BYD arrive enfin en France et l’un de ses premiers modèles à rouler dans l’Hexagone sera la Dolphin. Nous sommes partis à sa découverte.

La Dolphin est la nouvelle compacte 100 % électrique du constructeur chinois BYD qui fait son entrée sur le marché français. Elle mesure 4,29 m de long pour 1,77 m de large hors rétro et 1,57 m de hauteur. Elle est donc un petit peu plus longue qu’une Renault Mégane E-Tech de 4,20 m, mais plus étroite de 10 mm. Elle intègre de série des optiques à LED, de nombreuses caméras et des jantes de 16 pouces.

Côté châssis, cette Dolphin reçoit un essieu arrière multibras spécifiquement développé pour sa version européenne, la Chinoise étant équipée d’une barre de torsion. Elle reçoit un moteur à aimant permanent qui entraîne les roues avant et qui est alimenté par une batterie de technologie Blade, assez fine et à la longue durée de vie, de chimie LFP, donc sans cobalt, et d’une capacité de 60 kWh. Avec cette dernière, la masse annoncée est de 1 700 kg, ce qui est relativement élevé. Avec 204 ch et 290 Nm, le 0 à 100 km/h est annoncé en 7 s, ce qui est un excellent score par rapport à ses spécificités. C’est par exemple 3 dixièmes de moins que le BYD Atto 3 au moteur similaire, mais avec un quintal de plus sur la balance.

À lire aussi Essai vidéo – MG4 Luxury : l’électrique au juste prix

L’autonomie est donnée pour 427 km selon la norme WLTP, ce qui est tout à fait flatteur par rapport à la capacité de la batterie. Pour la recharger, elle peut encaisser jusqu’à 11 kW en courant alternatif sur sa prise au format Type 2 et, en courant continu et via sa prise Combo CCS, jusqu’à 88 kW. Un chiffre qui peut paraître faible, mais c’est un choix que l’on retrouve souvent chez les constructeurs chinois qui préfèrent souvent limiter la puissance de recharge en faveur de la longévité. Au lieu de recharger en moins de 30 minutes, il faudra donc patienter 5 à 10 minutes supplémentaires, mais cela profitera à la durée de vie.

En matière de coffre, cette Dolphin propose 345 litres. L’ouverture du hayon se révèle étroite et la hauteur et la largeur de l’espace de chargement sont limitées, mais il y a deux doubles-fonds, un pour ranger les câbles et l’autre pour le kit anti-crevaison. Le dossier de la banquette se rabat en deux parties pour former un plancher parfaitement plat pour atteindre 1 310 litres de volume maximum, ce qui n’est pas énorme, mais correct pour la catégorie.

À l’arrière, grâce à l’empattement long, le coffre court et l’assise inclinée, on dispose d’un confort appréciable avec une place aux genoux généreuse, ainsi que d’une bonne luminosité grâce aux grandes surfaces vitrées. Le plancher est plat, ce qui permet d’accueillir confortablement un troisième passager. En l’absence de ce dernier, on peut profiter d’un grand accoudoir central parfaitement rembourré et avec deux porte-gobelets. La finition est de plus soignée avec des contreportes aux plastiques travaillées, des accoudoirs moelleux et un matériau antidérapant au fond des rangements. Ces derniers sont complétés par des bacs de portière et des aumônières au dos des sièges avant. On trouve de plus un autre porte-gobelet entre ces deux derniers ainsi qu’une paire de prises USB-C.

À l’avant, si l’esthétique est, disons-le, assez kitsch avec cette inspiration de la mer que l’on retrouve aux niveaux des poignées de porte en forme de nageoires de dauphin, la qualité de fabrication se montre impeccable avec des joints épais, un ciel de toit moussé et des éléments rembourrés. Il subsiste certes quelques plastiques durs, comme sur le dessus de la planche de bord ou des contre-portes, mais c’est très bien assemblé et cela la place dans le haut du panier dans la catégorie actuelle des compactes. On retrouve comme à l’arrière de nombreux rangements spacieux avec du matériau antidérapant ainsi que deux prises USB-C auxquelles vient s’ajouter un lecteur de carte SD.

À lire aussi La France se bat pour avoir une usine de voitures électriques du chinois BYD

Pour le poste de conduite, le siège est très accueillant avec des réglages électriques de série, le volant concentre les commandes sur ses branches et l’affichage numérique est bien lisible. Au centre de la planche de bord se trouve un écran de 12 pouces malheureusement peu visible à cause des reflets, mais qui peut pivoter pour se positionner à l’horizontale ou à la verticale. Il héberge Apple CarPlay et Android Auto ainsi qu’un accès à Spotify et à un système de navigation. Juste en dessous, on trouve une série de commandes rotatives comprenant entre autres les modes de conduite, le réglage de la régénération sur deux niveaux ou la climatisation automatique.

Parlons enfin des tarifs hors bonus de cette BYD Dolphin qui sera disponible à partir de la rentrée prochaine : la version 60 kWh présentée ici (en version de présérie) s’échangera contre un minimum de 34 000 €, le haut de gamme Design s’établissant à 36 000 €. Un modèle avec une batterie de 44,9 kWh sera aussi proposé contre 28 990 €, un prix extrêmement intéressant sur le marché des compactes électriques.

Retrouvez l’essai complet très bientôt sur Automobile Propre !