Le sommaire
La suite de votre contenu après cette annonce
Les marchés du neuf et de l’occasion en voitures électriques n’ont jamais été aussi étoffés, et le maillage en bornes de recharge est devenu bien plus dense. Toutefois, la plupart des automobilistes qui n’ont pas un moyen de recharge personnel hésitent encore. Vous êtes dans la même situation et n’avez pas encore pris une décision. Voici 9 questions pour vous aider à faire le point et estimer si votre environnement est compatible avec le véhicule électrique.
Avec cette première question, nous allons recenser les motifs principaux qui amènent à ne pas passer à la voiture électrique quand on ne dispose pas d’un moyen personnel de recharge chez soi. Par exemple lorsque que l’on habite en immeuble collectif sans place de parking ou dans une maison sans terrain ni garage. Sans rechercher une alternative, on peut vite imaginer qu’il sera dès lors compliqué de faire le plein d’énergie d’un VE.
En général, le budget en électricité est plus important, parfois très nettement, que s’il était possible de se brancher chez soi. Avec un prix d’achat du véhicule aussi plus élevé, passer à l’électrique peut devenir plus coûteux que de continuer à rouler aujourd’hui avec un modèle thermique. Peut s’y ajouter aussi la crainte que le câble de recharge et peut-être même la voiture soient vandalisés pendant l’opération.
Ce qui apparaît aussi bloquant pour beaucoup d’automobilistes, c’est l’incertitude sur l’avenir des bornes autour de chez soi et sur ses trajets : Ne risquent-elles pas d’être en panne longtemps et/ou très exploitées ? N’oublions pas les incertitudes qui naissent des nouvelles prises de position en faveur du thermique de la part de l’Europe et des constructeurs. Elles peuvent dissuader de s’intéresser à une mobilité plus vertueuse.
Même lorsque l’on n’a pas la possibilité de brancher une voiture électrique chez soi, les raisons d’en utiliser une sont nombreuses et variées. Par exemple par souci écologique et environnemental, notamment en pensant à l’avenir de ses propres enfants et/ou pour leur montrer l’exemple. On peut également être sensible aux appels et efforts du gouvernement et de l’Europe en ce sens.
L’apparition de contraintes comme une zone à faibles émissions pousse à revoir ses moyens personnels de déplacement. On peut aussi venir à l’électrique par envie d’essayer. Ou encore après avoir découvert la conduite d’une voiture électrique, par exemple, en concession.
Passer maintenant au VE, c’est parfois quand on perçoit les modèles thermiques actuels comme moins séduisants et fiables, mais aussi plus coûteux à entretenir. Une raison qui tend à prendre de l’importance, c’est lorsque l’employeur incite ses collaborateurs à adopter l’électrique en voiture de société.
À lire aussiLa voiture électrique sans recharge à la maison en 9 questionsQuand on ne peut pas recharger chez soi, la première question à se poser avant de passer à l’électrique est où brancher la voiture ? Il vaudra mieux disposer de plusieurs possibilités pour éviter d’être bloqué en cas de panne d’une borne. Quels sont les chargeurs autour du domicile, du lieu de travail si le VE est utilisé régulièrement pour se rendre au bureau ou à l’atelier, et sur les lieux habituels de passage ?
On pense immédiatement aux bornes en courant alternatif mises en place par les syndicats départementaux de l’énergie dans l’espace public (rues, parkings municipaux, etc.). D’autres sont parfois accessibles sur le foncier des supermarchés et des centres commerciaux, des restaurants et des cinémas, des concessions automobiles et des zones artisanales, etc.
Si l’employeur n’a pas encore équipé son entreprise, ne pas hésiter à lui demander de mettre à disposition a minima des prises. Surtout s’il est demandeur pour que ses collaborateurs roulent en voitures électriques. Des aides à l’installation existent pour les professionnels.
Ionity, Fastned, Engie, TotalEnergies et d’autres ont permis d’équiper en stations de recharge toutes les aires de services des autoroutes en France. Plusieurs d’entre eux se concentrent désormais sur l’ouverture de sites dans les zones urbaines, en particulier pour faciliter l’usage des voitures électriques pour les trajets pendulaires. On vient un peu dans ces établissements comme en station-service pour effectuer le plein en carburant.
L’offre s’accompagne parfois de tarifs modérés, mais qui resteront toujours, sauf exceptions, plus élevés que les prix de l’électricité domestique. En outre, les grilles les plus basses s’accompagnent souvent d’un abonnement mensuel à acquitter. C’est pourquoi il est important de bien étudier toutes les formules accessibles autour de chez soi et à proximité des trajets réguliers.
À noter que la recharge rapide est de temps en temps facturée moins cher auprès des opérateurs privés que de se brancher sur une borne 22 kW AC, surtout quand des pénalités sont appliquées sur ces dernières au bout de quelques heures de branchement. IECharge est souvent plébiscité par les électromobilistes pour sa tarification avantageuse. Ses stations sont cependant fréquemment excentrées. Tesla et Ionity peuvent se présenter en intéressante alternative.
Les prix sont loin d’être homogènes, d’un opérateur à un autre. Parfois, c’est le moyen de paiement utilisé qui peut faire la différence. Les mauvais élèves ne sont pas forcément ceux que l’on imaginerait, avec clairement des abus. Les anomalies les plus importantes sont à rechercher du côté des maillages des syndicats de l’énergie. Utiliser un badge d’un opérateur de mobilité peut coûter très cher dans certains départements.
Les tarifs sont occasionnellement composés d’une facturation au kilowattheure, auquel peut s’ajouter une au temps, et encore éventuellement des pénalités en restant branché plusieurs heures. Cerise sur le gâteau, tout cela n’est souvent pas indiqué sur ou autour des bornes. Il faut quasiment adopter une attitude parano et aller rechercher sur une application pour ne pas avoir à payer des dizaines d’euros de plus que ce que l’on penserait.
A l’inverse, sur les autoroutes, de grands opérateurs privés ont commencé à afficher les prix de la recharge de la même manière que dans une station-service classique. On ne trouve cependant pas encore ces informations sur les grands panneaux autoroutiers.
Les entreprises, collectivités et autres organismes qui assurent que de rouler en voiture électrique coûte toujours moins cher qu’avec une thermique s’appuient soit sur des moyennes nationales, soit sur des situations idéales. Dans la réalité, ça dépend de différents facteurs. Et déjà de vos habitudes d’achats de véhicules. Si vous vous contentiez de modèles d’occasion à quelques milliers d’euros, ça va être très difficile d’économiser globalement en passant à l’électrique.
Surtout si pour bénéficier d’une bonne autonomie, vous pensez à prendre un VE neuf, éventuellement en location. Si en revanche, vous achetiez déjà des voitures essence ou diesel neuves, ce sera plus facile de dépenser moins en passant à l’électrique. En particulier, si vous roulez beaucoup à l’année. Des taxis et VTC en font l’expérience même en rechargeant toujours en extérieur.
À vous d’effectuer les calculs avec les éléments qui vous sont propres. En n’oubliant pas de tenir compte aussi d’une augmentation croissante des prix des carburants dans les années à venir. Ce qui devrait rendre au fil du temps le VE de plus en plus intéressant financièrement.
Déjà, le bonus gouvernemental n’est plus systématique. Le lieu de fabrication du véhicule compte, influant le score environnemental désormais appliqué. Pour les modèles neufs, si le coût d’acquisition est inférieur à 47 000 euros TTC, la subvention est de 4 000 euros, ou 7 000 avec un revenu fiscal de référence par part qui ne dépasse pas les 15 400 euros. D’autres aides peuvent diminuer encore la facture. Ainsi la prime à la conversion (1 500 ou 5 000 euros selon situation fiscale) en se débarrassant d’un véhicule thermique que l’administration juge trop émissif aujourd’hui. Ou encore les coups de pouce locaux éventuels.
Parce qu’il permet de disposer d’une voiture électrique neuve pour des loyers mensuels de 100 à 150 euros, le leasing social est une solution intéressante. Attention toutefois à bien intégrer deux contraintes. À la fin du contrat, plus de voitures et il faudra repartir à zéro. La seconde impose de rendre le véhicule en parfait état pour ne pas avoir à payer de pénalités en la restituant.
À noter que, en dehors du leasing social qui devrait revenir dans quelques mois au titre de l’année 2025, des constructeurs programment parfois des opérations ponctuelles qui permettent de bénéficier de tarifs intéressants à l’achat ou à la location. Ils peuvent compenser l’absence d’éligibilité au bonus gouvernemental.
Quand on ne dispose pas d’un moyen personnel de recharge, le choix de la voiture électrique peut nécessiter une plus grande vigilance. Déjà, si l’on veut financièrement être gagnant, il va falloir bien s’assurer de pouvoir bénéficier des aides à l’achat, ou, à défaut, que le prix de base est particulièrement bas. Ensuite, ce sont les solutions externes de recharge qui peuvent éliminer ou privilégier des modèles.
Si l’on pense compter sur des bornes 22 kW AC où des pénalités au temps vont s’appliquer au bout de deux heures, par exemple, il vaudra mieux partir sur un VE qui embarque un chargeur 22 kW AC, et peut-être oublier ceux qui ne proposent qu’un appareil 7 kW. Dans le cas où le ravitaillement en énergie serait effectué sur des bornes DC ultrarapides, privilégiez les modèles qui offrent une courbe de puissance élevée.
À lire aussiSimulateur de rechargeSauf exceptions, puisque l’électricité va être plus chère en devant toujours recharger à l’extérieur, existe-t-il des moyens pour compenser le surcoût ? Oui. Le premier consiste à choisir une voiture électrique efficiente pour l’usage que l’on en aura. Les polyvalentes ne sont pas toujours les meilleures à ce jeu. Rien qu’à ce niveau, on peut gagner en moyenne facilement de 1 à 3 kWh/100 km.
En pratiquant en plus l’écoconduite, il est encore possible de faire descendre les chiffres de 1 à 2 kWh/100 km. Ce qui représente facilement l’équivalent d’un quart du budget électricité. Là où il est aussi envisageable de gagner gros, c’est en privilégiant un modèle d’occasion fiable entre 15 000 et 20 000 euros. Ceux qui cochent toutes les cases sont les Tesla Model 3, Hyundai Ioniq et, de première génération, les Kia e-Niro et Hyundai Kona.
Prendre fréquemment des passagers en covoiturage est un autre moyen de faire descendre le coût d’usage d’un véhicule électrique. Marcher davantage et utiliser plus souvent un vélo réduit la consommation d’énergie.
La suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos, pas d'essence !
S'inscrire gratuitement
Acheter un véhicule électrique d'occasion
Nos derniers guides - Acheter une voiture électrique
Acheter une voiture électrique
Quel est le prix d’une batterie de voiture électrique ?Pièce maitresse du véhicule électrique, la batterie est essentielle à son bon fonctionnement. C’est pourquoi, c’est aussi l’élément le plus…