Le Mercedes GLC 300e dispose de l’une des meilleures autonomies électriques parmi les hybrides rechargeables. Entrerait-il dans le monde des voitures électriques ?
Nous n’allons pas relancer le débat, et nous savons tous que les voitures hybrides rechargeables ont une position bien particulière. A l’instar de tous les produits ultra-polyvalents contemporains, ils ne sont pas vraiment doués en matière d’efficience électrique, alors que la consommation de carburant peut-être bien plus importante qu’avec un équivalent essence purement thermique si la batterie est vide. Sur ce dernier point, ce n’est toutefois pas toujours vrai. En tout état de cause, nous pouvons aussi voir les choses différemment, là encore, avec des véhicules qui proposent le meilleur des deux mondes : le moteur peut fonctionner en mode hybride sur les longs trajets, alors que les batteries généreuses permettent d’effectuer les trajets quotidiens à moindre coût pour le portefeuille et pour la planète.
À lire aussi Consommations réelles des hybrides rechargeables : le bilan de nos mesuresToujours boudées car rarement bien utilisées, les voitures hybrides rechargeables ont donc bénéficié des dernières évolutions des technologies électriques pour faire évoluer leurs prestations : les gestions électroniques se réservent une marge plus confortable pour ne plus faire exploser les consommations lorsque la batterie est vide, les autonomies deviennent de plus en plus importantes, et d’autres équipements inédits font leur apparition. Preuve en est, par exemple, avec la dernière génération de Toyota Prius, qui s’équipe même d’une pompe à chaleur. Ou même avec la nouvelle mouture du Mercedes GLC 300e, qui met le paquet en la matière.
Une fiche technique que nous n’aurions jamais dû lire
Entièrement renouvelé, même si cela ne se voit pas au premier coup d’oeil, le Mercedes GLC pousse les potentiomètres à un niveau inédit. Si la partie thermique n’apporte rien de nouveau, la chaîne de traction électrique tutoie le monde des électriques : la batterie de 31,2 kWh de capacité brute et le dispositif de recharge rapide de 60 kW n’ont rien à envier à de modestes citadines électriques ! Voilà qui a fait naître une drôle de question existentielle au sein de la rédaction : le meilleur hybride rechargeable peut-il traverser le pays par l’autoroute sans brûler une goutte d’essence aussi bien qu’une citadine purement électrique ?
À lire aussi Essai – Mercedes EQE 350+ : les temps de recharge et de voyage de notre SupertestCar si le pari était perdu d’avance il y a tout juste quelques années en arrière, les technologies et l’écosystème d’aujourd’hui permettent, sur le papier en tout cas, ce genre de folies aussi folles qu’inutiles. Et pour cause : même avec une autonomie étonnante, il sera toujours préférable d’utiliser le mode hybride dans ce cadre là. Ce pour quoi les hybrides rechargeables sont faits. Mais cela permet de mettre en lumière l’avancée des technologies électriques et le développement rapide du réseau de recharge sur autoroute.
A vrai dire, nous avons démarré ce trajet sans réelle crainte d’un échec. Précédemment passé au crible dans le cadre du Supertest (à retrouver bientôt en détail dans nos colonnes), le Mercedes GLC 300e s’est montré très surprenant. D’une part, ses performances en matière de recharge rapide ont de quoi étonner. Une fois raccordé à une unité capable de délivrer la bonne puissance, la batterie peut faire le plein complet (0-100 %) en seulement 31 minutes ! D’autre part, l’autonomie totale est une véritable surprise puisqu’elle peut être incroyablement homogène en mode Electric quels que soient les terrains.
C’est ce que nous avons vite découvert sur la première étape de notre trajet autoroutier de 500 km : alors que nous avions timidement planifié un premier ravitaillement à une soixante de kilomètres de notre ligne de départ, le GLC 300e a été capable d’assurer une étape de 103 km avant d’être rechargé ! Un comportement qui a donc modifié toutes nos projections préalables, nous poussant à nous adapter. Un moindre mal, tant la densité du réseau permet de jouer avec le fond de charge pour optimiser au mieux les trajets et les ravitaillements. Et ce sans planificateur de trajet puisque le GLC n’a pas été pensé pour ce genre d’exercice pour le moins saugrenu.
Temps de trajet pour 500 km : 7 h 14
Les voyages en mode électrique avec un véhicule hybride rechargeable ne se distinguant en rien d’un voyage en 100 % électrique, passons directement au bilan. Quitte à jouer le jeu, nous avons fait le choix de rouler aux limitations de vitesse, comme avec toutes les voitures qui passent entre nos mains sur cette route. Surtout que, profitons en pour le préciser, la faible différence de consommation entre 110 et 130 km/h n’aurait pas permis d’aller vraiment plus vite. Au final, nous avons comptabilisé un total de 4 h 20 de roulage sur ces 500 km, soit une vitesse moyenne globale de 115 km/h. Notons que le compteur du Mercedes GLC 300e continue de tourner même lorsque le véhicule est à l’arrêt, d’un total de 19 minutes ici. Soit un peu plus de deux minutes par arrêt (le temps de rejoindre la borne au milieu des aires). Cependant, nous appliqueront comme toujours un forfait de quatre minutes par pause en plus du temps de roulage, pour prendre en compte les manipulations que réclament les bornes.
À lire aussi Voyage en voiture électrique : pourquoi la recharge en moins de dix minutes ne vous servira à rien ?Ce qui nous emmène donc au plus interessant : pour ce trajet, nous avons dû effectuer sept ravitaillements sur les bornes de recharge rapide. C’est beaucoup, mais n’oublions pas la capacité du GLC 300e à faire le plein très rapidement. De plus, il convient de préciser ici que malgré les sollicitations répétées, et les importantes montées en température de la batterie lors d’une recharge, les performances ne se sont pas dégradées au fil des ravitaillements. Au final, nous sommes restés immobilisés 2 h 26 très exactement. Dans le détail, lors des premières et dernières recharges, là où le relief n’était pas trop exigeant, nous n’avons jamais dépassé les 25 minutes de recharge. Dans le Morvan, où l’autonomie ne nous aura pas permis de sauter des aires, nous n’avons pas dépassé les 15 minutes afin d’optimiser les recharges.
Bref, au bout du compte, en additionnant le temps de roulage, les temps de recharge et le forfait pour chaque arrêt, ce trajet de 500 km à la seule force du moteur électrique à bord du GLC a représenté un total de 7 h 14. Voilà qui lui permet de battre sans aucun mal la Renault Twingo e-Tech, qui présente presque la même autonomie dans ces conditions. En matière de temps de recharge seul, le GLC 300e a réclamé seulement 15 minutes de plus qu’une Zoé R135, qui ne s’est toutefois arrêtée que trois fois sur ce trajet.
Une consommation déraisonnable
Côté consommation, le SUV allemand a présenté une moyenne de 27,7 kWh/100 km. En fonction de la capacité réellement utilisable de la batterie, estimée par nos soins à près de 24,8 kWh, le GLC 300e dispose donc d’une autonomie moyenne sur autoroute de 89 km. Sans surprise, la consommation est explosive. D’après notre base, seuls les Aiways U5 et Volkswagen ID. Buzz ont affiché une moyenne aussi élevée sur ce parcours. Les BMW iX xDrive50 et Ford Mustang Mach-E AWD sont grimpés à 26,5 et 26,0 kWh/100 km respectivement.
Les seules recharges nécessaires, nous permettant de passer la ligne d’arrivée avec un minimum de 20 %, ont représenté un total de 76,6 €, soit un coût de revient de 15,32 €/100 km. En fonction de la borne utilisée à la fin du parcours pour retrouver le capital de départ, cela porterait le coût de 16,28 €/100 km (recharge AC à domicile) à 17,67 €/100 km (recharge DC). Au regard de nos mesures préalables sur autoroute en mode hybride avec la batterie vide, et en se basant sur un prix moyen de SP95-E10 à 1,971 €/l au moment où nous rédigeons ces lignes, le Mercedes GLC 300e aurait présenté un coût de revient final de 16,95 €/100 km.
Le trop c’est comme le pas assez
Voyager à la seule force du moteur électrique en voiture hybride rechargeable n’a absolument aucun intérêt. Et ce même avec l’un des modèles dotés des meilleures autonomies sur autoroute. Cet exercice permet en revanche de mettre en exergue le développement assez soutenu du réseau de recharge sur autoroute, qui permet même à des véhicules qui n’ont pas été imaginés pour ça (mais tout de même équipés d’une puissante recharge rapide) de traverser la France. Autrement dit : l’autonomie, puisqu’il faut encore le rappeler, n’est absolument plus un problème.
À lire aussi Essai vidéo – Mercedes EQE SUV 350 4MATIC AMG Line : le prix du silenceMais cela montre aussi que le Mercedes GLC 300e chatouille de près le monde des électriques, et qu’il peut faire aussi bien que les plus modestes citadines électriques dans le plus exigeant des exercices. Une prouesse qui interroge sévèrement sur l’utilité d’une si grosse batterie au sein d’un véhicule de ce type. Car outre les autonomies électriques qui vont bien au delà des besoins quotidiens de l’immense majorité des conducteurs, les choix techniques ne servent pas l’efficience : le poids, redoutable en ville, et la transmission, énérgivore tout le temps, font consommer le GLC comme aucun autre véhicule électrique sur notre parcours mixte. Le coût d’utilisation, à mode de recharge identique, sera donc plus élevé qu’avec un véhicule électrique.
Sur autoroute en mode hybride, le coût de revient pourrait être équivalent à celui d’un véhicule électrique qui consommerait, selon notre base, aux alentours des 26 kWh/100 km. Soit l’équivalent d’un SUV électrique du segment supérieur, plus gros, habitable et performant que le GLC 300e. Il ne reste donc à cet hybride rechargeable que la possibilité de s’affranchir des recharges sur autoroute, en partant du principe que son conducteur ne s’offre aucune pause sur les près de 570 km d’autonomie permis par son réservoir d’essence. Le cas contraire, il ira aussi vite qu’en BMW iX ou qu’en Kia EV6.
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Bonjour à tous,
Au delà de ce test, que les auteurs mêmes reconnaissent anecdotique, il y a certains cas pour lesquels l’hybride rechargeable est un assez bon compromis.
J’apporte juste mon témoignage… qui n’est valide que pour moi et ceux qui ont une utilisation comparable d’un véhicule. Contrairement à certains, je n’ai aucune prétention de transposer mon cas d’usage à 100% de la population.
Ceci posé, j’utilise un break Passat GTE depuis plus de 6 ans. Mon utilisation est celle d’un consultant indépendant, qui fait les trajets du quotidien en électrique (environ 30 à 50 km, selon les jours) et doit régulièrement, soit à titre pro, soit à titre perso faire des grands trajets sur autoroute, principalement.
L’ordi embarqué me donne en général, par tranche de 5000 km une conso pétrole de 4.4 l et une conso électrique de 5.5 kWh par 100 km. Pour mon utilisation, cela correspond à 1500 km de petits trajets et 3500 de grands. J’ai fait les calculs de coût, et cela me donne un budget de 470 € d’énergie pour 5000 km (50 + 420 environ). J’ai fait une simulation avec un véhicule électrique moyen (16 kWh/100 km pour les petits trajets, 20 pour les grands). Le budget énergie est d’environ 400 €, en rechargeant à domicile pour les petits trajets, sur borne rapide pour les grands. Je ne considère pas les monstres qui engloutissent 25 ou 30 kWh/100. Pour moi, on dévoie l’électrique avec ces véhicules, mais c’est un autre débat.
Comme l’a dit un autre contributeur, lorsque je suis en déplacement et que je rentre à 2h du matin chez moi, je ne suis pas enthousiaste à l’idée de passer 30 ou 50 minutes de plus sur un trajet de quelques centaines de km à attendre que la recharge se termine.Les aires d’autoroute ne constituent pas mon lieu de villégiature préféré. Ma petite philosophie est donc la suivante : je paie environ 1.40 € tous les 100 km pour consacrer mes heures à des activités qui m’intéressent, et en déplacement de loisir, choisir où et quand je m’arrête, décider moi-même de mon itinéraire et ne pas stresser si une borne est en panne.
Bien entendu, c’est un instantané, et pour avoir déjà loué pas mal de voitures électriques (des bonnes et des moins bonnes), j’en choisirai certaines avec plaisir lorsque les progrès permettront de correspondre à ma petite philosophie. En attendant, j’avoue que disposer d’un peu plus d’autonomie électrique (70 ou 80 km réels) sur mon prochain véhicule ne serait pas loin de l’idéal, pour permettre quelques escapades du weekend en tout électrique.
bonjour
déçu pas ce sujet car je pensais ( bêtement ) que les 500 km avaient été fait d’une seule traite .
autant appeler votre sujet » 10.000 km sur autoroute en hybride rechargeable »
en rechargeant 100 fois c’était la réussite totale . !!
dommage
Il me semble que le but d’un hybride est plutôt de pouvoir aller aux limites de la batterie : rouler jusqu’au démarrage du thermique et recharger à la première station en utilisant toute la batterie : ça consommerait 1-2l d’essence par recharge, mais ça supprime probablement 1 ou 2 arrêts. Donc un temps total comparable avec un VE dont la batterie ferait le double,
Mais ce qui ne ressort pas de cet essai, ce sont les performances et les limites du fonctionnement en tout électrique :
La question à la fin est : quels sont les inconvénients à accepter pour pouvoir supprimer le stress de la borne ?
Si, à la fin, c’est pour avoir des performances moindres qu’un VE, un véhicule plus lourd et moins logeable au coût d’entretien plus élevé qu’un VT simple ou qu’un VE, je trouve que ça fait vraiment beaucoup d’inconvénients juste pour se rassurer sur le fait qu’on ne sera pas en panne de batterie…
Ce qui est intérressant, c’est le temps de parcours avec une petite batterie sur un gros ve… (pseudo-ve ici)
En fait, pour des trajets occasionnels, on peut très bien s’en accomoder : 7h15 pour 500 km. Une batterie plus grosse n’est nécessaire que pour des trajets réguliers, ou des impératifs de temps de parcours.
A condition que le nombre de bornes suive l’évolution du parc ve, il ne faut pas s’endormir sur vos lauriers messieurs les opérateurs…
Drôle d’idée d’avoir fait cet essai en mode pur elect avec cet hybride. Après c’est pas mal, surtout avec cette excellente courbe de charge à 2C. Pour quelqu’un qui se sert correctement de ce PHEV, sans s’embêter avec les contraintes des SuC, c’est un bon compromis pour un usage écolo, bien mieux que ces BEV d’orient. A quand, la même chose dans les segments inférieurs pour les rendre plus accessibles.
Vous dites à propos des hybrides rechargeables « Toujours boudées car rarement bien utilisées », je dirais plutôt à cause de leur prix !!! Elles sont généralement au même prix qu’une 100% électrique hors bonus, mais ne bénéficient plus d’aucune aide / bonus.
Moralité : autant acheter une Twingo etech et économiser 50 000€ 😂
Très interessant. Cela me confirme, mais je n’en doutais pas, que ma TESLA Model 3 SR+ même quand elle aura perdu 30% d’autonomie me permettra toujours de traverser la France en pas beaucoup plus de temps.
Bien entendu ça n’a aucun sens de perdre son temps à la borne si on peut rouler moins cher en essence, sur l’autoroute. En possédant ce modèle en dégraissé, voulant dire en berline, le résultat est tout sauf dépassé, tout dépend de l’usage. Sur 15000km une conso mixte de 3.3 litre/100km et de 10.8kwh/100km.
Vous auriez dû garder cet article pour le 1er avril, ça aurait été excellent !
« des véhicules qui proposent le meilleur des deux mondes »
Ça n’existe pas, tout simplement parce que ça c’était hier, mais aujourd’hui il n’y a plus qu’un seul monde, celui de l’électrique. L’autre c’est l’ancien monde, fini, dépassé.
Vivement les thermiques hybrides amphibies volantes. Ce sera très lourd, très cher, très polluant, mais tellement multitâche. Indispensable, donc.
J’avoue ne pas saisir l’intérêt de l’exercice. Le concept du PHEV, c’est de rouler en électrique dans la vie de tous les jours, et d’utiliser le thermique pour les grands trajets. Alors, certes, ce modèle à grosse batterie permet de faire une bonne partie du long trajet en électrique, mais viser le 100% électrique n’a pas trop de sens.
Bonjour ,
Que l’on puisse s’intéresser à ce type de véhicule est invraisemblable :
Chers , coûteux à l’entretien (Usine à gaz) et à l’achat ,
Alors que les électriques sont parfaitement au point et peuvent s’acquérir pour un prix décent , permettent de voyager loin et à un coût sans commune mesure avec ces engins d’un autre âge ,
Essai original et sympa. A réserver aux gros rouleurs très pressés et au portefeuille bien garni donc. A pas grand monde quoi :-)
J’adore ce type de test original.
On pourrait même imaginer un nouveau test pour tous les phev du marché ?
Trajet 500km autoroute avec 15 litres de carburant maxi (3litres/100km)
chaque phev ferait son choix de la meilleur stratégie pour lui : rouler plus ou moins vite, faire 1 ou plusieurs arrêts recharge, full élec ou hybride ou thermique …
A la fin on ne regarderait que le temps total du trajet !
(avec disons une pénalité de 5mn par litre de carburant consommer en trop, ou un bonus -5mn si moins consommé d’essence)
Mercedes –> 27.7 kWh/100 km
Tesla Y Sur 19000 km –> 16.6 kWh/100 km
soit presque 2 fois moins, bon ils sont nuls
Ceci étant le seul intérêt d’une hybride, c’est sur le plan fiscal. Donc les propriétaire de Tesla paye pour les propriétaire de Hybride. Il va falloir arréter cela.
Un essai technologiquement intéressant. Mais le vrai problème pour inciter a l’électrique c’est le prix de ces voitures.
La nous sommes sur du haut de gamme, mais c’st la même chose chez Stellantis Renault et consorts . Difficile aujourd’hui, sauf a être classé CSP++, de se payer un VE ou hybride rechargeable. L’argument location n’est pas valable car en calculant bien cela reviens en moyenne 15% plus cher que l’achat. Quant au cout de l’économie sur le KW , la encore il faut l’opposer au surcout a l’achat. Rien n’est simple….
Essai très instructif qui démontre que ce type de motorisation n’a pas de réel intérêt et surtout de l’importance de définir ses besoins.
Soit on passe à l’électrique et ces « contraintes » de temps de trajets légèrement plus long, soit on reste au thermique.
l’entre deux n’est jamais la meilleure solution.
Avec ce véhicule, le plus économique sur autoroute est de rouler en mode hybride et recharger à destination. On doit descendre sous les 4L/100km avec une aussi grosse batterie.