Mais si on n’initie pas le mouvement maintenant et qu’on n’essuie pas les premiers plâtres il ne se passera rien. En passant à l’électrique maintenant nous finançons la R&D et nous servons aussi de testeurs. Nous traçons la voie pour les suivants.
La plupart des militants écolos purs et durs n’ont pas du tout cette culture de l’efficience, ni de bagage technique. Ils sont en général anti-VE et anti-nucléaire alors que ces deux solutions combinées sont les plus efficaces et sans doutes les meilleures pour notre avenir.
Et à l’opposé il y a aussi ceux qui sont dans le déni face à l’épuisement du pétrole, au réchauffement climatique, à la pollution, au bruit et ignorent même l’agrément supérieur et le plaisir de conduire que peuvent apporter les VE. Pour l’instant ils nous raillent et colportent toutes sortes d’absurdités sur les VE. Moi j’aime l’automobile et c’est pour ça que j’aime la voiture électrique. J’ai beaucoup d’affection pour les thermiques (surtout les essence, pas les diesel) mais l’électrique est un progrès. Pour ceux-là qui font vrombir leur moteur au feu rouge j’avoue que parfois j’aime bien les laisser sur place au démarrage histoire de leur faire comprendre.
Et il y a aussi ceux dont l’électrique ne peut pas réponde au besoin pour l’instant, notamment à cause du temps de charge et du prix à l’achat élevé. Je ne leur jette pas la pierre. Je ne cherche pas à les convaincre à tout prix. Au contraire je leur parle en toute franchise de ce qu’impose ce changement au quotidien.
En attendant la pompe semble bien amorcée aujourd’hui. J’ai un ami qui après avoir essayé ma Zoé a complètement changé d’avis sur le sujet. Il aime les voitures puissantes et pour remplacer son Audi TT il veut une Tesla Model 3 Performance maintenant. Il en a essayé une et m’a dit ensuite : « Quand j’ai repris la TT j’ai eu l’impression de revenir 20 ans en arrière! ». Voilà, on ne veut pas revenir en arrière.
On peut vivre plusieurs semaines sans manger, plusieurs jours sans boire mais seulement quelques minutes sans respirer!!! Un moteur thermique de 2 litres de cylindrée qui tourne au ralenti avale chaque minutes 1000 litres d’air respirable, soit l’air nécessaire à 50 personnes pour vivre. Ce même moteur rejette un peu plus de 1000 litres de gaz d’échappement MORTELS soit 1,2kg par minutes (au ralenti). Depuis que je roule électrique je suis incommodé par la puanteur des thermiques et je mesure à quel point j’inhale leurs gaz mortifères…
Ce devrait être la raison numéro un du passage à l’électrique. Les pouvoirs publics créent des zones faibles émissions sans expliquer pourquoi…
Excellent article, on entend souvent le témoignage d’électromobilistes qui disent qu’ils ne reviendront plus au thermique. Ben j’espère bien, les VE restent quand même des voitures à 40 000€ en moyenne et j’ose espérer qu’ils ont mesuré le pour et le contre avant de faire le pas. Par conséquence, ils ont analysé les économies engendrées, les points de recharge, la distance moyenne de leurs déplacements etc avant d’acheter une VE.
Il est évident qu’une personne qui fait 300km/jour d’autoroute et qui n’a pas une place de parking électrifié ne prendra pas une electrique même avec un esprit écolo. A l’inverse, une personne qui prend sa voiture qu’un week-end sur 2 pour faire 2, 3 courses aura moins tendance à prendre une VE pour faire des économies sur les kilomètres parcouru.
Ensuite la VE est l’avenir de la voiture donc revenir sur une thermique serait comme revenir en arrière, c’est comme passer d’une maison à un appartement, c’est tout à fait possible mais c’est bizarre, on a l’impression de régresser
Certes, la motivation environnementale est louable et la contrainte énergétique future ne laisse pas de place à une poursuite dans les hydrocarbures. D’ici 20 à 30 ans la pétro-mobilité sera de l’histoire ancienne et c’est tant mieux.
Ce que l’on oublie souvent, c’est que produire d’ici 2050 plus de 100 millions de véhicules électriques par an (avec des réseaux de recharge qui vont avec !) fera naître de nouvelles contraintes qui sont déjà perceptibles aujourd’hui sur le marché du cuivre, du cobalt, du lithium, du nickel et tant d’autres.
Alors, afin d’être cohérent, il est nécessaire d’encourager une transition électrique vers du véhicule léger et de puissance modeste et non pas vanter aujourd’hui des modèles de 2 tonnes qui vont nous faire plonger de façon inéluctable dans les mêmes travers de pollution et d’épuisement des ressources desquels nous nous apprêtons à sortir…
Chauffeur de bus marié avec 3 jeunes enfants vivant en zone urbaine, il fallait bien que je lâche notre bonne Zafira diesel de 2005 (critair 4)acquise d’occasion pour 10.000 €.A l époque, je lorgnais sur un modèle hybride Gaz/essence à 15000 euros auquel j’avais renoncé car le nombre de station de ravitaIllement Gaz se comptait pratiquement sur les doigts de la main dans tout l’hexagone !
Notre Zone d’habitation étant devenue Zone à Faible Emission carbone en 2019, notre Zafira etait interdite de circulation lors des pics de pollution. De plus les rejets du pot d’échappement devenaient vraiment irrespirables. En doublant le budget de 2005 (et grâce au cumul des aides gouvernementales) nous nous sommes procurés en juillet dernier, une berline familiale quasi neuve, moins pratique que le Zafira mais qui nous permettait d’envisager tout de même de partir aux grandes vacances avec. Ioniq batterie 38,5 kWh.
Ce fut le grand saut de passer d’un véhicule sans clim à un autre avec pompe à chaleur et siège chauffant !
Mais ce n’était pas ça qui nous a motivé.
Le déclencheur pour nous qui n’avons qu un seul véhicule pour nous cinq, c’est d’agir significativement pour réduire notre empreinte carbone en pensant aux générations qui nous succéderont. Cela vaut bien les sacrifices à consentir aujourd’hui comme la recharge itinérante selon les bornes à proximité de notre domicile. Car notre logement ne nous permet pas se recharger à domicile.
Notre paysage de la mobilité est en mutation profonde ; le réseau de service après vente des fumantes va en prendre un sacré coup, garagistes, mécano, diésélistes etc..
il leurs restent une dizaine d’années sans gros problèmes de surpopulation du secteur, après… le nombre de professionnels va chuter et il ne restera que ceux qui auront su s’adapter.
Je pose une question simple : comment reconvertir les professionnels dans les garages auto ?
on sait qu’il faudra des carrossiers
on sait qu’il faudra des peintres
on sait qu’il faudra des préparateurs de customisation
on sait qu’il faudra des bornes de recharges
on pourra aussi avoir besoin de gestionnaire de flotte de voitures de location (avec du monde pour le contrôle)
Garagistes ; adaptez vous pour ne pas disparaitre !
j’imagine pouvoir aller chez mon garagiste du coin pour poser mon vélo (ou changer de voiture) et louer une voiture (plus grosse, plus économique, plus pratique) pour aller travailler ou faire mes courses etc..
une carte d’abonnement me permettrait de réduire les démarches administratives
au retour, passage en revue de la voiture, signature, bonne soirée a demain
j’espère ne pas avoir la seule idée qui pourrait peut être sauver nos mécanos !
Pour moi qui ai laissé tomber (en bonne partie) le mazout en 2008 au profit d’un vélo bien électrifié, puis ai adopté la C-Zero en 2012, puis tout le reste, l’écologie est certes une préoccupation permanente mais pas une religion (je ne fais pas de manif, je ne dis pas à tout un chacun ce qu’il doit faire ou pas), mais justement, en faisant du vélotaf j’ai compris que les pétrosaures nous empoisonnent encore plus vite qu’ils n’emballent le climat. C’est drôle comme on en parle si peux. Pourquoi le tuyau d’échappement ne sort-il pas au milieu du volant? On roulerait tous électrique depuis belle lurette!
Je ne veux plus empoisonner mes concitoyens, mes voisins, enfin, tout le monde. C’est simple.
Et puis, quand on ne roule pas sur l’or, on fait soi-même la vidange. Je n’en peux plus c’est trop dégueu. Mais c’est fini, la dernière dieselle est à la casse!
c’est comme avant, passer de la boite manuelle a l’automatique .
l’essayer c’est l’adopter :) si on a les moyens.
l’écologie est pour certains qui pensent en avoir le monopole, un prétexte au service d’une idéologie politique. pas besoin de parti pour respecter l’environnement.
Un billet qui va probablement engendrer beaucoup de commentaires…
A titre perso, propriétaire d’un VE depuis 2014,
le basculement c’est fait de manière ‘logique’ face à l’efficience supérieure de l’électrique,
la facilité de produire de l’électricité renouvelable, le confort de conduite et bien sûr le faible coût
d’utilisation (mais pas d’achat).
Tout ça mis en balance avec une autonomie faible à l’époque (max 140km pour ma Leaf 24kWh)
mais suffisante pour mes besoins quotidiens et la grande difficulté de voyager avec sereinement à l’époque
(et encore un peu maintenant avec mon actuel Leaf 40kWh) mais avec la possibilité de louer facilement un véhicule thermique pour les vacances…
J’étais aussi assez attaché au moteur thermique pour avoir possédé et conduit de nombreuses
voitures ‘sportives’ (dont une 458 Italia sur circuit, super souvenir),
mais avec des enfants, on se rend bien à l’évidence que le tout pétrole pour les transports n’est plus une solution durable ni acceptable.
Et si les VE ne sont pas zéro émission, ils sont quand même globalement bien plus propre,
au moins en France, avec notre électricité faiblement carbonée.
Donc oui, au-delà de l’attrait de la nouveauté et de la forte puissance à faible coût des nouveaux VE, c’est bien une réflexion de fond qui, je pense, motive de passer à l’électrique et de ne plus revenir en arrière…
Et oui je suis ingénieur et je ne marche pas pour le climat mais je pense agir pour son amélioration au quotidien et pas seulement avec mon VE…
Bon maintenant on veut pleins des bornes rapides sur les autoroutes (et ailleurs aussi) et viiiiiiite svp!
Ce que l’article ne dit pas, c’est que le passage à l’électrique va s’accompagner d’une mutation bien plus profonde : l’abandon progressif de la propriété, au profit de la « location » sous toutes ses formes : pas seulement la LLD ou les locations de courte durée en vacances, mais aussi et surtout le recours aux « robots-taxis ».
Reposant sur la conduite autonome de niveau 5, cette tendance « MAAS » ou Mobility As A Service, va révolutionner le transport personnel de demain : https://m.youtube.com/watch?v=y916mxoio0E
Si on regarde l’âge et la profession des premiers, on voit que ca ne sont pas ceux qui defillent dans la marche pour le climat. Mais souvant des cadres de l’industrie avec une formation d’ingenieur.