
Selon le quotidien économique japonnais Nikkei, Suzuki et Mitsubishi décident à leur tour d'abandonner la vente de voitures diesel en Europe
Alors que Suzuki aurait décidé d’arrêter la vente de voitures diesel en Europe avant la fin de cette année, Mitsubishi envisage, selon le Nikkei, de retirer progressivement les motorisations diesel de ses catalogues sur la plupart des marchés européens, en commençant par le Royaume-Uni, l’Allemagne et probablement la France. Seuls les pickups de la marque pourraient encore être équipés de moteurs à allumage par compression.
Pour Suzuki il ne s’agit pas d’une surprise puisque le constructeur avait déjà cessé au cours de l’été dernier la fabrication de modèles diesel dans son usine d’Esztergom en Hongrie. Il y a peu, d’autres constructeurs japonais comme Toyota, Nissan et Subaru avaient pris des décisions similaires, si bien que Mazda serait la seule marque nippone à ne pas encore abandonner les motorisations diesel sur notre continent.
Le quotidien économique japonais estime que ces décisions seraient la conséquence des normes d’émissions de plus en plus strictes imposées par l’Union européenne. Mais il ne fait aucun doute que le tsunami provoqué par le dieselgate n’est pas étranger à ces abandons en cascade. Des municipalités de plus en plus nombreuses se soucient de la qualité de l’air dans leur centre-ville et annoncent l’interdiction à moyen terme de leur accès aux voitures équipées de moteurs diesel, en commençant par les plus anciens. Conséquence logique et compréhensible : la chute des ventes de ces modèles s’accélère un peu partout.
Il y a plus de 100 ans Rudolf Diesel, ce brillant ingénieur allemand avait conçu un moteur révolutionnaire. Mais aujourd’hui on peut se demander si son invention a encore un bel avenir . Qu’en pensez-vous ?
Et le surplus de gazoil, on va le bruler (en chauffage) ?
Je ne jetterais pas l’opprobre sur les constructeurs qui ont compris que l’europe ne souhaite plus de diesel.
Et dans quelques années, le déséquilibre sera sur quoi, essence, gaz, H2, électrique ?
Mais, surtout ne pas revoir la mobilité.
Et si les décisions des constructeurs de ne plus vendre de diesel en Europe n’était en aucun cas une décision écolo mais une pure raison économique ? La tendance est déjà prise, le diesel se vend de moins en moins et ça risque de s’accélérer. Si on y ajoute les LOA, LDD, le constructeur qui se fait beaucoup d’argent une première fois avec ce mode de financement puis une seconde fois en revendant les occasions récupérées, risque dans 3 ou 4 ans de se retrouver avec un stock monstrueux de véhicules diesel invendables. Si ça se confirme, soit il perdra beaucoup d’argent, soit c’est le locataire du véhicule qui y laissera des plumes…
Bonjour,
de memoire, l’ADEME (qui est en gros notre organisme de reference en France) n’etait pas contre le diesel, a la condition qu’il s’accompagne d’un FAP en bon etat (position datant de 2016). Quant aux VE, ils estimaient a environ 200000km en moyenne le seuil de rentabilite ecologique, tres different bien sur entre une Zoe et une Tesla. Ceci en prenant en compte le mix electrique francais. En gros, pour compenser la surpollution a la production, il faut rouler beaucoup derriere.
Si vous trouvez de la documentation la dessus, merci de poster les URL, j’en ai cherche recemment, sans succes.
Si c’est pour remplacer les diesels par des moteurs à essence, et donc à combustion de pétrole…
Sachant que cette pollution est la conséquence directe de cette combustion, on s’aperçoit que + les rendements des moteurs essences se rapprochent des diesel, + les niveaux de particules fines se rapprochent également, avec toujours le Co2.
Sans parler de la production du pétrole ( par nature épuisable) , des pétromonarchies islamistes etc etc …
Donc en résumé, on reste dans la même dépendance, avec les mêmes conséquences !
Il faut opter pour une technologie de rupture avec l’électricité, même si on sait bien que cela ne résoudra pas tous les problèmes .
Il faut des gammes de VE, allant des légères avec autonomie réduite, aux routières + lourdes avec des réseaux de superchargeurs.
Enfin il faut développer les ENR (en particulier l’éolien marin qu’il serait bon d’associer à des centrales à hydrogène pour l’intermittence).
Néanmoins tous ces efforts dans le transport ne seront rien, si on continue avec la gabgie dans l’habitat, (les industries ayant elles progressé, coût de l’énergie oblige) .