Continental vient de publier le compte rendu de la troisième édition de son étude de sur la mobilité. Elle a été menée dans 5 pays, dont la France. La première partie est consacrée à la voiture électrique.

Sur fond de coronavirus, nos habitudes de déplacement ont été profondément modifiées. La plupart d’entre nous ont dû s’adapter à de nouvelles règles de vie. C’est en tout cas ce que révèle la nouvelle édition de l’étude menée par Continental.

D’après celle-ci, les Français interrogés indiquent dans 80 % des cas que leurs habitudes en matière de mobilité ont été modifiées par les évènements. Rien de vraiment surprenant vu les restrictions auxquelles nous sommes contraints. L’étude montre ainsi que 16 % de la population utilise plus souvent son véhicule pour se déplacer.

L’étude indique également que le fait de disposer d’un véhicule personnel est devenu plus important aujourd’hui que par le passé. La baisse de fréquentation des transports publics confirme d’ailleurs cette tendance. L’Union des Transports Publics (UTP) indique que les réseaux enregistrent une baisse moyenne de 30 à 40 % depuis le début de la pandémie.

L’étude indique que pour 4 des 5 pays interrogés, 50 % des sondés ne se voient pas dans un véhicule électrique dans le « monde d’après ». Si les Allemands sont les plus réticents avec 59 % des sondés, la France suit de près avec 57 %. Principale raison évoquée : le prix plus élevé des véhicules électriques par rapport à leurs homologues thermiques. L’autonomie et le manque de bornes sont aussi mentionnés, l’obligation de planifier ses déplacements en fonction des bornes disponibles étant assez rédhibitoire pour les personnes interrogées.