Si l’on en juge aux annonces récentes des constructeurs, l’automobile de demain sera connectée ou ne sera pas. Derrière cette (r)évolution incontournable, se cache une nécessité croissante de maîtriser un grand nombre de données parmi lesquelles les données relatives au transport individuel de personnes. Un besoin d’autant plus pressant que les infrastructures de transport et de stationnement arrivent à saturation. Explications.
I. Préparer l’avenir
Marqueur universel des différences de modes de vie, de culture et surtout de richesse à travers le monde, l’automobile et les indispensables infrastructures qui vont avec ont littéralement transformé les territoires au fil des décennies. Si beaucoup la considèrent comme indispensable au quotidien, de plus en plus de citoyens la jugent trop présente voire envahissante et surtout beaucoup trop chère eu égard au service rendu. Autant de problématiques auxquelles les champions du numérique ont bien l’intention de s’attaquer pour améliorer son usage tout en réduisant son empreinte environnementale. Il est vrai qu’avec un taux d’usage moyen inférieur à 5 % du temps et un taux de remplissage qui dépasse rarement 25 % de la capacité nominale, le potentiel d’optimisation est considérable.
II. Développer l’offre de service dans les villes
Qu’elle soit essence, diesel, électrique, hybride ou au gaz naturel, le principal défaut de la voiture particulière, c’est le très faible temps pendant lequel elle est effectivement utilisée malgré la part qu’elle pèse dans le budget des ménages. Conséquence directe : dans les villes, elle encombre inutilement les rues 95 % du temps pour rien, réduisant d’autant l’espace disponible pour les autres usagers de la voirie.
Si l’on y ajoute le fait qu’elle est une importante consommatrice de ressources naturelles, on a là trois excellentes raisons pour faire évoluer l’automobile de la propriété individuelle au rang de service en mobilité. Une évolution particulièrement attendue à l’intérieur des grandes agglomérations, là où le potentiel de mutualisation des usages est économiquement intéressant, tant pour l’usager que pour la collectivité. Des solutions existent déjà (Car2Go, Autolib’, autopartage P2P, etc…). La prochaine étape consiste à élargir l’offre partout où elle fait sens.
III. Des mutations d’une ampleur inédite
Economie collaborative, fin de la croissance matérielle, métropolisation, révolution numérique et technologique : les raisons qui doivent conduire l’automobile à évoluer du statut de propriété individuelle à celle de service en mobilité sont nombreuses.
Des évolutions qui vont s’accompagner d’évolutions sociétales importantes tant l’automobile pèse pour une part importante dans l’économie des pays développés.
Heureusement, les nouveaux entrants du transport que sont les Blablacar, Uber, Drivy, Autolib’, Car2Go, etc… nous apportent la preuve, jour après jour, que ce n’est pas l’objet qui compte mais bien la qualité du service rendu. En conservant les avantages du transport individuel et en supprimant tout ou partie de ses inconvénients, les champions du numérique répondent à de nouvelles attentes des consommateurs. Mais ce n’est pas leur seule force. Ces nouveaux services ont également en commun le fait de répondre au nouveau paradigme du « mieux avec moins ».
Des évolutions que beaucoup attendent avec impatience y compris à l’intérieur des villes moyennes, tant l’automobile et les nombreux excès qui la caractérise encore aujourd’hui sont devenus au fil des ans l’ennemi public n°1 des aménageurs et des urbanistes.
IV. Optimiser l’usage des infrastructures existantes
Considérant la très faible efficacité avec laquelle une automobile est utilisée actuellement, le potentiel d’amélioration est donc immense. Grâce aux nouveaux outils numériques, son potentiel d’optimisation est si important qu’elle est déjà aujourd’hui en capacité de concurrencer les transports collectifs traditionnels sur un très grand nombre de trajets. C’est par exemple le cas en milieu périurbain, là où les conditions sont rarement réunies pour proposer des offres de transports collectifs performantes et économiquement viables à long terme. Car l’époque du toujours plus avec plus est définitivement derrière nous, pour toujours. En celà, le numérique est une formidable opportunité pour bâtir le monde de demain. En faisant mieux avec moins. Il y a urgence…
L’auto-partage est valable en ville, mais en banlieue et surtout en milieu rural, sauf si réservées en nombre suffisant au village en fonction du nombre d’habitants, non !
Reste l’occupation du nombre de personne dans le véhicule qui prône pour ma solution : https://safeearthsolutions.wordpress.com/recharge-de-vehicules-electriques-par-bandes-dinduction-en-by-pass-de-stations-services/
Certaines mutations possibles sont exprimées ici : https://safeearthsolutions.wordpress.com/recharge-de-vehicules-electriques-par-bandes-dinduction-en-by-pass-de-stations-services/ dont des véhicules bi-places tandem associables entre eux (anti-embouteillages)
Je pense aussi qu’une voiture est un objet personnel. Il doit être à ma disposition tout le temps, dans l’état où je souhaite qu’il soit, avec les sacs pour faire les courses au bon endroit. Et je veux bien que l’on dise que les jeunes n’y sont pas attachés, mais lorsque je les vois astiquer leur véhicule et le modifier avec moult accessoires, je reste sceptique. En revanche, si ces mêmes jeunes n’ont pas les moyens d’acheter leur propre voiture, c’est évident qu’ils se rabattront sur l’auto-partage.
Mais peut-être que l’instinct de propriété qui caractérise l’homme moderne n’est qu’un produit de notre culture élaboré depuis deux siècles pour permettre à l’industrie et la société de consommation de se développer.
Tiens je vais repondre a ce passage.
: »Qu’elle soit essence, diesel, électrique, hybride ou au gaz naturel, le principal défaut de la voiture particulière, c’est le très faible temps pendant lequel elle est effectivement utilisée malgré la part qu’elle pèse dans le budget des ménages. Conséquence directe : dans les villes, elle encombre inutilement les rues 95 % du temps pour rien, réduisant d’autant l’espace disponible pour les autres usagers de la voirie. »
Alors pour ce qui est de l’encombrement depuis que l’on a décidé de contruire des garages sous les immeuble en construction ça va mieux !
Tellement mieux que l’on réduit les couloirs de circulation.
Pour ce qui est du temps d’utilisation il faut savoir que plus on utilise plus cela s’use et donc s’entretien et donc coûte de l’argent.non merci a faire la police pour savoir qui a cassé le bouton de mon autoradio,qui a piqué la roue de secours,qui à usé les pneus qui aurait dût faire 10000km de plus le rétro qui est explosé c’est moi ou c’est sur le parking ?.bref passer des journées à retracer les bobos tous cela car la voiture va vieillir en 1 an au lieu de 10 ans non merci
Une voiture c’est pas un paquet de chips que l’on peut s’offrir avec 10€ faire le c.. avec ça coûte, c’est pour cela que cet objet reste de pleine propriété s’entretien se lave se bichonne pour pouvoir l’utiliser le plus longtemps possible.
C’est vrai que l’électronique peut donner froid dans le dos tant elle permettrait un contrôle à qui veut être le parfait dictateur.
Non seulement un GPS peut moucharder la position d’une voiture, sa vitesse, son cap, son altitude mais en plus l’horaire exact. Autrement dit on est des prisonniers à bracelet électronique. Et cela ne s’arrête pas là, les capteurs signalant que votre ceinture n’est pas mise peuvent très bien servir pour rapporter combien de passagers se trouvent dans le véhicule. L’électronique du système de suspension peut même permettre de déduire le poids total des passagers, voir même avec un peu plus de finesse au niveau de chaque roue le poids individuel de chaque passager. Le système de climatisation via des capteurs de CO2 et autres pourrait permettre de savoir l’activité dans le véhicule. La position des sièges pourrait être enregistrée. Plus directement des caméras embarquées permettent d’obtenir de la vidéo.
En même temps le véhicule peut être arrêté à distance, voir détourner.
Le véhicule peut également être zoné pour vous interdire l’accès de tel ou tel endroit.
Les dérives potentielles d’une sur électronisation sont pléthores.
De façon plus générales maintenant, et bien non la voiture n’est pas uniquement un moyen de déplacement, pas plus qu’un vêtement n’est uniquement une couche d’isolation, une maison un abri ou un bijou un stock d’or. Ce sont tous des objets bien plus complexes remplis d’attirance, d’émotion, de caractère et de sentiments. Donc, non, la voiture en commun, ne saura jamais être la panacée.
Tout dépend de quelle auto on parle. Quand il s’agit d’une « Autolib », il est logique que sa position soit connue en temps réel par le central afin d’optimiser leur positionnement dans les stations. Je ne pense pas que les gestionnaires de ce parc aient le temps ou l’envie de s’intéresser en détail à l’itinéraire d’un utilisateur, pourquoi il s’est arrêté à tel endroit etc. Le flicage, même s’il est théoriquement possible, ne se fait pas en réalité.
C’est un peu différent pour les véhicules « en pleine propriété » même s’ils sont en LLD/LOA. La propriété individuelle restera encore longtemps la règle pour les périurbains et ruraux, car c’est difficile de faire autrement. Et dans ce cas, l’adage « pour vivre heureux vivons cachés » reste applicable, je veux circuler sans avoir de comptes à rendre.
Allez, une provoque. quand un vendeur de VE m’explique tous les avantages du véhicule connecté, avec tous les pseudo-services associés (pas forcément gratuits), j’ai envie de lui demander combien d’autonomie ils ont sacrifié pour faire entrer le coût de ces gadgets dans un tarif donné.
Plus tu t’offres de superflu, moins tu peux acheter l’essentiel.
après le blabla habituel angélique des geeks, la réalité du terrain est elle évidemment tout autre !
Le dernier champion sylliconné en date du numérique dont un des patrons menacent les journalistes… forcément quand on cote déjà des dizaines de milliard de dollars… ça crée « des tensions »…
http://www.boursorama.com/actualites/vtc-uber-assigne-en-justice-a-paris-par-des-societes-concurrentes-e75d066480520581a83286a117d67d99
c’est une vaste fumisterie Guillaume si l’argent des français s’envolent ailleurs… on sera tous à poil ! sachons raison garder…
et pendant ce temps aux USA…
http://www.boursorama.com/actualites/automobile-l-appetit-pour-les-suv-ne-connait-pas-de-limites-09157ce3e7b001f9112d5c76e17d2c55
Et ici chez nous… en Europe…
http://lifestyle.boursorama.com/article/l-opel-mokka-bat-des-records-de-vente_a1304/1
les faits, encore les faits, toujours les faits… même si tout ceci reste totalement co2ntradictoire… et pas éco2 logique pour 2 sous ! le reste, c’est du blabla…
Je suis comme ttottof: méfiant. Les dangers pour la démocratie n’ont jamais été aussi nombreux. Si d’un côté je suis assez enthousiaste en voyant les nouvelles possibilités qui s’offrent à nous, je ne suis par contre pas rassuré quant à tout ce que permet cette technologie une fois utilisée pour nous nuire. Ça a déjà commencé.
ça commence a aller trop loin,
l’intrusion des informations divulgué a je ne sais qui prend beaucoup trop d’importance.
On doit avoir le choix des informations qui sont diffusé par autre que nous quand même !
je crois que le roman 1984 est dépassé ! La technique d’aujourd’hui permet beaucoup plus en fait !