Des analystes ont envisagé les progressions de Tesla et des autres constructeurs à l’avenir. Selon eux, le futur s’annonce radieux pour la firme d’Elon Musk.

Ces dernières années, Tesla a cristallisé des fantasmes tout autant que des critiques. Les analystes ont vu tour à tour la marque s’effondrer avant de se positionner comme le premier constructeur mondial (au regard du marché de la finance).

Parmi les analystes les plus optimistes, Cathie Wood et son cabinet ARK Invest étaient souvent les plus positifs. Certaines de leurs prévisions avaient anticipé la colossale valorisation de Tesla.

Désormais, c’est la mainmise de la marque sur le marché de l’automobile que prévoit Wood pour un futur proche. Selon elle, Tesla pourrait représenter jusqu’à 25 % du marché, soit une voiture vendue sur quatre. Et cette prévision n’est pas pour un avenir lointain, puisqu’elle fixe ce chiffre pour 2026, soit dans cinq ans seulement. Selon l’analyste, l’avance prise par Tesla durant les dix dernières années place ses rivaux loin derrière.

« Si Tesla est le premier à avoir du succès sur la voiture autonome aux États-Unis, nous commençons à croire que non seulement Tesla aura la plus grosse part de marché de l’électrique, mais nous croyons que la marque pourrait prendre 20 à 25 % de part de marché sur l’ensemble du secteur automobile, en cinq ans », a déclaré Wood.

Une décennie difficile à venir pour les constructeurs classiques

Wood pense que Tesla se bat déjà contre les mastodontes du marché, et non plus contre les autres constructeurs spécialisés dans l’électrique.

Selon elle, les grands constructeurs classiques vont vivre des années difficiles jusqu’en 2030. La valorisation énorme de marques comme Rivian ou Lucid, qui livrent tout juste leurs premiers exemplaires, va aussi dans ce sens.

ARK Invest va plus loin et juge que les marques qui ne s’adapteront pas assez vite ne survivront pas. Les analystes ne seraient pas étonnés de voir d’autres fusions à l’image de Stellantis, fruit de la réunification entre PSA et le groupe Fiat.

« Cela va être horriblement difficile pour ces entreprises de gérer les cinq à dix prochaines années », estime Cathie Wood. « Nous parions sur le fait qu’elles ne survivront pas dans leur état actuel. Il pourrait y avoir des alliances avec d’autres marques, ou elles pourraient faire faillite. »

Source : Barrons.com