La production de masse de la Xiaomi SU7 a-t-elle démarré ? C’est probable. Des centaines de modèles ont été aperçus devant l’usine de BAIC à Pékin. La marque a par ailleurs montré la planche de bord de l’auto.

Les premiers modèles de série de la Xiaomi SU7 ?

Un média chinois avait récemment annoncé que la production de la Xiaomi SU7 pourrait commencer mi-février. Il semblerait que la marque soit assez pressée car plusieurs modèles ont déjà été aperçus sur le parking de BAIC, le partenaire de Xiaomi chargé de la production. Un géant chinois qui fabrique également des voitures pour Mercedes-Benz en Chine, dans le cadre de la co-entreprise Beijing-Benz créée en 2005.

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En décembre, Xiaomi avait déjà procédé à une pré-production en sortant environ 300 véhicules afin de tester sa berline et les lignes de production. Des tests sur route et sur piste ont été effectués en Chine courant janvier. La marque a d’ailleurs fait la une des médias chinois car l’un de ses modèles s’est écrasé sur une route enneigée. Mais ces photos dévoilées par Car News China montrent bien des exemplaires de série qui attendent d’être vendus.

Un modèle électrique bien doté

Lei Jun, le patron de Xiaomi, a beaucoup d’ambition pour cette nouvelle division spécialisée dans les voitures électriques. L’homme d’affaires souhaite faire de sa marque une référence dans l’industrie automobile. Notamment en matière d’autonomie et d’efficacité. Sur le papier, les prestations offertes par la SU7 sont intéressantes. Dans sa version Max, le modèle est doté d’une transmission intégrale et d’un moteur de 495 kW.

De quoi abattre le 0 à 100 km/h en 2,8 secondes et atteindre une vitesse de pointe de 265 km/h. Niveau autonomie la voiture de Xiaomi promet 800 km (en cycle CLTC) grâce à une batterie de 101 kWh fabriquée par CATL, son partenaire chinois. Concernant les performances de recharge du véhicule, on peut également s’attendre à une grande efficacité. La SU7 est dotée d’une architecture de 875 V.

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Voici l’intérieur de la SU7

La voiture électrique de Xiaomi est peut-être le modèle chinois le plus attendu de l’année 2024. L’intérieur de la berline a d’ailleurs été dévoilé récemment. Première surprise : il y a des boutons. Pour une entreprise technologique comme Xiaomi c’est assez étonnant. Mais la marque a souhaité conserver ce fondamental. Le tableau de bord est centré au milieu du volant et le véhicule dispose d’un affichage tête haute grand angle.

Sur la console centrale, il y a cinq boutons, dont un pour démarrer la voiture. Les autres permettent notamment de contrôler la température, la puissance du ventilateur, l’aileron arrière électrique et la suspension pneumatique. Selon Xiaomi, « les boutons sont le moyen le plus naturel pour les humains d’interagir avec les machines ». La marque estime qu’ils permettent « d’établir un lien émotionnel entre le conducteur et la voiture ».

Dans ce cas précis il s’agit d’interrupteurs à bascule, très faciles à utiliser. Xiaomi assure qu’on peut s’en servir « sans les regarder ». C’est plutôt une bonne idée, même si la présence d’un bouton dédié à la gestion de l’aileron arrière électrique est tout de même discutable. L’habitacle sera a priori personnalisable et les futurs clients pourront ajouter une rangée complète d’autres boutons sous le grand écran tactile.

Toujours pas de prix pour la voiture électrique de Xiaomi

En revanche, le prix de cette voiture électrique n’a toujours pas été dévoilé. Cela ne devrait plus tarder. Xiaomi a promis de commercialiser son modèle dans le courant du premier semestre 2024. Certains médias chinois ont rapporté que le prix pourrait être de 361 400 yuans (soit environ 47 000 euros). Mais la marque a démenti cette information en assurant que ce ne serait pas le prix de la SU7.

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C’est un sujet délicat pour Xiaomi. Du prix de cette berline va dépendre son succès. Lei Jun a notamment déclaré que certains internautes avaient des « attentes irréalistes ». Il a déclaré qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que la voiture soit proposée dans les 99 900 yuans (13 000 euros) comme des rumeurs pouvaient le laisser croire. Les experts du marché chinois s’attendent à un modèle proche des 300 000 yuans (39 000 euros).