Alors que BMW pensait la produire jusqu’en 2024, il a mis fin à la carrière de l’i3, sa première voiture électrique de grande série.
Clap de fin pour l’i3, la surprenante citadine électrique de BMW. La marque a assemblé les dernières unités dans son usine de Leipzig. L’i3 restera dans l’histoire de la firme bavaroise, car c’est son premier modèle électrique de grande série. Elle vient d’ailleurs de franchir un cap symbolique, celui des 250 000 exemplaires produits.
Retour en arrière. Après le concept car dévoilé en 2011, BMW présente au Salon de Francfort 2013 l’i3 de série… qui a encore des allures de concept. Le constructeur fait le choix d’un design très original pour ce modèle. Et l’originalité est aussi de mise pour la technique, avec notamment une cellule en plastique renforcé de fibre de carbone autour de l’habitacle.
À lire aussi BMW iX1 2022 : le plus petit des SUV bavarois a enfin droit à sa version électriqueÀ ses débuts, l’i3 a une batterie de 22,6 kWh. L’autonomie est riquiqui : 190 km selon l’ancien cycle de mesure NEDC ! Le rapport prix/autonomie pouvait faire peur ! BMW a proposé un modèle REx, avec un prolongateur d’autonomie (un petit bicylindre essence). Comme l’a fait la Renault Zoé, l’i3 a évolué au fur et à mesure de son cycle de vie, avec notamment un restylage en 2018, pour proposer à la fin une batterie de 42,2 kWh, donnant une autonomie selon le nouveau cycle de mesure WLTP de 307 km.
Une série très limitée pour finir
Comme la Renault, la BMW fait partie de ces autos dont les ventes ont progressé tout au long de la carrière, au gré des améliorations et de la démocratisation de la voiture électrique. D’ailleurs, BMW a allongé sa vie… et comptait même l’assembler jusqu’en 2024.
Dans un contexte global compliqué pour l’industrie automobile, avec notamment la pénurie de puces électroniques, BMW a changé ses plans, préférant sûrement favoriser d’autres modèles électriques. La clientèle peut se tourner vers la Mini électrique, dont une toute nouvelle version sera lancée en 2023.
Pour marquer la fin de l’i3, BMW a imaginé une série très limitée, la « HomeRun Edition », dont seulement 10 exemplaires ont été produits. Cette série limitée profite de couleurs de carrosserie « Frozen » (aspect givré) issues du catalogue de personnalisation BMW Individual.
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C’est vrai qu’aujourd’hui, aucun modèle équivalent n’existe sur le marché.
Moi aussi, j’ai voulu la remplacer par une nouvelle i3, mais l’offre de reprise était insuffisante à mes yeux.
Alors on espère que notre i3 Rex orange durera encore 2-3 ans, voire plus.
Et on verra alors par quoi la remplacer.
Elle est toute à la gloire d’Herbert Diess, l’actuel PDG de Volkswagen, et PDG de BMW à l’époque de l’i3.
Comme Carlos Ghosn chez Renault /Nissan il a su lui aussi sentir l’avenir de l’électrique et lancer un programme sérieux quand le marché n’était pas encore là.
Herbert Diess est d’autant plus regretté chez BMW que son successeur a stoppé net les investissements dans l’électrique, certain que ça ne marchera jamais !
Depuis, BMW a dû batailler pour rattraper son retard alors qu’avec l’i3 ils étaient partis en avance.
Pas de remplaçante après avoir tué le REx en Europe alors que c’était une solution qui permettait d’aborder l’électrique sans stress et d’envisager de longs trajets avec un petite voiture électrique.
Ceci dit, la législation a bien aidé : la présence du REx la classe en catégorie 1 au lieu de 0.
Le fait qu’ils laissent tomber la construction légère et la chaîne de traction unique dénote un manque de vision qui ne leur rendra sûrement pas service à long terme.
Et dire que je voulais l’acheter l’année dernière et que BMW me disait, oui le prix d’une Tesla, soit, mais elle est plus petite c’est normal qu’elle soit si cher… (ok donné moi un série 7 pour 30000 euros svp…) un rabais ? jamais elle se vend trop bien… (bon finalement fiat 500) et un an plus tard plus de i3
une beauté, une vrai intelligence… mais
des roues des années 1920 (et super cher)
autonomie réelle bien plus faible (surtout sur autoroute, qu »elle ne peut pas pratiquer)
pas de GPS utile (avec les bornes)
vitesse de recharge à fair pleurer (comme zoé)
une direction des années 2000 (logique en fait)
un coffre lilliputien (120L de – que la Zoé)
alors comme à leurs habitudes, chez les allemands : c’est pas nous c’est le pénurie
mais l’analyse des chiffres de ventes ne mente pas : quelques centaine vendus en 2022…
apres on peut la moderniser… mais elle fait beaucoup trop d’ombre à la marque mini (10 fois plus de vente électrique pour la i3 que pour la mini… je crois une centaine de mini électrique depuis le début de l’année
Donc il faut sauver le soldat mini.. car ce n’est pas tout cela mais comme les ventes de thermique s’effondre la marque est pris en tenaille
J’ai roulé dans son mulet servant à valider batterie et gmp de la I3 (dans une caisse de série 1 à coffre, seule la batterie rapportée dessous dépassait…) quand on développait les bornes de recharge BMW.
Puis j’ai testé la I3 quand elle est sortie. Et je n’ai pas acheté car hors de prix avec quelques options et son châssis carbone qui devait faire trembler les assureurs quand elle est sortie.
Elle devait tout casser chez BMW mais tout comme la Zoe quand elles sont sorties, leur meilleurs ennemis étaient à l’intérieur avec des commerciaux qui n’en voulaient pas, pas plus que les comex sous les pdg… Ajouté aux médias déchaînés de l’époque, la Zoe et la I3 ont eu du mérite d’arriver au forceps sur un marché réticent.
Nous en sommes à notre deuxième i3 et s’il l’avait fait évoluer encore une fois avec une batterie de 50 kWh Je craquerais encore pour une troisième aujourd’hui. Le complément excellent de notre model3. On va avoir du mal à la remplacer celle-là. Pas encore trouvé le bon cheval pour le moment. Alors on continue avec sans aucun regret.
C’était une excellente voiture : on pouvait à la fois faire de la ville grâce à sa relative petite taille et faire de la route ( tout de même pas en famille nombreuse…), grâce à ses performances tout à fait correctes, en particulier l’autonomie prolongée par le REX.
Je ne l’ai pas conservée pour deux raisons :
Mais comme souvent, je regrette certaines de mes anciennes voitures : 2Cv, Méhari, R17 Gordini, 605, coupé 406,…L’i3 REX en fait partie.
L’I3 a participé avec la Zoé et la Leaf au (re) démarrage des voitures électriques modernes.
Si son coût particulièrement élevé l’a incontestablement freiné, ses choix techniques audacieux restent un plus (coque composite) permettant une relative légèreté.
Il est dommage qu’après l’abandon du REX, qui a eu son utilité à l’époque, avec des réseaux de recharge non opérationnels , BM n’en ai pas profité pour faire évoluer encore plus la batterie en capacité, beaucoup d’utilisateurs n’hésitant pas à s’en servir de véhicule principal …
Les errements des dirigeants BM de l’époque, qui devant le succès relatif de l’I3, n’ ont pendant un temps, (comme Renault aprés la Zoé), pas voulu (comme initialement annoncé) sortir la taille au dessus, avec portes classiques et coffre correct …
Nil doute que cette voiture deviendra quelque part un collector !!!
Elle s’arrête lorsque ses ventes sont au top! Sans doute pas assez rentable. Prenez donc une béhème plus grosse à la place, vous sauverez mieux la planète, enfin surtout vers Munich!
Maintenant, pour trouver une électrique avec un châssis en carbone, on peut heureusement se tourner vers Rimac, mais c’est moins pratique en ville.
À la retraite et la remplaçante n’est même pas prête.