Parmi les rencontres proposées par les organisateurs du Vendée énergie Tour aux équipages inscrits au rallye des ambassadeurs, celle avec Serge Toublan, un électromobilien qui a mis au point un tracker photovoltaïque domestique. Il explique son parcours aux lecteurs d’Automobile Propre.
75 ans : des souvenirs et des projets plein la tête
Ancien entrepreneur aujourd’hui à la retraite, Serge Toublan est un véritable touche-à-tout à l’âme écologique qui s’est essayé à de nombreuses aventures. A 75 ans, il rêve toujours de voyages lointains en camping-car, de solutions d’alimentation domestique en autoconsommation, de construire son propre avion électrique, et de bien d’autres projets.
L’électromobilité, ça fait déjà 5 ans qu’il la pratique, après une expérience de la voiture hybride en Toyota Prius.
2 Tesla Model S
« Mon épouse et moi-même avons un esprit très écolo. Nous nous sommes dit, il y a 5 ans, que ce serait bien de rouler en voiture électrique. Comme je me déplace beaucoup et que les réseaux de recharge n’étaient pas encore très répandus à l’époque, j’ai choisi le seul modèle qui pouvait me permettre d’effectuer 300 à 400 kilomètres sans avoir à ravitailler en énergie les batteries : une Tesla Model S », démarre Serge Toublan.
« En 2 ans et demi, notre première voiture électrique totalisait déjà 70.000 kilomètres au compteur. Je l’ai remplacée par une autre Model S, équipée cette fois-ci de la motricité intégrale pour mieux affronter le verglas ou la neige, et de l’Autopilot qui me rend les longs déplacements plus agréables », justifie-t-il.
40.000 euros économisés
« Cette deuxième Tesla Model S a parcouru 50.000 km en 3 ans : je roule un peu moins qu’auparavant », souligne le Vendéen d’adoption.
« Si je projette à une utilisation sur 8 ans qui correspond à la durée de garantie Tesla sur le moteur et les batteries, les économies réalisées sur l’entretien du véhicule et le budget consommation représenteraient 40.000 euros », estime-t-il.
« Je n’oublie pas que le prix d’une Tesla Model S n’est pas accessible à tous les automobilistes, mais dans mon cas, je n’avais pas trop le choix. Aujourd’hui, avec les réseaux de recharge qui sont plus répandus, je pourrais me contenter d’une voiture électrique avec une autonomie de 200 à 300 km », envisage-t-il.
Un avion électrique ?
Au fil de notre conversation, Serge Toublan évoque son envie de construire lui-même un avion électrique. Pas un modèle thermique à transformer, mais un appareil qu’il construirait entièrement.
Un vague projet sans avenir ? C’est sans doute ce que l’on aurait pu penser si notre interlocuteur n’avait pas déjà réalisé un avion 4 places équipé d’un moteur thermique Rotax 914, capable de filer à 140 nœuds (260 km/h) de vitesse de croisière.
Dans une vidéo d’une douzaine de minutes, il explique les différentes étapes qu’il a enchaînées, depuis le moulage et l’assemblage des 2 parties du fuselage, jusqu’au premier vol d’essai, en passant par toute la partie mécanique qui comprend aussi la transmission des impulsions humaines communiquées aux systèmes de direction et navigation.
De l’éolienne…
« Mon projet d’éolienne a été une aventure à la fois amusante et agaçante. J’ai tout construit ou fait construire : rotor, stator, pales en bois, mâts d’une hauteur de 11 mètres pour ne pas avoir besoin de demander un permis de construire, etc. », détaille Serge Toublan.
« A la première tempête, une soudure au niveau de 2 éléments du mât a lâché ! Il m’a été proposé de glisser un mât de section carré dans un autre de section circulaire. Mais 6 mois après, à nouveau à cause d’une tempête, l’éolienne s’est couchée par terre pour la seconde fois. De ces mauvaises expériences est née l’idée de construire un tracker photovoltaïque plus robuste », explique notre interlocuteur.
…au tracker photovoltaïque
Suiveur solaire, tracker photovoltaïque : 2 appellations qui qualifient un même système. Il s’agit d’une structure sur laquelle des panneaux solaires sont toujours orientés, de jour, vers le Soleil.
« Contrairement à d’autres solutions, mon tracker ne tourne pas sur lui même. Ce sont des vérins électriques, ou plutôt des petits moteurs pas à pas, qui orientent selon 2 axes les 4 panneaux 350 Whc assemblés ensemble sur un même plan de 6,5 m2 », explique Serge Toublan.
« C’est l’architecture la plus économique que j’ai trouvée pour une installation domestique. Les jours ensoleillés, la production atteint entre 1,2 et 1,4 kWh, quand une consommation moyenne récurrente quotidienne dans une maison à énergie positive, hors gros consommateurs comme un four électrique, des plaques à induction ou un lave-linge, n’est que de 200-300 Wh », chiffre-t-il.
Jusque-là réservés aux grosses installations
Les suiveurs solaires existent déjà. Qu’on se souvienne de la SmartFlower présentée par EDF ! Mais ces dispositifs, le plus souvent dotés de 15 à 50 panneaux photovoltaïques, pour des productions moyennes d’électricité comprises entre 5 et 15 kWh, voire plus, ont été développés pour des sites industriels et/ou agricoles.
« Nous expérimentons notre tracker domestique depuis 6-7 mois. Il m’a fallu environ 1 an pour le mettre au point. Un soft électronique complexe oriente les panneaux selon l’heure et la date du jour. Le suiveur est couplé avec une batterie lithium-ion LG d’une capacité de 10 kWh », rapporte Serge Toublan.
Batterie
« J’aurais aimé que ce soit un pack de voiture électrique en seconde vie qui équipe mon installation, mais je n’en ai pas trouvé à ce jour proposé par un constructeur automobile à destination des particuliers », nous confie-t-il.
« Avec les batteries au lithium, il faut être prudent. La gestion de leur recharge et décharge est confié à un BMS performant qui empêche de descendre en dessous de 20% et de monter au-dessus de 95% de capacité énergétique », prévient-il.
« Le système alimente en priorité la maison, puis complète la batterie de l’installation, puis celle de ma Tesla si elle est branchée, avant de rediriger le flux vers le réseaux électrique national », schématise notre interlocuteur. « Au mieux, je peux récupérer ainsi 20 kilomètres d’autonomie par jour pour ma voiture », illustre-t-il, soulignant que cette utilisation n’était pas son objectif principal au départ du projet.
Commercialisation possible ?
Avez-vous pensé à commercialiser votre suiveur solaire ? « C’est en cours. Ma fille a fait des études commerciales. Elle avait envie d’une nouvelle expérience professionnelle. Elle est en train de créer son entreprise pour commercialiser mon suiveur solaire. Le site dédié (tournesol.energy) est en cours de réalisation. De mon côté je vais construire 5 nouveaux exemplaires du tracker, et compléter les tests », nous répond Serge Toublan. Une estimation de prix ? « Moins de 5.000 euros sans la batterie a priori », évalue-t-il.
« Après avoir été pendant plusieurs années inscrits avec ma Tesla au rallye des ambassadeurs, cette année j’aurai le plaisir de recevoir ceux de l’édition 2019 pour leur expliquer ma démarche. C’est avec plaisir que j’ai répondu en ce sens à l’invitation de Pascal Houssard, du SyDEV », conclut notre interviewé.
Automobile Propre et moi-même remercions Serge Toublan pour sa disponibilité et son chaleureux accueil téléphonique.
Quand je lis qu’avec une Tesla on fait 40000 euros d’économie, je me demande comment les gens calculent ..rien qu’en achat revente j’ai vu hier dans mon secteur une Model s de 3 ans proposée 7000 euros q’un modèle neuf équivalent…On dit souvent en terme de vente automobile qu’un pigeon se lève tous les matins mais il ne faut pas exagérer…
Bonjour
bravo pour la demarche
Mais les chiffres sont tres etranges.. et les choix techniques encore plus
4 panneaux 350 Wc (waouh) sur tracker ca doit produire au moins 4 kWh a partir du printemps (et peut etre meme beaucoup plus). Pas 1,5kWh
Meme si sur une batterie qui doit tourner autour de 80kWh ca reste leger, ca fait plus de 10 jours pour recharger
Pourquoi ne pas avoir pris une install 4 ou 5 kW (fixe ou sur tracker) qui aurait crachée pas loin de 15kWh en été et aurait rechargé la voiture en 5 jours ?
Moi aussi j’ai fait ma station solaire autonome.
Je passe de batteries au plomb vers le lifeypo4 ce mois ci.
https://youtu.be/MfULdOQVCCg
https://www.bricozone.be/t/site-autonome.91363/
Question bête: pourquoi n’est il pas possible de recharger directement les VE avec le courant continu produit par les panneaux solaires pour éviter les pertes et le coût de l’onduleur, point faible du PV de ce que j’ai lu?
A priori je dirais que la tension n’est pas la même. À voir avec nos experts
Et si vous économisiez tous en évitant de poster,la nature se porterait mieux……
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Les chiffres et les unités sont à revoir… avec le risque de discréditer totalement ceux qui roulent effectivement au solaire. Désolé, mais on ne recharge pas une Model S avec 4 panneaux PV, même montés sur un tracker. Surtout si on fait 70000 km en 2 ans et demi !!! Une model S consomme pas loin de 20 kWh/100. Donc pour charger 100 km par jour, il faut produire au moins 20 kWh (sans compter les pertes du chargeur et la prod qu’on ne peut pas vraiment utiliser le matin et le soir). 20 kWh par jour en moyenne sur l’année, c’est entre 5200 et 6500 Wc installés selon les régions, soit entre 25 et 33 m2 de panneaux minimum. Oui, on peut rouler au solaire avec un VE (surtout si on est à la retraite, ce qui n’est pas mon cas !), mais il faut dimmensioner son installation correctement.
Je suis d’accord … le titre de l’article est plus que douteux et il ne suffit pas de faire un tracker pour avoir de l’énergie à foison. Si on va sur leur site, on voit un système au moins 50% plus efficace … mais pour un prix 2 à trois fois plus cher que des panneaux classiques fixes (sans compter la complexité et donc les risques de panne d’un tel système par rapport à du fixe).
5000 euros pour une installation de 1200Wc quand bien même 50 à 80% plus efficace …. comment dire , ce serait bien de voir au moins une petite analyse dans l’article non ?
Pour ceux que cela intéresse, un site slovène :
https://www.sat-control.net/
J’ai un de leurs traqueurs dans mon jardin depuis 3 ans : cela ne sera jamais rentable, mais l’aspect technique m’a amusé et la production compense mes différentes veilles et assure la charge de mon robot tondeuse.
Dire qu’il recharge sa Tesla avec son traqueur est exagéré et un peu une contre-vérité : s’il récupère quelques km ( 1 en hiver et 20 en été), c’est déjà bien.
je suis allé sur leur site mais pas de tarifs, combien coute une « installation de base »? je pense que cela m’amuserait aussi de mettre dans le jardin, j’ai aussi un robot tondeuse ;-)
Il y a un revendeur en France :
http://clem-energy.com/
Je suis passé par son intermédiaire : cela permet d’avoir un interlocuteur pour le montage, qui n’est pas très compliqué, mais demande tout de même un peu de connaissance en bricolages divers et informatique. Mon correspondant a toujours été très aimable et efficace. Le coût : 2500 euros.
Merci Soub56. Moi aussi juste pour le fun çà pourrait m’amuser et tant pis pour la rentabilité :)
Poue repondre aux commentaires precedents: une conso de fond. Frigo, box internet, alarme, électricité pour chaudiere, adoucisseur, vmc, 150w suffisent. Pour ne pas injectet gratuitement ds le reseau, j’ai un panneau de 250wc sans tracket, et ca suffit a peu pres. Ca coute 230 euros auj. Panneau + microonduleur.
Je plussoie…
A 5000 le tracker ça représente au mois 20 panneaux+onduleurs => plus de 5000Wc
!!
À ce prix là c’est juste invendable.
Je comprend pas comment il arrive a 40k€ d’économie:
Sur sa dernière modelS, en 8ans il aura parcouru 106000km (soit 15400€ de carburant en consommant 9L/100 a 1.6€/litre),
d’où viennent les autres 25000€ dépensés?
Il faut bien justifier financièrement auprès de sa femme l’achat d’une voiture à 90k lol.
Il déduit peut-être le coût des révisions d’un VT…
Le formulaire de demande de devis bogue : je suis passé par le formulaire de contact ?!?
j’ai posé un excel :
à 3500 € TTC posé, câblé, net de crédit d’impôt , (si qualification RGE) => crédit impôt possible et même crédit à très bas taux
sur la base de l’info de l’article : 1,4 kWh / jour moyenné sur l’année (mon interprétation)
=> çà produit 104 € d’électricité , il faut 35 ans pour amortir
je ne suis pas assez compétent pour calculer la production annuelle d’un tel équipement pour vérifier si 1,4 kWh est le chiffre juste
en retirant la batterie , çà diminue fortement le prix
il existe un stockage bien moins cher qu’une batterie : l’eau ECS et l’eau de la chaudière. Bref, projet à suivre …
« je ne suis pas assez compétent pour calculer la production annuelle d’un tel équipement pour vérifier si 1,4 kWh est le chiffre juste »
C’est pourtant du niveau d’un CM2.
4 panneaux de 350 Wc -> 1 400 Wc installés.
Monoexposé en Vendée 1 kWc produit 1200 kWh annuels donc 1 680 kWh théoriquement, 4,6 kWh par jour en moyenne
Avec un traceur on gagne au moins 60 % – > 2 690 kWh théoriquement.
2688 kWh / 365 = 7,4 kWh par jour en moyenne.
En plein hiver sans soleil, traceur ou pas c’est 0 ou presque.
En plein été avec traceur c’est 14 kWh par jour.
Non Michel.
Mono-exposé en Vendée 1 kWc produit 1200 kWh annuels donc 1 680 kWh théoriquement, 4,6 kWh par jour en moyenne
Avec un traceur on gagne au moins 60 % – > 2 690 kWh théoriquement.
=> oui c du niveau CM2. La sardine qui a bouché le port de Marseille aussi hein ? lol Elle était géante peuchère (avé l’accent )
cela m’aurait bien demandé 10 à 15 mn et franchement j’avais pas envie, j’ai eu raison tu l’as fait pour nous tous lecteurs
Merci Michel d’avoir partagé ton niveau CM2 avec nous pov’ illettrés ignares de tout donc :)
Dire qu’en plein hiver sans Soleil c’est zéro ou presque est une grosse erreur et sachant qu’il y a un traqueur c’est une très grosse erreur.
A heure égale et jour égal entre ciel clair et ciel très nuageux ce n’est que divisé par 4,5 à peu près. j’ai fait les relevés du toit de PPV du parking du super-Casino de Narbonne.(de 850 KW à 185 KW)
Avec le traqueur, le Soleil est toujours pointé à la bonne déclinaison, contrairement aux panneaux fixes qui peuvent donner de meilleurs résultats en hiver qu’en été s’ils sont pointés à la déclinaison optimisée pour l’hiver (en été ils ne regardent pas dans la direction du Soleil). En hiver avec un Soleil plus bas la diffusion est seulement plus importante en raison de l’épaisseur plus grande de la couche atmosphérique par rapport à la perpendiculaire au sol.
Serge Rochain
@Serge ROCHAIN
Avec votre perspicacité, vous n’avez pas pu loupé l’anémomètre sur le traceur sur la photo de l’article.
En Vendée proche de l’océan Atlantique, il y a souvent du vent en hiver.
Résultat les panneaux se mettent à l’horizontale (offrant ainsi le moins de surface au vent) qui est, comme chacun sait la meilleure position pour capter le soleil.
Donc en plein hiver sans soleil, je confirme c’est zéro ou presque. Cet hiver mon pire jour est à 0,1 kWh/kWc (si ce n’est pas zéro ou presque).
Effectivement, il y a une erreur quelque part; j’ai 4 panneaux sans traqueur et je produis entre 3 et 7 kWh par jour…
Écologie vous dites ?! Première tesla s 70000km en moins de trois ans puis on change pour une autre tesla s et 50000km en trois ans surtout à l’âge de la retraite. OK. Nous n’avons pas la même définition de l’écologie. La seule écologie qui vaille c’est de réduire sa consommation. Faire 120000km en moins de 6 ans pour un retraité, ce n’est pas franchement ecolo mais un gros pollueur, très loin d’être un exemple. Désolé mais c’est la vérité.
100% d’accord. Les bobos écolos ça me fait bien rire, prêt à dépenser des millions pour s’acheter une conscience…
Après, si on réduit l’écologie à l’émission de CO2 du véhicule, l’électrique est extrêmement écologique ;)
Je pourrais vous répondre par le fait que vous pouvez vous abstenir de commenter, voir de naviguer sur le net, ou carrément d’arrêter de respirer, afin de réduire nos consommations. Ca c’est votre conception de l’écologie.
Ce que vous dites serait vraie si ces kilomètres étaient parcourus grâce à un carburant fossile, mais ce n’est pas le cas. Ce Monsieur n’a pratiquement pas pollué en parcourant ces 120 000 km.
L’écologie, ce n’est pas se recroqueviller dans sa coquille.
Serge Rochain
Si Serge Rochain, ce monsieur est à l’origine de la pollution que génère la fabrication de deux Tesla en 5 ans et c’est très très loin d’être négligeable.
On nous rabâche toujours que cela ne compte pas, car les VE dureront infiniment plus longtemps que les VT, car ils ne s’usent pas etc. Mais au bout de 3 ans les gens en changent, comme ils changent de smartphone qui fonctionne aussi parfaitement, parce qu’il y a mieux, plus récent, plus beau, un meilleur autopilot et j’en passe – et donc on continue à produire une nouvelle génération d’ordinateurs sur roue, parce qu’il faut bien vendre, et on extrait des ressources, et on brûle des barils de pétrole pour construire de nouvelles batteries, des super-plus-mieux-que-celles-d’avant-qui-allaient-durer-pour-l’éternité-c’est-juré.
Elle ne vous saute pas aux yeux l’arnaque ?
« Ce Monsieur n’a pratiquement pas pollué en parcourant ces 120 000 km »
Ah bon !
Et les particules d’abrasion d’un véhicule de plus de 2 t, c’est peanuts ?
Un VE de la taille d’une Tesla sera encore un gros équipement mécanique polluant malgré tout pendant un moment : consommation de gomme et production de particules fines, lourdeur du véhicule (2T) qui génère une certaine usure de la route sur 120000 km, espace au sol nécessaire (5 m quand même) pendant la vie du véhicule, et bien sûr extraction et recyclage des batteries qui reste très consommateur d’énergie. Jamais un véhicule individuel ne sera vert, qu’on se le dise. Tout cela est certes beaucoup mieux que le même rouleur en thermique équivalent. Mais faire plus de 25000 km par an, surtout à 2 maximum dans un tel tank, c’est de toute façon trop pour dire qu’on prétend contribuer sérieusement à un futur sobre. Et pourtant j’adore cette voiture.
D’ailleurs cela me fait penser que j’ai une question à laquelle je n’ai jamais eu réponse (pas trop cherché surtout). Et si nous étions dès 2020 passés après le peak oil (pic pétrolier) et que le pétrole soit désormais inaccessible à 90% de la population, car non rentable, bref l’après pétrole. Attention, c’est loin d’être théorique, cela peut arriver assez vite, donc autant y penser. Ma question : les VE fonctionneront-ils, sans l’aide (externe surtout) du pétrole. Bon courage pour les réponses.
A tous les deux, aliocha et Michel, 9 millions de morts/an dans le monde dus aux particules fines, ce sont bien celles qui sont carbonnées, non ? Comme le « choléra » de la révolution industrielle, qui ne frappait qu’auprès des bruleurs à charbon des grandes villes industrielles et pour lesquels on construisait ces cheminées de 200 mètres de haut ! Donc cela va dans le bon sens de rouler en VE, mais ce serait effectivement mieux dans le cas que je propose d’un véhicule unipersonnel de 50 kg 3kW de puissance avec batterie au graphène, pérovskite photovoltaïque dessus et un léger pédalage touristique. Résultat : moins de 300 kWh d’énergie consommée par an pour ce type de véhicule, dont le musée est la seule destination proposée !
Les « Serges » sont souvent des entrepreneurs de haut niveau !
On le vois bien pour celui-ci…, chapeau (d’un jeune de 74 ans) !
Je l’invite à regarder mon blog plein d’idées techniques propres, car j’étais dessinateur projeteur, mais pas spécialement bon réalisateur…!
https://safeearthsolutions.wordpress.com
Les jours ensoleillés, la production atteint entre 1,2 et 1,4 kWh
Vous êtes sur des chiffres ? j’ai une installation fixes ( 30 panneaux de 300Wc ) et je produit les bon jour 62kWh, soit environ 2kWc par panneaux.
mais la solution du tracker me plait beaucoup.
à l’heure je suppose,au midi solaire ou un peu avant
Idem avec 4×225 soit 900Wc je suis à 6.4Kwh de production actuellement
Déjà dans l’article il y a confusion entre kW (pour la puissance) et kWh (pour la production sur une certaine période), et dans votre commentaire aussi. Dans l’article les « 350 Whc » des panneaux sont un non sens: la puissance (crête pour le c, c’est à dire maximale) se mesure en W et non pas en Wh.
Quand l’article dit « Les jours ensoleillés, la production atteint entre 1,2 et 1,4 kWh, quand une consommation moyenne récurrente quotidienne dans une maison à énergie positive, hors gros consommateurs comme un four électrique, des plaques à induction ou un lave-linge, n’est que de 200-300 Wh », cela peut avoir un sens du point de vue unités (on parle alors de la production/consommation sur 24 heures), mais dans cette interprétation les valeurs numériques sont délirantes; je pense donc qu’ils on dû dire kW et W, et on parle alors de puissance de production/consommation instantanée. Pour appuyer mon argument, déjà un réfrigérateur, même s’il est d’une très bonne classe énergétique, utilise aux alentours de 500Wh par 24 heures; ainsi il dépasse tout seul les « 200-300 Wh de consommation moyenne quotidienne » affirmés. Par contre 200-300 W de consommation moyenne sur la journée (soit 24 fois plus) semble raisonnable. Et d’autre part, entre 1,2 et 1,4 kW comme puissance de production pour 4 panneaux de 350Wc, c’est optimiste, mais tout juste possible si les panneaux sont maintenus orientés directement vers le soleil (et au frais), car justement 4*350W = 1,4 kW est la puissance crête nominative. (Reste qu’il n’est pas très pertinent de comparer une puissance crête avec une consommation moyenne journalière.)
Quant à votre installation, elle fait 9kW crête, et 62kWh par jour est alors bien possible. Cela fait un peu plus de 2kWh par jour par panneau, mais jamais 2kW crête par panneau (ils restent toujours à la puissance maximale de 300W par panneau, c’est le sens même de « 300W crête »).
Petites erreurs d’unité :
« les 4 panneaux 350 Whc », les panneaux sont des 350 Wc (Watt crète, ce qui veut dire que le 21/06 à 12h solaire, ils produisent 350 W).
« Les jours ensoleillés, la production atteint entre 1,2 et 1,4 kWh », si l’installation est bien faite, les jours ensoleillés, les panneaux doivent produire 250 à 350 W chacun pendant tout le suivi, soit 1,0 à 1,4 kW en permanence pour les 4, pendant au moins 10 h soit 10 à 14 kWh par jour donc.
« une consommation moyenne récurrente quotidienne dans une maison à énergie positive, hors gros consommateurs comme un four électrique, des plaques à induction ou un lave-linge, n’est que de 200-300 Wh », on parle là d’une puissance en continu donc en W. Au passage, cela parait énorme quand on sait que la seule chose qui tourne est une VMC DF qui consomme moins de 50 W.
Un traceur 4 panneaux cela existe déjà : https://www.ase-energy.com/tracker-suiveur-solaire-4-panneaux,fr,4,TRACEUR1AX7-7M2.cfm
Avec un seul moteur donc suivi dans le plan horizontal c’est 899 €.
Avec deux moteurs c’est 100 € de plus (prendre l’ascenseur Option et garantie.
Le plus important c’est bien de suivre le soleil dans le plan horizontal. Avec un réglage pour le mois de mars pour le plan vertical, on aura déjà une bonne production. Si on veut vraiment optimiser, on peut modifier l’angle pour le plan vertical mois par mois.
Mais pour qui veut couvrir uniquement sa consommation de fond de l’ordre de 100 à 150 W dans les logements économes, un traceur 1 axe avec un panneau de 335 Wc, sera largement suffisant : https://www.ase-energy.com/tracker-traceur-solaire-pour-suivi-du-soleil,fr,4,TRACEUR1.cfm et cela ne vaut que 249 € + panneau.
Ou pourra optimiser en faisant varier l’inclinaison par rapport à l’horizontal, mois par mois.
Pour peu que le mât soit suffisamment solide, il n’y aura même pas besoin de le mettre au repos par grand vent.
Les trackeurs ne sont pertinents que lorsqu on a peut de place.
Sinon doubler le nb de panneau coute moins cher et produit plus .
@cvi
« Sinon doubler le nb de panneau coute moins cher et produit plus », peut-être mais en autoconsommation on ne cherche pas à produire plus mais à le faire en intelligence avec la consommation.
Donc un seul panneaux sur un traceur qui permet d’avoir une puissance supérieure tout au loin de la journée, puisque toujours parfaitement orienté, est bien plus intéressant que deux panneaux.
Un traceur 1 panneau 1 axe c’est moins cher qu’un panneau avec son onduleur.
Effectivement on peut aussi lisser la prod avec un trackeur.
Mais c’est plus cher a puissance égale. SUrtout en 2 axes.
Les trackeurs étaient tres pertinent lorsque les panneaux coutaient une blinde, ce n’est plus le cas.
Aujourd’hui le cout panneau + micro onduleur est inférieur ou proche de celui d’un trackeur.
et dans le cas d’un onduleur double c’est encore moins cher car un seul onduleur.
https://helloenergie.com/micro-onduleurs-500w-yc500i-apsystems.html?utm_source=google+shopping&utm_medium=shopping&utm_campaign=Batterie+solaire&utm_term=Batterie+solaire&utm_content=Batterie+solaire&gclid=EAIaIQobChMI-dT7v8m04gIVxYXVCh0E0QRPEAQYASABEgK-2fD_BwE
ex: (sans chercher le moins cher)
https://www.alma-solarshop.fr/micro-onduleur-enphase/1152-micro-onduleur-enphase-iq-7.html
https://www.alma-solarshop.fr/panneau-i-m-solar/1013-panneau-i-m-premium-300m-mono-noir.html
Ici 260 € ttc pour le couple
Mais le choix dépend de l’usage. Chaque solution est a adapter a son besoin.
@cvi
Si tu vend ta production, tu n’as aucun intérêt d’avoir un traceur à coût équivalent d’installation.
Mais si tu essayes d’autoconsommer ta production, à coût égal, il vaut mieux un panneau moins puissant sur traceur (même un axe) que 2 panneaux plus puissants pour le même prix.
C’est faux, à moins de n’avoir 10 cm carré de capture (allons, disons 20 cm carré), un traqueur coute moins cher qu’une grande surface
Pas mois par mois, ….. à chaque seconde autant en ascension droite qu’en déclinaison. On a des pilotes de montures astronomiques qui font ça très bien pour par cher. On a aussi des systèmes asservis qui comparent en permanence le Soleil avec son image théorique et qui dès que a déborde un pixel d’un côté ou de l’autre envoient la petite impulsion sur le moteur concerné pour corriger le tir. On n’arrête pas le progrès aujourd’hui…. c’est trop tard, il est toujours devant.
Serge Rochain
@Serge ROCHAIN
On est d’accord.
Cependant avec moins de 150 W de consommation de fond, un seul panneau sur traceur suffit pour la couvrir.
Et entre un traceur 1 axe où l’on peut orienter manuellement l’autre axe à 249 € et un traceur 2 axes à plus du double, le jeu en vaut-il franchement la chandelle.
De nombreux commentaires disent que ce n’est pas rentable.
oui…
Wh = quantité d’énergie, 1 Wh = 3600 Joule
W = unité de puissance instantanée, une puissance d’un Watt pendant une heure utilisera un Wh.
Alors c’est vrai qu’avec le contexte, on comprend, mais ça pique vraiment les yeux !
4 panneaux 350Wc produisant 14Kwh par jour ? Je suis désolé mais c’est peu réaliste (tout comme les 1,4Kwh annoncé sur cette article), là on doit plutôt être autour des 4-6 Kwh par jour (en moyenne annuelle).
@Neikster
Il est dit « Les jours ensoleillés »
Donc je maintiens, les jours ensoleillés par exemple du mois de mai, la tracé débute bien au lever du soleil jusqu’à son coucher donc sur largement plus de 10 h d’affilée.
Et sur largement plus de 10 heures, par exemple entre 8 h et 18 h on est proche de la puissance maxi. des panneaux soit pour un panneau de 350 Wc à plus de 250 W. Sur 10 h cela donne plus de 2,5 kWh et pour quatre plus de 10 kWh.
Le 6/05 mes 2 panneaux de 250 Wc sur traceur 2 axes installés dans mon jardinet en ville donc avec des masques le matin et le soir quand le soleil est trop bas ont produit 3,9 kWh.
Ce jour là il y a eu 14h05 d’ensoleillement entre 6h22 et 21h12 mais avec mon installation j’ai eu environ 10 h de production effective à la puissance maxi. pour ce jour environ 400 W.
Bonjour Michel1974,
« Et sur largement plus de 10 heures, par exemple entre 8 h et 18 h on est proche de la puissance maxi »
Ce n’est pas vraiment le cas, la puissance du gisement solaire est pic environ 2h. Un simple google « kWh/m2 horaire sud » vous le montrera bien. Sauf si vous considérer sur le « on est proche » est à +/-30%.
Un panneau 350W est capable de produire 350W – disons qu’en plein été du fait de la chaleur on peut descendre un peu mais certainement pas à 250W en plein soleil sans ombrage.
En fait, si vous regardiez de près votre consommation, je parie que vous seriez à 900W et des poussières entre 12-14h, 800W / 11-12h et 14-15h, 700W 10-11h et 15h-16h, etc. Votre production n’est pas constante pendant une journée, un tracker double axe vous donnera par contre une courbe plus lissé que des panneaux fixes.
Le 6/05, si vous avez produit 7.8kWh/kWc (3.9/0.5), vos ombrages sont très tôt le matin et tard le soir, car la on est pas loin de l’optimum pour un tracker 2 axes en mai…
@Antoine
« on est proche de la puissance maxi. des panneaux soit pour un panneau de 350 Wc à plus de 250 W », ce qui correspond bien « à +/-30% » !
« un tracker double axe vous donnera par contre une courbe plus lissé que des panneaux fixes. » il donnera surtout une puissance bien supérieure en dehors des 2 h du pic solaire, puis qu’orienté parfaitement par rapport à des panneaux fixes.
« 7.8kWh/kWc » donc les panneaux de l’article devrait produire 11 kWh (7,8 × 1,4), ce qui est bien entre 10 et 14 kWh.
En mai le soleil « monte vite » dans le ciel, idem à l’inverse le soir. En mai, mes ombrages sont avant 7h et après 18 h.
Titre accrocheur et incorrect !! La vérité : il injecte dans son VE ( bon c’est une Tesla ) le surplus de ce qu’il produit pour son usage domestique !! Par contre sa démarche est réfléchie et à l’air assez aboutie.
Le vrai titre de cet article aurait dû être : « Il recharge avec son tracker solaire de quoi rouler une vingtaine de kilomètres par jour avec sa Tesla model S ».
Ce qui est tout de suite moins accrocheur. Retour à la réalité. Cela dit, moi qui suis astronome amateur depuis plus de quarante années, j’aime bien ce concept de capteur solaire sur monture « équatoriale » ou « alt-azimutale automatisée », qui suis la course du soleil ! Mais le rendement est dérisoire malgré tout. Pour la fameuse « SMARTFLOWER », je m’étais renseigné avec un commercial qui était venu chez nous. Entre 20 000 € et 30 000 € d’investissement pour espérer produire 3000 kWh à 5000 kWh par an maximum, ici, en Alsace. Tarif exorbitant. J’ai laissé tomber …
à priori les vrais chiffres sont de 80 km / jour ensoleillé moyenné sur l’année
samtflower est là pour du greenwashing chez EDF. z’ont jamais l’intention d’en vendre pour de vrai en volume
çà va pas non ? et les EPR ?
mauvaise interprétation, il pourrait très bien recharger la totalité de sa tesla avec ce qu’il roule chaque jour mais il préfère donner la priorité à d’autres usages de la production de son système de capture.
Serge Rochain