Avec la demande des constructeurs, l’industrie du faux cuir explose. La demande accélère à mesure que les voitures électriques arrivent.
Le cuir animal était autrefois le symbole du luxe automobile. Si de nombreuses marques continuent à en faire un matériau haut de gamme, d’autres changent leur approche.
L’arrivée des voitures électriques et d’une idée de vertu liée à l’automobile se retrouve dans l’habitacle. Avec la volonté des constructeurs d’utiliser des matériaux durables, la sellerie joue un rôle central.
La marque Ultrafabrics voit la demande augmenter énormément ces dernières années, notamment dans l’automobile. C’est aussi le cas dans l’aviation, car certaines compagnies privilégient les alternatives vegan au cuir. En effet, celles-ci sont plus légères et aident les compagnies à gagner en poids, et donc à réduire la consommation des avions.
Grâce à cette demande croissante, le marché va exploser durant la décennie à venir. Ainsi, il devrait représenter une valeur de 67,2 milliards de dollars dans le monde en 2030.
Les dernières tendances montrent que la croissance de l’industrie va continuer à s’accélérer. Les marchés chinois et japonais peinent toutefois à s’y intéresser, comme l’explique Noboru Yoshimura. « Seuls le Japon et la Chine pensent que du vrai cuir devrait être disponible comme option premium », analyse le président d’Ultrafabrics.
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Ultrafabrics, qui produisait des cuirs vegans sous le nom de Daiichi Kasei auparavant, fournit notamment Tesla. Son produit est un faux cuir qui se compose de quatre couches. Il y a un tissu de dos, la mousse, une couche d’amortissement et la matière protectrice. Ultrafabrics développe cette dernière pour être aussi douce au toucher que du cuir animal.
La dernière interrogation se situe sur les matériaux de base servant à faire ces nouvelles selleries. En effet, leur base est du polyuréthane, et donc du plastique. L’industrie se penche en conséquence sur des alternatives au plastique dans la conception de ces selleries.
Certaines entreprises ont déjà conçu des cuirs vegans à base d’écorce ou de liège. Von Holzhausen, qui fournit les selleries à Unplugged Performance, les réalise quant à lui avec du bambou.
Si c’est vegan, alors on peut en manger?
A noter que depuis plus de 20 ans le cuir en automobile n’est plus du cuir 100% ( sauf exception sur quelques modèles chers) et ca les acheteurs visiblement ne s’en doutaient pas vraiment sachant que l’appellation cuir était déja tres usurpée. En fait dans la plupart des cas les sieges par exemple sont en cuir (le vrai animal) que entre 10et 60% suivant la gamme du vehicule. Le reste était deja en TEP ( appel vegan maintenant par certains) .
On leur dis que le cuir « vegan » est a base de pétrole, et donc d’ancien animaux morts? :D Pas très vegan tout ça </troll>
» En effet, leur base est du polyuréthane, et donc du plastique. L’industrie se penche en conséquence sur des alternatives au plastique dans la conception de ces selleries. «
Non !
Il faut au contraire continuer à les faire en plastique mais en obligeant tous les constructeurs à recycler toutes les bouteilles et autres saletés en plastique qui polluent les océans et la terre pour faire leur » cuir « .
Cela n’est pas du skaï qui fut développé dans les années 60.
Après des décennies et des kilomètres sur des sièges en cuir, pour le pratiquer maintenant tous les jours, l’apport du « cuir vegan », hormis son appellation tendancieuse, à des propriétés intéressantes : vraiment doux, résistant, très très facile à nettoyer, sans sensation de froid.
Que cette nouvelle matière apparaisse sur des véhicules hautement technologiques et disruptifs semble logique. Il ne manque plus que de trouver un composé plastique issu du recyclage et ce sera parfait.
Avoir le choix permettrai de satisfaire tout le monde, mais ce nouveau matériau est une vraie avancée.
J’avoue que je ne vois pas trop le rapport avec les VE, si ce n’est la cible marketing des CSP+. Le faux cuir existe depuis bien longtemps, et le « cuir vegan » n’est qu’un nom moins ringard que le Skaï, qui permet de transformer, par un mauvais tour de passe-passe, du bon vieux plastique en matériau soi-disant luxueux, moderne et écologique. Bon, personnellement, je trouve que le tissu, pour les sièges, c’est très bien.
Tesla a récemment fait la démonstration de la qualité du « cuir » qui n’en est pas sur les volants des model S où tout part en miettes au bout d’un an…
Autant je plussoie le fait que les sièges doivent être en tissu et non en vrai ou faux cuir, autant pour le volant (un truc que l’on a tout le temps en main) du vrai cuir bien préparé est ce qu’il y a de plus agréable, durable et naturel. De plus cela permet d’obtenir un aspect premium (et de le vendre) tout en recyclant un déchet (de la peau de burger). Que du bénef!
Le cuir c’est une peau d’animal tannée, donc il n’y a pas de cuir vegetal ou de cuir vegan, soit c’est du cuir tout court et on sait tous ce que c’est, soit c’est du plastique ( skaï ou simili) ) ou un tissu à base de fibres vegetal.
Arrêtons d’appeler cuir n’importe quoi…. sinon, ma veste en jean Levis est en cuir de coton !!
Il y a urgence a arrêter de colporter ces inventions marketing qui n’ont de but que de perdre le consommateur dans des definitions fumeuses.
Le « cuir vegan ». C’est joli le marketing, pour déringardiser les banquettes en skai… (Ou en similicuir, si on préfère). On a beau tourner ça dans tous les sens, ça reste en effet du plastoc.
Ça me fait penser à du steak vegan….le cuir pollue le cuir plastique aussi. Et le siege en cuir c’est merdique. Chaud l’été froid l’hiver et globalement plus dur. (Et pitié merci de ne pas dire les gros mot siège chauffant et clim de siege) car dans un bon siege tissu il n’y pas les inconvenients du cuir.
Un siege en tissu est basta.
Il semble que nous en soyons enfin arrivés à la conclusion que l’on peut difficilement souhaiter une rénovation de la Planète, à commencer par rendre l’air plus respirable, tout en continuant à s’affubler de peaux de bêtes ou en recouvrir, tels des trophées immérités, nos trônes mobiles.
Mais il ne faut pas négliger pour autant les sous-produits animaux utiles, par exemple, les tissus en fils de grosses araignées velues sont quasiment parfaits, mieux que le kevlar en résistance et excellent pour réguler les températures.
Et comme le temps est à la production locale et que c’est bientôt Hall owe’en, on pourrait envisager certaines choses…
De toute manière , on continue à manger des quantités phénoménale de viande ,
la peau de ces vaches et juste utilisé pour du cuir plutôt que d’être brûlé dans des incinérateurs.
Je me demande si on essaie pas de corriger un problème qui n’en est pas un et qui au final va nous faire consommer plus de plastique pour obtenir un produits inférieur en qualité.