La présentation il y a quelques jours du maillage en chargeurs rapides du jeune énergéticien français a déchaîné les commentaires sur Automobile Propre. Nous avons souhaité en savoir davantage en interrogeant Johann Tardy, directeur général de Kallista Energy.
Grâce à Automobile Propre ?
Dans son dossier de presse émis le 2 juillet dernier, l’entreprise, créée en 2005, se définit comme « un producteur français indépendant d’énergies compétitives ». Son orientation vers la mobilité électrique est cependant plus récente. « Nous nous sommes intéressés à l’électromobilité en 2016. Je connais très bien Automobile Propre que je consulte depuis longtemps tous les jours et l’apprécie comme site de référence. C’est d’ailleurs en découvrant les différentes expériences des précurseurs que je me suis dit : ‘Allez, on y va !’ », rapporte Johann Tardy.
« Nous sommes nous-mêmes usagers de véhicules électriques. Nous disposons de 8 voitures des marques Tesla, Kia et Hyundai que nous utilisons régulièrement pour des déplacements de plusieurs centaines de kilomètres entre nos bureaux de Paris, Bordeaux, Lyon et autres implantations régionales comme à Nantes. Nous sommes d’ailleurs embarrassés par la fermeture de nombreuses bornes du réseau Corri-Door, au point d’avoir dû différer l’acquisition de Renault Zoé », souligne-t-il, précisant : « Chacune de nos voitures électriques totalisent plus de 30.000 km à l’année ».
Rapprochements entre parcs éoliens et stations de recharge
« Du fait de notre activité avec les éoliennes, nous maîtrisons très bien depuis des années les convertisseurs de puissance. Nous obtenons des taux de disponibilité de l’ordre de 99%. En rapprochant cette performance, avec les problèmes régulièrement rencontrés sur les réseaux de recharge rapide, nous avons pensé : ‘Il y a un truc à faire là, il faut qu’on regarde !’ », explique Johann Tardy.
« Pour éliminer nombre de problèmes sur les bornes, plutôt que d’avoir un convertisseur de puissance pour chacune, nous en aurons 2 plus importants pour toute la station, fonctionnant selon le principe de redondance. Si l’un tombe en panne, l’autre continuera à fonctionner pour toutes les bornes. La puissance de recharge pourra éventuellement être réduite selon la fréquentation de la station, mais tous les points seront opérationnels. D’où une disponibilité des chargeurs proche des 100% », détaille-t-il.
20.000 V
« En rechargeant nos Tesla aux stations du constructeur, nous avons observé qu’elles sont reliées au réseau électrique par un câble 20.000 V. Exactement comme dans nos parc éoliens. Le coût pour un tel câble enterré est de l’ordre de 100 euros le mètre. C’est d’ailleurs pour limiter les investissements que nombre de stations de recharge rapide s’éloignent du réseau routier », avance l’ingénieur spécialisé en réseaux électriques.
« Notre activité nous permet de mutualiser les équipements. Ce câble 20.000 V dont nous disposons sur un parc éolien peut aussi servir à une station de recharge rapide sur le même site. D’où des coûts bien moins importants, pour nous, par rapport à d’autres opérateurs, à la réalisation d’une station de recharge », met-il en avant.
Le problème de l’implantation
« Une grosse problématique a rapidement été mise au jour chez Kallista Energy : nos parcs éoliens ne sont pas souvent aux bons endroits, éloignés des grands axes par exemple. C’est pourquoi nous avons eu l’idée, plutôt que d’ouvrir des sites de production importants, d’imaginer un réseau maillant toute la France avec des stations bien situées et espacées d’environ 150 km, chacune associée à seulement 2 éoliennes », révèle Johann Tardy.
« Cette configuration plus légère peut être bien plus rapidement mise en place, et à proximité des axes principaux de circulation », justifie-t-il.
Des stations alimentées à plus de 80% par les 2 éoliennes
« J’ai pris connaissance des commentaires de lecteurs qui sont dubitatifs concernant l’alimentation intégrale des stations à plus de 80% du temps avec les 2 éoliennes installées à proximité. En prenant des éoliennes de 3-5 MW unitaires, soit 6-10 MW par site, nous avons volontairement surdimensionné nos capacités de production. Le surplus sera envoyé sur le réseau électrique national, ce qui augmentera encore la part de l’éolien dans le mix énergétique français », rétorque Johann Tardy.
« En règle générale, nos éoliennes tournent à plus de 80% dans nos parcs déjà ouverts, mais pas toujours à pleine puissance. Avec l’architecture que nous allons privilégier pour nos stations, ce sera suffisant pour toujours faire face aux besoins des stations dans ces périodes », complète-t-il. « Pendant moins de 20% de l’année, il faudra en revanche un complément en provenance du réseau, épaulé la plupart du temps par notre production électrique dans l’Hexagone. De telle sorte que l’énergie consommée à partir de nos bornes soit toujours verte », se réjouit notre interlocuteur.
Eoliennes Enercon
Le coût d’achat d’une éolienne est proportionnel au nombre d’unités commandées. On peut donc imaginer que le prix unitaire sera plus élevé pour les 2 éoliennes d’une station que pour celles qui forment un parc. « Pas forcément ! Pour retrouver notre business plan habituel, nous nous sommes engagés auprès d’Enercon sur un achat global », balaye Johann Tardy.
Pourquoi avoir choisi Enercon ? « Comme nous souhaitions une disponibilité maximale de nos stations, nous avons d’abord retenu 2 entreprises disposant d’un service de maintenance partout en France. Seul Enercon propose aussi des chargeurs rapides, qui sont en outre d’une qualité équivalente à ses éoliennes. Ce choix permet des synergies, notamment en n’ayant besoin que d’une seule installation régulatrice du réseau électrique pour les 2 éoliennes et les e-Charger d’Enercon », répond-il.
0,30 euro le kWh
Kallista Energy communique sur une charge facturée au kilowattheure (paiement possible via carte bancaire, badge RFID, application mobile), à raison de 0,30 euro par unité. Un tarif que l’on rencontre déjà, parfois avec une part fixe supplémentaire pour le service, auprès des réseaux ouverts par les syndicats de l’énergie, comme en Vendée ou en Ille-et-Vilaine, par exemple.
« Sauf que le nôtre permet des recharges à des puissances bien supérieures aux habituels 50 kW. Les e-Charger Enercon, et nos 80 stations qui compteront entre 8 et 48 points de recharge, sont compatibles 350 kW avec les connecteurs Combo CCS », réplique Johann Tardy.
Les standards T2 et CHAdeMO seront aussi proposés. « Nous considérons que de nombreux véhicules utilisent encore CHAdeMO, et que ce sera le cas encore longtemps. Pas sûr que ce standard disparaisse aussi vite que certains le pensent. Nous n’avions donc pas de raison de l’exclure », rassure-t-il.
Quid de la rentabilité du réseau ? « Nous arriverons rapidement à l’équilibre, peut-être difficilement au début », assure-t-il.
Des alliances avec des constructeurs ?
« Les seules relations que nous avons avec les constructeurs, c’est pour connaître leurs programmes de développement de voitures électriques. Nous n’avons pas besoin de leur implication dans le financement de notre réseau de recharge », certifie Johann Tardy.
« Avec un investissement initial par station de l’ordre de 400.000 euros, qui peut être très variable selon l’infrastructure énergétique, l’enveloppe totale est estimée dans une fourchette de 600 millions à 1 milliard d’euros. D’importants financeurs institutionnels sont avec nous. En particulier APG et Ardian. Pour les besoins de notre réseau de recharge, nous avons déjà embauché une quinzaine de personnes », chiffre-t-il.
Premières stations en 2024
Pourquoi communiquer si tôt pour de premières ouvertures de stations en 2024 ? « Pour nous, le projet a démarré il y a déjà 2 ans. Nous sommes déjà sur le terrain. Nous avons rencontré plus de 150 élus à ce jour, auxquels nous avons présenté notre futur réseau. Nous ne voulions pas que la presse locale dévoile notre projet avant d’en parler nous-mêmes. Nous avons donc décidé de prendre les devants », réagit Johann Tardy.
« Par ailleurs obtenir des autorisations pour installer des éoliennes prend du temps. Egalement pour obtenir le 20.000 V. Là, il faut compter une année. C’est pourquoi nous nous activons beaucoup sur ce projet actuellement. Pour nous, 2024 : c’est demain », poursuit-il.
« Une station pilote sera ouverte l’année prochaine. Nous voulons éviter les difficultés qu’ont rencontré nos confrères et tester toutes les configurations, en particulier au niveau du parcours client. Ce sera notre station crash-test. Peut-être qu’elle fonctionnera très bien dès le départ », développe-t-il.
Ionity et Corri-Door
« L’expansion du réseau Ionity va servir celle du maillage de Kallista Energy. Nous espérons aussi que Corri-Door sera repris », affirme Johann Tardy qui envisage la complémentarité de ces différents réseaux.
Et pourquoi pas une reprise des couloirs autoroutiers d’Izivia par votre entreprise ? Après un blanc de quelques secondes qui montre que le sujet, délicat, a été abordé en interne : « Ce que fait Corri-Door, ce n’est pas ce que nous voulons faire », conclut le DG.
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Johann Tardy pour sa grande réactivité et le temps pris à expliquer un peu tout ce qui tourne autour du futur réseau de recharge rapide de Kallista Energy.
De 8 à 48 points de recharge ultrarapide par station évolutive, les 3 standards (Combo CCS, CHAdeMO, T2) présents, matériel fiable de qualité allemande, électricité verte, tarif accessible et identique pour tous les électromobiliens, interopérabilité, paiement par carte bancaire et autres moyens (application smartphone, badge RFID), localisation le long des grands axes : Bref, le maillage que Kallista Energy compte développer en France apparaît comme idéal.
Faut-il pour autant douter de l’aboutissement de ce programme qui vise le sans faute ?
Personnellement, j’estime que les dirigeants de Kallista Energy et leurs partenaires investisseurs ont mis toutes les chances de leur côté pour enfin doter notre pays d’un réseau efficace de recharge rapide. Un tel maillage est nécessaire et incontournable pour favoriser les déplacements longues distances en véhicules électriques.
Choisir et être reconnu par Enercon – le fabricant des éoliennes et e-Chargers – est un des points qui donnent confiance en l’avenir de ce programme. Un autre est la qualité des investisseurs institutionnels rassemblés autour. Encore un de plus avec des dirigeants qui s’inspirent d’Automobile Propre pour envisager les meilleures solutions.
Remarquable est aussi cette volonté d’indépendance vis-à-vis des constructeurs en véhicules électriques qui pourraient emmener le projet dans de mauvaises directions, comme on peut le voir avec Ionity par exemple.
Le réseau de recharge ultrarapide de Kallista Energy pourrait donc devenir à partir de 2024 le premier dans l’Hexagone à se montrer à la hauteur au niveau national. Et comme j’aime bien les belles histoires, sans pour autant verser dans la naïveté…
Bonjour, c’est parti ,1er E-600 en cours de montage. Je ferai tous pour qu il démarre avant Noël.
Mais comment on va tester la puissance max a 600 kW ? 🤔
Bonjour à tous, Vu le temps que l’administration met à délivrer les autorisations pour la pose d’éolienne, je ne pense pas que le réseau Kallista Energy soit mis en place avant 2024. Par contre ils peuvent mettre en place des bornes de recharge maintenant mais avec des éoliennes plus lointaines qui sont déjà implantées en attendant mieux. Ou un parc photovoltaïque beaucoup plus rapide à obtenir les autorisations, on peut aussi imaginer couvrir les toits des stations de recharge et d’ essence et les surfaces au sol.
Très bon
article comme d’habitude
Où s’inscrit-on pour être client testeur agréé de la marque et participer au retour client ? 2024, c’est demain matin…
Je pense qu’il est urgent d’attendre.
On verra le chiffre des ventes des VE en juillet avec la suspension temporaire des aides à l’achat.
Comment acheter une « citadine » à plus de 30000€ sans ces aides ?
Pour avoir travaillé en fonderie on ne parle pas assez de l’impact sur l’environnement quant à la fabrication d’une éolienne, la quantité de métal fondu, les déchets que ça engendre, les rejets atmosphériques, la rotation des PL pour l’approvisionnement en matière première, les travaux de terrassement pour installer ces éoliennes et j’en passe.
En place pour 2024 on a l’´habitude des retards alors en attendant il faut rouler en diesel parce que nos voitures electriques françaises on ne peut pas les charger rapidement , tout juste on peut faire le tour du quartier ! Tesla construit une usine en 1 an fourni ses superchargers 250Kw gratuit pour les gros modèles et 24cts d’euros le kw pour les petits modèles sans badges cartes ni d’autres documents à présenter, que dire de tout ça c’est incompréhensible
Ça pourrait presque ressembler à ce qui est en place au Pouzin en Ardèche où il y a 2 éoliennes situées en péri-urbain, un parc photovoltaique et 2 bornes de recharges rapides (ou presque) à quelques centaines de mètres les uns des autres… L’ensemble est géré par la CNR…(compagnie nationale du Rhône)
Bien sur les bornes ne sont pas reliées directement au solaire et aux éoliennes mais le plan d’ensemble évoqué ressemble fortement à cette implantation géographique.
Il me semble que la CNR garantie l’équivalence renouvelable de la consommation sur ses Barnes (hydro, éolien, solaire)
« matériel fiable de qualité allemande »
écrire ça dans le pays qui opère Ariane, airbus, dassault, thales, alsthom, Legrand, Manitou, NavalGroup(DCNS) , le pays qui fournit les 4 cylindres de Merco; c’est à se tirer une balle.
Je travail dans le domaine de l’environnement (en autre les études d’impacts…)…et le temps moyen entre le début d’un projet éoliens et l’inauguration de la première éolienne (entre les dossiers, les recours, les autorisations,…) est de 8 ans…
…bref…beau projet, belle idée mais wait and see
Encore un délire qui ne verra jamais le jour. 2024 c’est demain, moi c’est aujourd’hui que ma tesla et mon Niro sont dans mon garage.
Je ne comprends pas trop la remarque sur le fait que Ionity aurait un défaut du fait de sa non indépendance avec les constructeurs. Le constructeur finance le réseau et garantit de ce fait une charge pour ses clients. C’est d’ailleur aussi ce que fait Tesla à l’extrême, et je ne pense pas que les propriétaires de Tesla voient beaucoup de défauts dans le réseau de superchargers. Pour moi le problème de Ionity ce n’est pas qu’il favorise certains constructeurs, mais c’est que des constructeurs ne participent pas au financement, ni de Ionity ni d’un autre réseau. Et pas des moindres, par exemple Renault et PSA. Accessoirement on peut prendre à titre individuel un abonnement à Ionity, dès lors qu’elle différence avec un client qui a payé 2000 € de plus sa voiture pour financer un réseau de charge ? Si on veut que la charge rapide se développe il faudrait peut-être arrêter de les critiquer dès que ce n’est pas parfait et gratuit ! Je ne connais aucun business rentable qui ne se développe pas…
C’est très bien MAIS il faut arrêter cette course à la puissance. En Tesla modèle 3 même en chargeant à seulement 100 kW (contre 250 kW possible pour la voiture) on n’a pas le temps de manger même en mode snack. Alors je préfère 5 bornes 100 kW à 2 bornes 250 kW voire une seule en 350 kW. Il faut arrêter la comparaison avec « le plein en 5 minutes » car on n’a besoin de la charge rapide que pour les très longs trajets et dès lors la pause s’impose ! Notamment pour manger. Enfin, je me demande si s’agissant de stations de charge pour lesquels une bonne localisation est vitale, du solaire ne serait pas une meilleure solution, en plus ça fait de l’ombre et ça protège de la pluie. Et évidemment si par hasard une éolienne est à proximité il ne faut pas se priver. Mais comme « demain » on aura peut-être au moins une éolienne tous les 100 km dans toutes les directions, pourquoi pas. Donc longue vie à Kallista, puissent leurs actions suivre leurs promesses !
intéressant … même si 2024 semble si loin :)
il manque juste les voitures capable de charger à 350kW …. j imagine que les batteries devront passer à 800v , les VE actuellement en vente ne vont pas de fait vite être obselette avec 50 a 70kW de vitesse de pointe ?
Soyons positifs en ce début de journée ! Nous avons là un projet cohérent qui coche toutes les cases que la plupart d’entre nous attendent : une logique de déploiement cohérente, une forte puissance de charge, un nombre de points de charge par station intéressant, une énergie verte, un prix contenu, un paiement simple…
Bien sur on parle de 2024 mais si ce projet se déploie effectivement, d’autres acteurs vont peut-être se réveiller ou se re-réveiller, comme la distribution (Leclerc semble avoir abandonné en cours de route le déploiement de ses bornes après avoir beaucoup communiqué, les autres font peu et ne communiquent pas), les stations service (Total ?, j’ai aussi une carte siglée Shell…), les concessions automobiles (c’est génial d’avoir de bornes 22kW chez certaines concessions Renault, le seul pb c’est qu’elles ne sont accessibles qu’aux heures d’ouverture)…
Les chiffres de vente des VE sont bien orientés, les constructeurs français ne sont pas si mal placés, les bornes de recharge arrivent, le soleil brille, il fait beau et pas encore trop chaud.
Portez-vous bien et bonne journée à vous !
Le concepte est très bon, vendre la production a prix abordable aux éléctromobilitiens plutot que 5x moins chere au reseau. Tout le monde y gagne. Trouver les emplacements doit par contre s’averer plus difficile….
« De 8 à 48 points de recharge ultrarapide par station évolutive, les 3 standards (Combo CCS, CHAdeMO, T2) présents, matériel fiable de qualité allemande »
De qualité allemande … Il faut espérer que ça marchera mieux que ionity.
Quant au ratio de 7 entre la charge à 350 kW par rapport à 50 kW, ça me fait un peu peur venant de personnes censément spécialistes des systèmes de conversion électrique …
La chimie de la batterie empêche ce genre de calcul (rien qu’entre du 100 kW et du 50, n’y a absolument pas un ratio de 2 pour 1). Quand je lis ça et que je vois les petits schémas, j’ai juste l’impression qu’on me prend pour un jambon.
Ils en rajoutent avec le temps de charge de 10mn, faudrait que les voitures acceptent du 350 kW ce qui est loin d’être le cas…
Et donc, pour les jours sans vent, lors des départs ou des retours de vacances, il y a un énorme pool de batterie à côté ? Rassurez-moi
10 min de pause pour 6h de route !!!? il ne savent pas que c’est une pause de 15/20 min min toute les 2h ! c’est comme cela qu’on arrive à un tel taux de mortalité pour somnolence :/
Avec ma zoé q90 paris bordeau c’est une pause de 20 min et deux de 30 min, en fait les même que je faisais en thermique !
https://abetterrouteplanner.com/?plan_uuid=38dd3fb3-76a6-4c45-8085-56d740d9153a
Si ca ne coute QUE 400 000€ par station, comment se fait-il que les grandes surfaces (Leclerc, Auchan, Ikea, Leroy-Merlin, etc …) n’aient pas déjà installé des bornes comme celles que veut installer Kallista. C’est quoi pour eux 400k€ ? Et les pétroliers ils attendent quoi plutôt que de donner des milliards aux actionnaires ? Parce que s’ils ne s’y mettent pas dès maintenant à grande échelle, quand ils ne vendront plus une goutte de carburant, ils vont encore pleurer que leurs stations services soient obliger de fermer.
ET surtout, par pitié, mettez les bornes de recharge *en dehors des autoroutes payantes* afin d’en faire profiter un maximum de véhicules. Un utilisateur LOCAL ne pas pas franchir une borne de péage pour aller recharger sur l’autoroute.
On verra . Patientons . Pas le choix. Néanmoins j’y crois pas une seule seconde.
Excellent article-interview auprès de Johann Tardy qui nous montre le sérieux du projet. Je leur souhaite de réussir car en France il y a un énorme besoin d’avoir plusieurs acteurs et réseau de recharge HPC. Tout comme au Bénélux, Allemagne et pays nordiques, on voit que le marché doit se développer avec des énergéticiens ou pétroliers en plus des réseaux de constructeurs. C’est aussi le fait que le marché s’oriente vers une pluralité d’investisseurs-opérateurs qui assurera la maturité d’un réseau de recharge comme en Norvège.
PS: merci pour les clients de penser dès aujourd’hui à un terminal de paiement par CB sans contact car clairement le marché devra s’en équiper soit de lui même soit par le législateur.
Monsieur Tardy, avez vous des projets en région Champagne ? Parce que dans ce plat pays, les vents y sont très favorables aux éoliennes (qui poussent comme des champignons^^).
Ce qui est terrible c’est qu’on est tellement en manque de borne en France qu’on (moi premier) espère et donne une total crédibilité à ce projet alors que ce serait dans un autre domaine on se serait cantonné à dire « oui ok ben on verra d’ici 2024…next… » là on se retrouve avec tellement de commentaire et d’interrogation que cela donne suite à une interview et un second article. Mais quand les dirigeant de notre pays vont s’enlever les doigts du c. et comprendre qu’il y a une demande exponentiel d’infra !!!
Beau projet, qui semble sur les bons rails.
Reste la conclusion qui me désespère : il faudra encore 4 ou 5 ans pour avoir un réseau de borne national correct en France.
Article très intéressant merci
N’est-ce pas se compliquer la vie d’associer éoliens et stations de recharge ? Trouver le bon endroit tant pour l’éolien que pour la station, se battre avec l’administration et le voisinage pour les implanter, je crois qu’il va falloir respecter 10x la hauteur pour le périmètre hors habitations, auront-ils accès au réseau autoroute. Il faudrait presque quelques nouvelles lois « facilitatrices ». La tâche paraît ardue et lointaine mais j’éspère qu’ils tiendront.
8MW de turbines à un facteur de charge de 20% doit faire du 14GWh par an ou l’équivalent de 1000 charges de 35kWh par jour.
10 min pour récupérer 350km d’autonomie ? Quoi, 50kWh ? ahem. Attention aux plaquettes commerciales bidon a souhait hein.
Sinon, j’approuve l’initiative, a terme, il faudra bien couvrir la France (au moins les axe rapides)
Je trouve intéressant cette interview car elle me rassure un peu sur le sérieux de l’entreprise. Ce n’est pas une société qui a été créée très récemment pour profiter de financement puis disparaître aussi vite. L’idée de coupler station de charges et éolienne me semble parfaitement adapter à des axes routiers qui seront délaissés par les grands opérateurs (autoroute A75, A20 par exemple) voire des réseaux non autoroutiers.Ce choix me semble pertinent parce que la concurrence ne viendra pas tout du suite voire pas du tout et les conditions de vents peuvent permettre une permanence de l’approvisionnement. Je ne sais pas si bous avez remarqué mais la Normandie, la Bretagne et le Centre de la France (Massif Central) sont des déserts en terme d’équipement. Par contre, le vent y est fréquent. c’est vrai que 2024, ça parait loin mais quand on connait les délais administratifs français, ça ne l’est peut être pas tant que ça. Et puis Kallista est un opérateur avec un projet qui semble tenir la route mais on peut parier qu’il y en aura d’autres.
L’idée de coupler éoliennes et stations de charges, c’est ce que je trouve séduisant car cela va permettre une certaine flexibilité dans l’installation et des infrastructures plus autonomes qu’un raccordement au réseau général. c’est vrai que cela reste encore de l’ordre du projet mais cela va être intéressant de voir le déploiement de la 1ere station prorotype.
Bravo ! Cela parait trop beau pour être vrai ? Pourtant la solution proposée est simplement pragmatique, c’est dommage que cela nous paraisse incroyable….
Le communiqué de presse, semblable à tant d’autres, laissait entendre plutôt une recherche de financement… pourtant, je suis ravi de découvrir que ça va bien au-delà de l’annonce, on a également des éléments chiffrés et un projet planifié, par une société qui non seulement veut installer des bornes mais qui roule en VE et donc dispose du point de vue de l’utilisateur.
Ceci étant dit, même si l’envie d’installer une station prototype est sensée, ce serait mieux d’être plus ambitieux sur le calendrier car l’étude de marché risque d’être caduc d’ici quelques années. Déjà la situation économique actuelle est incertaine, puis en 2024 la concurrence risque d’être bien installée et ils auront du mal à se faire un nom.
De plus, l’idée de miser surtout sur la THP pourrait être problématique : tous les VE n’en sont pas capables, ça coûte cher, et la tarification étant au kWh sans aucun élément « temps passé », ils risquent voir les bornes occupées malgré tout pendant 1h10 par des véhicules avec une charge moins rapide (ce qui provoquerait des files d’attente et plomberait la rentabilité) ! Ce serait mieux d’avoir une proposition « multi-tarif, multi-vitesse » (par ex : 2 x THP/CCS + 2 x 50kW/CHAdeMO+CCS+Type2), d’autant plus que sur de longs trajets, certains clients veulent faire une pause de 30 minutes+ pour se restaurer par exemple.
Sachant que la concurrence se positionne déjà sur les axes comme Paris-Lyon-Marseille et Paris-Bordeaux, ce serait peut-être plus judicieux de s’attaquer sur les axes hors-autoroute, région par région (ex : la Normandie, le Nord, la Bretagne, l’Est) ou autres régions à forte affluence et actuellement mal desservie.
Les pétroliers qui voudront garder un certain monopole sur l’Energie de la mobilité, ne vont-ils pas mettre des bâtons dans les roues ?
2024, an 0 pour la France. Un peu tard non ? En 2024, la LLD de mon Kona sera arrivée à terme. Pas sur que je reparte chez un constructeur de l’ancien monde. Je pense plus à une Tesla.
Oui, 2024, an 0 mais trop tard Messieurs. C’était avant qu’il fallait faire. Comme d’habitude, en France c’est la charrue avant les boeufs.
Les explications données sont fort intéressantes, rassurantes, mais toujours un peu trop belles pour qu’on puisse vraiment y croire. Les aires d’autoroute ne sont pas forcément les meilleurs endroits pour installer une éolienne! On ne met pas une éolienne là où se trouve un besoin en énergie mais là où on trouve du vent. Ensuite on pose les câbles nécessaires entre les deux! De toutes façon le réseau est indispensable aux éoliennes. Le fonctionnement en ilôt serait contreproductif, la France métropolitaine n’est pas un archipel de 10000 petites îles éloignées les une des autres.
Les comptes de Kallista ne sont pas publiés (d’après societe.com), elle entretien le secret. Donc…
400 k€ pour 2 éoliennes, 8 superchargeurs et tout le câblage? C’est une blague. Une éolienne seule coûte me semble-t-il de l’ordre de 2M€.
C’est quoi le problème avec la reprise de corridoor? L’infrastructure existe, il suffit de remplacer les bornes défectueuses par des « bonnes » et assurer la maintenance et le paiement facile. Cela pourrait être un excellent moyen pour Kallisté de se donner très rapidement de la visibilité et justement de donner confiance à tout le monde en montrant qu’ils rendent un vrai service quotidien au public, au-delà des jolies présentation powerpoint.
C’est déjà plus clair maintenant !
Mais j’ai toujours des doutes sur la décision finale d’investissement.
Ionity va couvrir la France entière dans 2 ans comme c’est déjà le cas pour l’Allemagne, Pays-Bas, Norvège; Suède, Finlande… Ionity se fournit déjà en électricité renouvelable avec des garanties d’origines (c’est paqs terrible mais mieux que rien), les bornes sont déjà en 350kW.
A mon avis la seule marche de manœuvre reste le prix au kWh mais comme les marques Allemandes ont des prix compétitif pour la recharge je ne vois pas comment attirer les clients… Il reste les clients des citadines électriques Peugeot et Renault (jusqu’au jour ou ils vont intégrer Ionity)…
En faite ça me parait trop beau pour être vrai vu l’investissement colossale qu’il faut réaliser avant de vendre des millions de kWh pour rembourser l’investissement.
Bref je suis toujours septique mais comme je me déplace en semaine en transport en commun, le weekend en Zoé et en TGV pour les vacances je ne suis pas très concerné par le sujet.
Salutations et occupez vous bien de vos tulipes !
Ha france, pays des centrales, des éoliennes… et rien pour recharger les voitures électriques… sauf le conglomérat Allemand… qui étrangement bug et est super cher avec les voitures Françaises… …
Bon les loups loups c’est cool, mais 2024 c’est un peu tard.. c’est aussi la date de fin du diésel …
(à Paris, bon même peut être avant…)
je crois que le gouv veut investir dedans… lancer une borne et la rendre viable serait un bon moyen de parfaire votre model…
Va t’on en France ENFIN rattraper notre retard scandaleux ? On le souhaite tous Non ????? C’est vrai que 2024 c’est « demain »….En attendant pour ceux qui font des grands trajets réguliers, c’est quand même loin.
Merci d’avance à KALLISTA ENERGY