Pilote de l’écurie BMW i Andrietti, António Félix da Costa a remporté ce samedi 15 décembre la première course de la 5e édition du Grand Prix de Formule E. Une saison 2018-2019 dont l’ouverture marque l’arrivée des « Gen2 » des monoplaces et le lancement d’une nouvelle compétition : le Jaguar i-Pace eTrophy.

Enregistrant son premier succès depuis près de quatre ans, le pilote portugais António Félix da Costa a remporté ce week-end à Riyad (Arabie Saoudite) la première course de la saison 5 du championnat de Formule E. Une victoire qu’il doit en partie à une série de circonstances favorables. Parti en pôle position après une série de qualifications marquée par un temps pluvieux, le pilote portugais a profité de la malchance des deux pilotes de DS Techeetah, Jean-Eric Vergne et André Lotterer. Pénalisés par de mauvais réglages de leurs dispositifs de régénération, qui est allé au-delà du seuil imposé par la FIA, les deux pilotes de DS ont du s’incliner face au pilote portugais. Au terme de cette première course, le champion du monde en titre, Jean-Eric Vergne, termine à la seconde place tandis que Jérôme d’Ambrosio (Mahindra) complète le podium.

Totalisant 28 points, António Félix da Costa prend ainsi la tête du classement des pilotes, suivi de près par Jean-Eric Vergne (18 points) tandis que DS prend la tête du classement par écurie.

Premiers tours de pistes pour les monoplaces Gen2

Testée depuis déjà quelques mois par les différentes écuries, la Gen2 marque un véritable tournant dans l’histoire de la compétition électrique. Au programme : des modifications esthétiques, des améliorations sur l’aérodynamisme mais aussi de nombreuses évolutions techniques.

Si chaque écurie aura la main pour calibrer certains composants, notamment la partie électronique, d’autres restent communs à tous. C’est le cas du moteur, dont la puissance grimpe désormais jusqu’à 250 kW et 200 kW en course contre 200 et 180 pour la génération précédente. De quoi autoriser des performances légèrement plus élevées avec un 0 à 100 km/h désormais abattu en 2,8 s contre 3.0 s pour la génération précédente.

Mais le changement le plus notable reste sans doute celui lié à la batterie. Par rapport à la première génération, la capacité de la Gen2 a quasiment doublé, passant de 28 à 54 kWh grâce à l’utilisation de nouvelles cellules. Le voltage des packs a également été revu à la hausse, passant de 700 à 900 volts.

Fournis par McLaren, les nouveaux packs batteries sont à peine plus lourds que ceux de la génération précédente : 385 contre 320 kilos, soit une différence de seulement 65 kilos. Une configuration qui change toute la stratégie de course des pilotes. Alors qu’ils devaient changer de monoplace à mi-course lors des quatre premières saisons, la nouvelle batterie permet de conserver la même batterie tout au long des 45 minutes que dure la course finale.

Formule E – Gen1 VS Gen 2 : quelles différences ?

  Gen2 (Saison 5) Gen1 (Saison 1-4)
Vitesse maximale 280 (174) 225 (140)
Accélération 0 – 100 km/h 2.8 seconds 3.0 seconds
Puissance en mode course en kW (ch) 200 (270) 180 (240)
Puissance max en kW (ch) 250 (335) n/a
Capacité batterie 54 kWh 28 kWh
Tension de la batterie 900 volts 700 volts
Poids de la batterie (kg) 385 320
Poids minimal (kg) 900 880

Première course pour le Jaguar i-Pace eTrophy

Organisé en marge de chaque épreuve du Grand Prix de Formule E, le Jaguar I-Pace eTrophy est également l’une des grandes nouveautés de cette saison 5.  Au total, 12 voitures en compétition lors de la course de Riyad. Une première manche remportée par le néo-zélandais Simon Evans.

Prochaine course prévue le 12 janvier prochain à Marrakech, au Maroc !