Bien connus pour leur engagement pro-pétrole, les frères Koch viennent de diffuser une nouvelle vidéo. Intitulée « Les sales secrets des voitures électriques », celle-ci pointe du doigt les problématiques liées à la production et au recyclage des batteries.
Les frères Koch et la voiture électrique, ce n’est clairement pas la grande histoire d’amour. Clairement engagés en faveur de l’industrie pétrolière, ils financent depuis plusieurs années des campagnes visant à décrédibiliser la voiture électrique. Après s’être attaqués, sans succès, aux financements gouvernementaux obtenus par la filière électrique et aux émissions liées à la production d’énergie, les voilà repartis avec de nouveaux arguments tout aussi discutables : la production et le recyclage des batteries.
D’environ 1 minutes 30 et intitulée « les sales secrets des voitures électriques », la vidéo ci-dessous a été réalisée par Fueling U.S. Forward, une organisation non gouvernementale destinée à « éduquer le public sur le valeur et le potentiel de l’énergie américaine ».
https://www.youtube.com/watch?v=H_WscmJSB2c
Affirmant que les « voitures électriques sont beaucoup plus toxiques pour les humains que la moyenne des autres véhicules (on parle bien évidemment du thermique ndlr) », la vidéo cite notamment les conditions d’extraction des métaux rares intégrés aux batteries, quitte à ratisser large puisqu’elle nomme le lithium et le cobalt qui ne sont pas considérés comme tel. Sur ce point, on ne pas donner totalement tort aux auteurs de la vidéo et il s’agit d’un point de vigilance que doivent intégrer constructeurs et fournisseurs de batteries.
L’an passé, Amesty International avaient notamment pointé du doigt les conflits en République Démocratique du Congo, le premier producteur mondial de Cobalt. Les exploitants avaient été invités par l’ONG à s’assurer que le métal soit extrait dans de bonnes conditions sur le plan humain dans un pays où le travail des jeunes mineurs n’est pas rare. Notons également que les fournisseurs cherchent des alternatives. Il s’agit d’une part de se séparer des métaux rares utilisés pour limiter toute dépendance mais aussi d’utiliser de nouvelles chimies et de trouver de nouveaux sites pour l’extraction. Dans le cas du Cobalt, les acteurs pourraient notamment se tourner vers le Canada, troisième producteur mondial après le Congo et la Chine. La Russie et l’Australie disposent également de grosses ressources.
Les auteurs de la vidéo s’attaquent enfin à la « fin de vie » des batteries, affirmant que celles-ci finissaient tout simplement à la décharge sans aucune procédure de recyclage. Un argument évidemment archi-faux puisque les constructeurs multiplient les annonces pour réutiliser les batteries arrivées en fin de vie pour d’autres applications comme le stockage stationnaire…
Source : Electrek
Commentaires
Des "terres rares" il y en a plus dans les FAP (filtres à particules") et dans les démarreurs des voitures thermiques. Reste le problème du Cobalt. 85% de son extraction est industrielle, mais 15% est "familiale". Le Cobalt est utilisé depuis le 19° siècle, son extraction par des enfants n'est donc pas d'aujourd'hui.
Solution aux supercondensateurs très prometteuse ?
Mais où en est-elle ? La rédaction A.P. suit ?
https://www.engadget.com/2016/11/22/super-capacitor-battery-30000-cycles/
Les compagnies pétrolières commencent à capituler La disruption verte est en cours
l’innovation disruptive rompt totalement avec les anciens schémas et arrive là où personne ne l’attend, tout en créant un phénomène de masse. Dans disruptif, il y a « rupture », donc rompre avec les anciens modèles pour en créer de nouveaux. C’est le VE et les EnR pour les bonnes raisons sociétales et démocratiques .
http://acti-ve.org/les-compagnies-petrolieres-commencent-a-capituler/mobilite-electrique/2017/05/
L’interdiction de l’utilisation de plomb tétraéthyle dans les essences en France ne date que du 1er janvier 2000. En Afrique et Amérique du Sud, de très nombreux pays continuent d'utiliser massivement l'essence plombée ou ne l'ont interdit (comme au Venezuela) que récemment. En 2015, 103 millions de personnes étaient encore par exemple exposées au plomb de l'essence, en Algérie, Iraq et au Yémen. Les catalyseurs des hydrotraitements de l'industrie pétrolière utilisent du Cobalt. Actuellement les batteries de voiture électrique sont une part négligeable du marché des batteries Lithium. Il y a des alternatives au Cobalt utile aux très petites batteries de téléphonie, (petites mais nombreuses). Les Peugeot iOn n'utilisent pas de Cobalt mais du Manganèse.
les frères Koch c est le diable personnifié !
il y a des videos qui montrent les gens qui sont décédés de cancer du poumon suite à des rejets toxiques de certaines de leurs usines ... dingue qu ils osent financer de la propagande comme ça, ce qui est bien par contre c est que ça leur fait du mal !
quand est ce la campagne pour faire l apologie de la cigarette et mettre en avant ses bienfaits avérés de sources sures?