La production de voitures électriques chinoises en Italie pourrait contraindre Stellantis à « prendre des décisions difficiles ». Carlos Tavares menace Giorgia Meloni de fermer des usines sur le sol italien.
Carlos Tavares menace de fermer des usines en Italie
L’Italie joue à un jeu dangereux. Depuis quelques mois, Giorgia Meloni et ses équipes font tout pour attirer des constructeurs automobiles chinois dans le pays. Selon Automotive News Europe, cela ne plaît pas au patron de Stellantis.
À lire aussi Ce constructeur chinois va produire des voitures électriques en EuropeCarlos Tavares a récemment tenu un discours au cours duquel il a mis en garde le gouvernement italien. Selon lui, la production de voitures chinoises en Italie pourrait « contraindre Stellantis à prendre des décisions difficiles ».
Des menaces à peine dissimulées qui laissent sous-entendre que Stellantis pourrait fermer des usines en Italie. « Si quelqu’un veut introduire la concurrence chinoise, il sera responsable des décisions impopulaires qui devront être prises », a-t-il précisé.
La concurrence chinoise fait peur à Stellantis
Ce n’est pas nouveau : les relations sont tendues entre Carlos Tavares et le gouvernement italien. En début d’année, le patron du groupe automobile avait déjà estimé que « l’Italie dépense moins d’argent que n’importe quel autre grand pays européen pour soutenir les voitures électriques ».
À lire aussi Fiat 500e : bientôt une nouvelle batterie pour baisser les prix et sauver les ventesEn mauvaise santé depuis plusieurs mois, le complexe de Mirafiori pourrait se retrouver en grandes difficultés avec l’arrivée d’une usine chinoise en Italie. Carlos Tavares estime que « Stellantis perdrait probablement des parts de marché et des volumes de vente ».
Si l’Italie parvient à ses fins, le patron de Stellantis estime que le groupe n’aura « peut-être pas besoin d’autant d’usines qu’aujourd’hui ». Le groupe prévoit déjà de supprimer 3 700 emplois dans le pays. Des « départs volontaires » selon un porte-parole de l’entreprise.
À lire aussi Le patron de Stellantis pense que la guerre des prix lancée par Tesla peut mal finirIl se trouve que la demande sur les modèles électriques s’est effondrée en Italie depuis le début de l’année. Les consommateurs attendent les subventions promises par Rome début 2024. Mais le bonus peine à prendre forme.
Tavares n’a pas hésité à délocaliser quand çà l’arrangeais…
Ce personnage n’a aucune autre motivation que le fric. Si demain bosser avec les chinois lui permet de se remplir les poches, il n’hésitera pas une seconde !
Pour contrer les chinois, il suffit juste de sortir des véhicules électriques aussi bons à un prix correct. Mais non, monsieur vient chialer auprès des gouvernements en les faisant chanter pour pouvoir continuer à vendre ses bouses à prix d’or.
Il faut arrêter de taper sur Tavares : les Chinois ne font pas dans le sentimentalisme et un chef d’entreprise se doit d’être pragmatique et ferme sinon …
Pour le reste ( paye démesurée ; fibre patriotique …) allons demander à tous les smicards pourquoi ils acceptent de payer si cher les exploits de leur joueur de foot préféré hmm ?
Du chantage. Çà ressemble bien aux méthodes de ce personnage…
Il a du faire la même chose avec Macron (bonus écologique interdit aux véhicules chinois).
Forcement il vient de lâcher 100 Millions € pour l’usine de Mirafiori afin “d’améliorer l’attractivité de la 500 électrique”. Parallèlement à cela une étude pour sortir (ou ressortir) des modèles thermiques est en cours afin de récupérer de la clientèle. Elle a une bonne bouille cette 500 mais ça ne suffit plus !
Evidement que Stellantis veuille garder le contrôle des importation chinoise dans sa stratégie « low-cost ». Autoriser l’Italie à importer directement des BEV chinois, l’obligerait à revoir aussi les tarifs de tous ses véhicules de France destinés à l’Italie. Mais tout cela n’est qu’une bataille d’égo entre les deux dirigeants, qui malheureusement pourrait être fatal au Turinois.
Quand le quota de consommateur prêt a mètre 30 000 euros pour ce genre de voiture est épuisé, il faut bien revoir sa politique de prix pour appâter ceux restant
De plus en plus insupportable, ce type. Il se permet cette sortie 2 semaines après l’annonce de la production fictive de Leapmotors en Europe dans ses usines, et alors qu’il n’arrive plus à vendre sa citadine 24kWh à plus de 30k€.
Donc il assume que des ouvriers se retrouvent au chômage? Quel personnage méprisant.