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L’Eurométropole de Strasbourg vient d’annoncer la prolongation de la « période pédagogique » dans le cadre de la ZFE (zone à faibles émissions) instaurée. Les véhicules classés Crit’Air 3 pourront donc continuer de circuler dans les 32 communes concernées jusqu’au 31 décembre 2026.
Au cours des dernières années, plusieurs grandes métropoles françaises ont mis en place des ZFE. C’est par exemple le cas de Paris, Lyon, Grenoble, Lille, Rouen ou encore de Strasbourg. Déployée en 2022 dans la capitale du Grand-Est, la zone à faibles émissions a déjà eu des effets notables.
« La qualité de l’air s’est nettement améliorée », a tenu à faire valoir Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole, une communauté de communes qui couvre 32 municipalités en plus de la capitale alsacienne (et pas moins de 500 000 habitants). Tant est si bien que les règles du jeu vont évoluer.
Avec Marseille et Rouen, Strasbourg fait partie des trois grandes villes françaises ayant obtenu une dérogation de la part du ministère de la Transition écologique. L’interdiction des Crit’Air 3 (des voitures diesel de plus de 14 ans ou des modèles essence de plus de 19 ans) va être repoussée de deux ans.
La présidente de l’Eurométropole l’a confirmé le 18 septembre lors d’une conférence de presse organisée à cet effet. Le calendrier initial prévoyait d’interdire cette catégorie de voitures à la fin de l’année 2024. Finalement, les propriétaires de véhicules Crit’Air 3 auront donc jusqu’au 31 décembre 2026.
En réalité, « le nombre de véhicules immatriculés dans l’Eurométropole est en baisse » et « le parc de véhicules est de moins en moins polluant », selon les chiffres de la métropole strasbourgeoise . De quoi pousser les autorités à laisser un peu de répit aux habitants du Grand-Est.
Il faut dire qu’en parallèle de la mise en place de la ZFE, une offre de « mobilité alternative » a été déployée. Une stratégie qui fonctionne bien. Strasbourg dispose désormais de son propre RER, le Réseau express métropolitain. Sans oublier les extensions de lignes de tramway.
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