Lotus poursuit l’élargissement de son offre, avec cette fois une GT 4 portes, 100 % électrique. La puissance maxi dépasse 900 ch !

Lotus n’est plus spécialisé dans les petites sportives légères. La petite firme anglaise se transforme petit à petit en “une marque de performance mondiale”, c’est-à-dire avec une gamme complète, plus familiale… et 100 % électrique. Le constructeur a déjà lancé ce qui sera son dernier véhicule thermique, l’Emira. Tout le reste est donc maintenant branché.

Et chez Lotus, l’électrique se fait dans la démesure, que ce soit avec la motorisation ou le gabarit. Après avoir lancé un SUV XXL, l’Eletre, le constructeur présente sa première berline de grand tourisme, l’Emeya. Avec elle, il part ainsi à l’assaut des Audi e-tron GT ou Porsche Taycan.

Les infos techniques ne sont pas complètes pour l’instant, on ne connait pas encore la longueur de l’engin. On sait quand même que la puissance maxi est de 675 kW, 905 ch… soit ce que propose le haut de gamme de l’Eletre, qui reçoit deux moteurs. Le couple maxi est de 985 Nm. Pour l’Emeya, Lotus annonce une vitesse de pointe de 256 km/h et un 0 à 100 km/h expédié en 2,78 secondes.

Lotus indique aussi que la batterie a une capacité de 102 kWh. La marque ne donne pas d’autonomie, mais dit qu’elle sera semblable à celle du SUV, qui a une batterie de 112 kWh. Avec sa version 905 ch, l’Eletre a une autonomie mixte WLTP de 490 km. La voiture peut encaisser une recharge en courant continu de 350 kW, ce qui permet de retrouver 150 km en 5 mn. Mais il faut avoir la borne capable de faire cela !

Côté design, l’Emeya est dans la suite logique de l’Eletre. On retrouve ainsi des éléments de style du SUV, comme la signature lumineuse en L à l’avant, mais ici sur deux étages, les optiques principales cachées dans la prise d’air, la custode en pointe, le toit noir fondu avec la lunette ou le discret bandeau de feux à l’arrière encadré par des ouïes. La voiture intègre des appendices aéro actifs : des volets au niveau de la calandre, un diffuseur qui se déploie ou un aileron qui apparaît au-dessus de la malle. Celui-ci donne un appui net de 215 kg. Ces éléments participent ainsi à la tenue de route et à l’efficience du véhicule.

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La planche de bord est copiée sur celle de l’Eletre, avec un grand écran tactile central, deux autres assez fins face au conducteur et au passager, et deux autres encore dans les portes pour les images des rétros. Parmi les matières recouvrant l’intérieur, il y a un tissu fabriqué à partir de fibres recyclées.

Le modèle peut recevoir un système audio immersif développé avec KEF. Il y aussi une suspension pneumatique à commande électronique. La marque explique que ses capteurs “analysent la route 1 000 fois par seconde et ajustent automatiquement la trajectoire, garantissant une conduite tout en douceur”.

Lotus indique qu’il en dira plus d’ici à la fin de l’année, et commencera à produire l’auto en 2024.