Mercedes a présenté son EQA, un SUV compact électrique, deuxième modèle de la gamme EQ. La marque allemande veut faire de ce véhicule dérivé du GLA une solution de mobilité adaptée aux clients. La première version présentée est l’EQA 250, mais d’autres suivront avec plus de puissance et d’autonomie.
Plus de deux ans après la présentation de son SUV électrique EQC, Mercedes lui associe un second modèle nommé EQA. Celui-ci est un SUV compact qui n’est pas sans rappeler le GLA, lui-même dérivé baroudeur de la Classe A. Il a pour mission de vraiment lancer la gamme EQ sur le marché, après des débuts difficiles pour l’EQC.
Une identité marquée pour ce SUV compact
Sur le plan du design, nous ne sommes pas perdus puisque Mercedes se tient aux lignes déjà connues sur le GLA. Le design à hayon persiste, tout comme les proportions d’une berline compacte musclée et surélevée pour en faire un petit SUV. L’EQA mesure 4,46 mètres de longueur avec un empattement de 2,72 mètres.
À l’extérieur, Mercedes a transposé les détails esthétiques de l’EQC avec une large calandre pleine. D’après Marius Phillip, le manager du projet EQA, ce design est « électro-esthétique » et marque l’ensemble des modèles EQ. Comme sur l’EQC, on retrouve une barre lumineuse à l’avant et à l’arrière, avec des optiques imposantes sur la face avant.
L’EQA comporte lui aussi des touches de bleu, notamment sur les phares et les jantes, pour renforcer son appartenance à la gamme. Un bleu que l’on retrouve aussi à l’intérieur, où l’apparence luxueuse est renforcée par des éléments de couleur or rose.
Plus de 400 km d’autonomie pour la version de base
L’EQA 250 est la version d’entrée de gamme du petit SUV mais ne sacrifie pas son autonomie pour autant. Grâce à une batterie de 66,5 kWh, l’EQA 250 propose 426 km d’autonomie en cycle WLTP. Un second modèle arrivera par la suite et proposera une autonomie dépassant les 500 km en cycle WLTP. Le pack batterie se compose de cinq modules et loge sur deux étages dans la plateforme du véhicule.
Cela lui permet de mieux s’intégrer au châssis, et de placer le système de gestion de la batterie à l’avant du véhicule, sous la console centrale. Le tout est protégé par un habillage en aluminium, et refroidi par un système intelligent de gestion de la chaleur.
Le moteur de l’EQA développe pour le moment une puissance de 140 kW, soit près de 190 chevaux, ainsi qu’un couple de 375 Nm. Mercedes promet une puissance d’environ 200 kW, soit 270 chevaux environ, pour le futur deuxième modèle.
L’ECO Assist, une aide précieuse pour gérer son autonomie
Le Mercedes EQA dispose d’un système de récupération d’énergie et de gestion de l’autonomie nommé ECO Assist. Celui-ci guide le conducteur avec des messages permettant d’adapter sa conduite au mieux. Il fonctionne avec le GPS et peut notamment dire à quel moment lâcher l’accélérateur pour ralentir de manière plus douce et ainsi régénérer la batterie.
Le système utilise les données de navigation, la reconnaissance des panneaux, ainsi que les données du véhicule en direct. Grâce au repérage du trafic en temps réel, il optimise l’utilisation du freinage régénératif pour augmenter l’autonomie de l’EQA.
Pour ne pas inonder le conducteur de messages qui pourraient le distraire, l’assistant affiche simplement un logo d’un pied détaché de l’accélérateur sur l’ordinateur de bord. Lorsque le conducteur s’exécute, la voiture adapte le fonctionnement du moteur et de la batterie pour répondre à cette gestion améliorée. Ainsi, le mode de fonctionnement s’adapte en direct pour optimiser la consommation d’énergie.
Un concentré de technologie dans l’habitacle
Dans son SUV compact, Mercedes utilise le système d’infodivertissement MBUX (Mercedes-Benz User Experience). Celui-ci est entièrement configurable dans la forme, comme sur le fond en choisissant quelles données afficher.
Le système de navigation est intelligent et choisit le parcours le plus simple jusqu’à la destination indiquée. Le système nommé Electric Intelligence peut prendre en compte les bornes de recharge sur le trajet, et tient compte d’autres facteurs.
Parmi ceux-ci, on trouve la consommation du véhicule, la topographie du trajet et les températures. Le trafic est également pris en compte. L’Electric Intelligence fonctionne de concert avec Mercedes me Charge, pour connaître les bornes disponibles. De fait, le véhicule planifie le trajet en proposant plusieurs points de recharge, et indique un niveau de charge optimal à atteindre à chaque borne.
Mercedes offre de nombreux systèmes de sécurité active et passive pour les passagers. On trouve les systèmes d’évitement des chocs et tout l’attirail classique. Par ailleurs, un système de détection des chocs sur les parkings et des tentatives de vol est également intégré. Celui-ci envoie en direct des informations au propriétaire sur les dégâts subis et sur la partie du véhicule concernée. Grâce à l’application liée au véhicule, le propriétaire reçoit même des notifications push sur son smartphone.
L’EQA 250 est annoncé à un prix débutant à 47 540 euros en Allemagne, un tarif qui devrait être similaire à celui appliqué chez nous. Il sera intéressant de voir s’il se situe sous la barre fatidique des 45 000 euros, qui déclenche le bonus écologique maximal. Il sera possible de le réserver en ligne dès le 4 février.
Commentaires
Hahahaha ! "SUV COMPACT" la bonne blague. 2040Kg !! A vide !
Donc c'est "compact" comme un char "Léger" ?
Je ne comprends pas où vont les Allemands, mais en tout cas pas dans la bonne direction.
Ça avait pourtant bien commencé avec la i3.
Attention, avec cette auto il va falloir faire attention à ce que vous chargez : 4 adultes bien portants avec leur brosse à dent, et vous emplafonnez le poids total roulant autorisé (2470Kg).
On crois rêver, les autos Allemandes deviennent plus lourdes que des utilitaires....
J'ai vraiment du mal avec les nouveaux intérieurs Mercedes et leur profusion de cadrans LCD et de chrome.
Cette EQA semble avoir une coffre de 250l ( 350l reel pour la GLA). dommage.
Espérons que ce prix, même s'il peut paraitre élevé, poussera Tesla à diminuer le prix du modèle Y ...
Y a du bon et du moins bon.
Du côté du bon:
- l’autonomie sur le modèle de base
Du côté du moins bon:
- Pas de rupture stylistique extérieur et intérieure (subjectif mais pour moi c’est un argument négatif)
- Prix de base exorbitant. (10 000 euros de trop)
J’en attendais mieux.
"Une identité marquée pour ce SUV compact"
Je trouve justement qu'il a peu d'identité.
Une façade avant qui ressemble à des marques Chinoises, des arches de passage de roue en plastique noir mat donnant un look bas de gamme, un arrière avec bandeau comme les autres marques -> il n'y a pas d'identité, c'est du commun, du conservatisme. Il ne faut pas choquer la clientèle, c'est ce qu'ils font.
"pour en faire un petit SUV. L’EQA mesure 4,46 mètres de longueur"
C'est petit 4,46 m ? Ou c'est moyen ?
"D’après Marius Phillip, le manager du projet EQA, ce design est « électro-esthétique »"
Une calandre pleine et des touches de couleur bleu et c'est "électro-esthétique". Quelle com' bidon.
Une VW ID3 est bien plus "électro-esthétique".
"Grâce à une batterie de 66,5 kWh, l’EQA 250 propose 426 km d’autonomie en cycle WLTP."
Et grève le volume du coffre.