Vinfast VF8 & VF9

Vinfast VF8 & VF9

Les ambitions internationales de Vinfast se confirment. Le jeune constructeur vietnamien vient d’annoncer la construction d’une usine aux États-Unis pour y produire voitures électriques et batteries.

Après ses débuts au salon de Paris en 2018, Vinfast était resté assez discret. Ses premiers véhicules, la citadine Fadil, la berline Lux A2.0 et le SUV SA2.0, n’ont ainsi été commercialisés que sur le marché national. Une discrétion qui n’a pas empêché le constructeur vietnamien d’échafauder d’ambitieux plans autour du véhicule électrique. Le constructeur a présenté pas moins de 6 SUV électriques, en à peine deux ans. Des véhicules que Vinfast compte rapidement commercialiser en Europe comme aux États-Unis.

150 000 voitures électriques par an

Pour l’Europe, le constructeur a déjà implanté des bureaux de représentation dans plusieurs pays, dans lesquels il amorce le déploiement d’un réseau. C’est, par exemple, le cas en France, ou en Allemagne.

En Amérique du Nord, les appétits sont plus importants et justifient l’installation d’une usine. Le principe en avait déjà été évoqué en janvier dernier au CES de Las Vegas. On passe à présent à la mise en œuvre, avec l’annonce de l’implantation d’une usine Vinfast aux États-Unis. Elle sera située en Caroline du Nord, dans le comté de Chatham.

Le constructeur prévoit ainsi d’investir 2 milliards de dollars (1,8 milliard €) pour implanter une nouvelle usine. Elle sera capable de produire jusqu’à 150 000 voitures par an. Les travaux débuteront dès cette année et la production doit commencer en 2024. Vinfast compte produire les SUV électriques VF8 (segment D/mid-size) et VF9 (segment E/full-size).

Des batteries, et encore plus de voitures

Ce n’est pas tout, puisque le site doit aussi accueillir une ligne de production de bus électriques et une unité de production de batteries.

Vinfast a enfin signé un accord avec le gouvernement de l’État pour des investissements ultérieurs. Le constructeur envisage ainsi déjà de porter la capacité à 250 000 voitures par an. Ce qui représenterait un nouvel apport de 2 milliards de dollars.