La 500 électrique rencontre le succès. La production pourrait être doublée… s’il y avait assez de composants électroniques.

Le passage à l’électrique de la 500 est une réussite. Arrivée dans les concessions fin 2020, la nouvelle génération uniquement branchée de la petite Fiat est un joli succès. En moins de deux ans, plus de 100 000 exemplaires ont été écoulés en Europe.

Et cela aurait pu être beaucoup plus. Lors d’une visite de l’usine de Mirafiori, où est assemblée l’auto, Carlos Tavares, patron du groupe Stellantis, a indiqué que la marque pourrait doubler voire tripler la production pour répondre à la demande. 

Mais les lignes d’assemblage de la 500 sont ralenties par les tensions sur la chaîne d’approvisionnement. Comme pour de nombreux véhicules, la 500e est plombée par la pénurie de semi-conducteurs. Carlos Tavares a fait savoir que Fiat travaille dur pour tenir l’objectif de 90 000 unités assemblées en 2022. En 2021, première année pleine de la voiture, Fiat a fabriqué un peu plus de 46 000 exemplaires.

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Les carnets de commandes sont donc fort bien remplis, alors que Fiat propose toujours en parallèle la 500 thermique, qui reste plus abordable. Preuve que les clients sont prêts à payer davantage pour un modèle électrique, qui est aussi au passage plus technologique. D’ailleurs, depuis la rentrée, suite à une refonte de la gamme, la 500e commence en France à partir de 30 400 € (hors bonus) !