C’est avec surprise que l’on a découvert ce véhicule, le Li Auto L8, un SUV hybride à prolongateur d’autonomie, préparant son entrée en Europe et en France ! Découverte !
On ne va pas vous mentir. Il a fallu y regarder à deux fois avant de comprendre ce qu’on avait sous les yeux, au détour d’un trajet à vélo. Car au premier coup d’œil, cet énorme SUV 5,08 m aux lignes épurées et faciès énigmatique pourrait se confondre à un Nio ES8 ou autre production chinoise. Mais la couleur violette, le logo et les détails ne trompent pas, c’est bien un Li Auto L8.
Pour remettre le contexte, Li Auto est un “pure-player” de l’automobile chinoise. Fondée en 2015, cette marque veut, comme Nio ou Xpeng, s’imposer sur l’auto haut de gamme face aux grands groupes locaux, mais aussi les occidentaux et japonais. Mais pas en 100% électrique (pour l’instant). Li Auto mise ici sur une motorisation hybride à prolongateur d’autonomie : deux moteurs avant et arrière procurant 330 kW de puissance (442 ch), tirant une batterie de 42,8 kWh allouant 175 km d’autonomie (cycle WLTC), quand le bloc essence 1,5 peut venir booster le tout à 1 100 km d’autonomie.
Li Auto en France dès septembre ?
Mais que fait cette voiture ici ? De plus, elle est immatriculée en France, en 75 (Paris). Curieux, on arrête les deux hommes à bord, qui s’arrêtent gentiment pour discuter. “Oui, c’est bien une Li Auto L8” confirme le conducteur, un employé de la marque chinoise. Et il nous fait rapidement le tour du propriétaire !
Quelques photos privilégiées et une confirmation des deux employés de Li Auto suivent : “c’est un véhicule servant à l’homologation”. Bien entendu, nous demandons quand le constructeur compte arriver en France. “On espère d’ici septembre 2023, tout dépendra de cette homologation justement” poursuit-il.
Un grand SUV électrique respirant le haut de gamme
En attendant, on apprécie l’habitacle qui respire le premium et l’espace. À l’avant, la planche de bord mise sur un seul énorme bloc à deux écrans distincts. Ils sont de 15,6 pouces, comme le dernier MacBook Air, et de résolution 3K. Au contraire des voitures actuelles, si le premier est bien pour tous, le second est à destination du passager ! Ah si, un petit écran trône en haut du moyeu de volant, pour les infos essentielles au conducteur. Mais pas touche aux écrans, il faudra patienter pour une vraie présentation.
Ailleurs, la sellerie cuir n’atteint pas la qualité d’un pleine fleur européen, mais la finition est appréciable derrière cette ambiance très terre battue de Roland-Garros. Ici en version 6 places, le Li Auto L8 possède un vaste coffre, avec un plancher plat même avec le troisième rang rabattu. Mais le SUV électrique opère sans sous-plancher, “destiné aux câbles” confirme le conducteur.
Un amas de luxe pour un prix de généraliste
Pour le reste, impossible de conduire, le Li Auto L8 poursuit son test et l’on a encore plus de questions que de réponses ! Sachez que la marque écoule actuellement le grand SUV entre l’équivalent de 44 200 € et 52 000 € en Chine.
C’est peu vu le gabarit et prestations, mais ce sera davantage chez nous (taxes, transport…). Même avec 10 000 € de plus, ce serait donné vu la myriade d’équipements : système audio 21 haut-parleurs 1920 W, suspension pneumatique “tapis magique”, troisième écran pour passagers arrière, port de charge externe 3,5 kW, etc.
Patience donc pour découvrir les qualités (et défauts) de ce Li Auto L8, c’est pour bientôt !
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Encore un gros parpaing à roues. Désespérant! La consommation doit être gargantuesque. Et chinois en plus!
L’intérieur est d’une laideur!
Vraiment pas de quoi s’extasier.
“une batterie de 42,8 kWh allouant 175 km d’autonomie (cycle WLTC)”
C’est ça l’avenir de l’écologie ? Une Zoe RE40 propose 300 km WLTP…
Sinon pour une famille nombreuse c’est top, ce sont des véhicules qu’on avait pas chez nous. Après comme d’hab, ça ne braque pas et compliqué à manoeuvrer dans les parkings souterrains mais pour celui qui a un grand parking au travail et qui peut se garer devant ça maison ça fait le boulot.
Suggestion de ligne éditoriale : cesser de s’extasier devant (voire d’écrire sur) des engins qui n’ont rien d’une “automobile propre”. Bien entendu, ce n’est qu’une suggestion, mais elle aurait toutefois le mérite, si vous en teniez compte, de mettre votre rédaction plus en cohérence avec le nom qu’elle s’est donné. Qu’en pensez-vous ?